Ouais bah ça faisait vraiment plus qu'une semaine alors y'a le trois d'offert, vous inquiétez pas je crois que je sais ce que je fais.
Bonne lecture les crados !
Citation sérieuse du jour :
"J'vais pas extrapoler, mais à mon humble avis
Sans vouloir m'avancer, ta mère c'est une pute"
Pandrezz - Interlude Clash.
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Chapitre 3 : Perles d'émeraude.
Lundi 13 septembre : 12h09
PDV Levi :
Sa gueule se décomposa violemment à l'entente de mes mots. Ses yeux, d'un étrange mélange de verts, brillants, s'assombrirent. Son regard semblait sombrer dans un vide profond, quasi abyssal, de peur et de haine.
Je ne comprenais pas que personne ne bouge son cul en le voyant. C'était clair, quand même, qu'il était sacrément atteint ce mioche.— T'es sourd ? Balançai-je brutalement, espérant obtenir une réaction assez vive pour qu'il se lâche un peu.
Mais ses yeux se détachèrent de moi pour venir se plonger dans le vide. Au travers du pare-brise, il fixait l'extérieur, alors que son corps se recourbait légèrement sur lui-même. Sa respiration, jusqu'alors coupée, s'exprima dans des hachures irrégulières, paniquées. Et sa voix, faiblarde, se répandit dans ma bagnole avec un arrière goût amer :
— Vous voulez quoi ?
C'était dégueulasse. Il avait lâché sa question comme si elle était rhétorique, comme s'il était prêt à accepter que le monde entier existait juste pour le broyer en deux. Et quelque part, j'étais complètement en train d'alimenter ses névroses. Mais persuadé de la nécessité de mes conneries, je repris le même ton agressif et ferme pour lui balancer, à nouveau, cette question qui résonnait comme un crachat :
— Tu vends ton cul ?
Sa tête se baissa sous le poids de mes mots. La terreur semblait annihiler, une part une, chaque nuance dans la couleur de ses yeux. Il jeta un léger coup d'œil à sa droite, comme pour s'assurer qu'il n'avait réellement aucune échappatoire dehors. Cet espoir timide, et si vite avorté, me fit tiquer, comme si je réalisais légèrement que mon plan, pour lui faire cracher le morceau, était peut-être déplacé et complètement con.
— S'il-vous-plaît... Lâcha-t-il, d'une voix déraillante, après de longues secondes de lourd silence.
Mais malgré le désespoir évident qui lui déformait la gueule, je continuai mes mots, presque scriptés, n'ayant pas vraiment d'autre idée que la peur pour le faire parler :
— Réponds. Dis-je sèchement, trop fort, le faisant sursauter.
Tout son être se crispa, comme si le timbre de ma voix l'avait physiquement agressé. Ses muscles se figèrent. Et ses yeux, rendus fades par la peur, brillaient de larmes naissantes. Un début de culpabilité me pinça le cœur, comprenant lentement que j'étais sincèrement en train de merder.
Mais lorsqu'après de longues secondes d'immobilité, il chercha subitement à attraper la poignée de la porte, j'enclenchai, comme une forme de réflexe malsain, le bouton pour verrouiller ma bagnole.
Et il craqua subitement. Il se pencha dans un souffle de panique violent, expirant brutalement l'air de ses poumons. Ses poings se serrèrent brusquement, de colère ou de frustration ; et alors, dans la contraction de son corps, de lourdes larmes silencieuses s'écoulèrent soudainement de ses yeux, inondant son visage crispé de douleur.
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C'est vraiment un prof ça ?
FanfictionEren est un étudiant qui rentre à la fac ; Levi est un prof de math. Mais les deux n'ont rien à foutre là. Sur la base d'une haine commune, ils se rapprochent. C'est normalement déjà stipulé par Wattpad, mais je tiens à le rappeler, cette histoire p...