I Will Stay Forever With You / the Maze Runner - Newt. EN RÉÉCRITURE

Un mauvais pressentiment

Je rejoins Newt, Thomas, Minho et les autres dans un grand réfectoire. Mais lorsque j'entre, je tombe des nues :

Il y a au moins deux cent adolescents, attablés, en train de discuter. Des filles, des garçons, tous semblent âgés entre quinze et dix-huit ans. Mais comment cela est il possible ?

Newt se lève de la table où sont installés les autres blocards et se précipite vers moi. Il prends ma main et me murmure :

« - Qu'est ce qu'il te voulait ? »

« - Juste des questions sur WICKED. Newt, pourquoi il y autant de monde ? »

« - Viens à table, on va t'expliquer. »

Je rejoins tout le reste du groupe des blocards, qui sont en train de discuter activement avec d'autres sujets du WICKED. Je déteste ce mot, mais je le préfère à « rats de laboratoire ». C'est ce que nous sommes pour eux. Rien de plus. Ils ne nous ont pas traité ni même considéré pas comme des humains, durant leurs expériences.

J'apprends au cours de la discussion qu'une dizaine de Labyrinthes existaient en comptant le notre, avec plus ou moins la même composition. Certains étaient totalement l'inverse du nôtre, avec que des filles et un garçon, certains étaient composés uniquement de garçons et d'autres uniquement de filles.

« - On est sortis il y a deux jours, nous raconte Max, un garçon qui fait parti d'un bloc composé uniquement d'hommes. Ça a été un enfer. Mais on nous a assuré que nous sommes en sécurité, maintenant. Chaque soir, ils emmènent des filles et des garçons vers un endroit encore plus sûr, et qui ressemble à notre ancien chez-nous. »

Mais d'où sort ce fichu sentiment que nous ne sommes pas en sécurité ? Je ne sens pas du tout cet endroit. A mes yeux, on nous cache trop de choses pour que cela soit naturel.

Mon attention se porte vers un garçon et une fille, assis tous les deux l'un en face de l'autre, seuls. Le garçon cache son visage dans sa capuche, et je vois la jeune fille seulement de dos. Elle est brune, grande et menue, et chuchote avec le garçon en face d'elle.

« - Ils sont là depuis une semaine, me dit Max, qui a repéré ce que je regardais. Ils étaient dans un labyrinthe avec que des filles, le gars était seul. Tous leurs autres camarades ont été emmenés, mais pas encore eux. »

Ces deux-là m'intriguent. Le garçon n'a pas du tout l'air rassuré, et il semble être en train d'essayer de convaincre la fille. De quoi, je ne peux pas savoir.

Janson décide de se pointer avec des gardes à cet instant. Il prononce le même discourt qu'à chaque fois qu'on le voit, puis passe directement à la liste de ceux qui partent ce soir.

« - Al, Charlie, Marie, Alice, Drew, Laura, Vince, vous partez ce soir ! »

Les nommés se lèvent, tout contents, applaudis par leurs camarades. Je remarque à ce moment que le garçon à capuche se terre sur place, comme s'il voulait disparaître.

« - Et Teresa, viens avec moi s'il te plaît. »

La jeune fille brune en face du jeune homme se lève, la stupeur sur son visage. Son ami a l'air pétrifié en la voyant s'éloigner vers Janson.

Mon mauvais pressentiment ne cesse d'augmenter...

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Newt dort à côté de moi, son bras reposant sur ma taille. C'est la première fois qu'on dort dans le même lit, ça nous change des hamacs individuels du Labyrinthe. Et enfin, on peut dormir ensemble. Je vous épargne les « faites pas trop de bruit ! » ou les « moins fort les bisous » de Minho...

Je n'arrive pas à dormir. Trop de questions de bousculent dans ma tête. Sur cet endroit. Tous ces Labyrinthes différents. La vrai nature de l'homme à face de rat, Janson. Sans parler de mon mauvais pressentiment concernant cet endroit.

Je me lève pour aller chercher un verre d'eau. Mais au moment de me remettre au lit, j'entends du bruit, provenant du dessous des lits. Je m'abaisse et sursaute lorsque je vois une présence humaine.

« - Chut... » me murmure t'il.

Je me penche et le reconnaît. C'est le jeune homme à capuche du réfectoire, l'ami de cette Teresa, qui est partie avec Janson.

« - Viens », me dit-il simplement en repartant par un conduit d'aération.

Mais que me veut-il ? Je ne le connais pas, pourquoi je devrais le suivre ?

Mais je me rappelle qu'il n'était pas du tout à l'aise, dans la salle.Qu'il semblait terrifié lorsque Janson a appelé de jeunes survivants du Labyrinthe.

Au point où j'en suis, de toute manière, je pense qu'il ne pourrait que m'apporter des réponses à mes questions.

Alors je me faufile à mon tour dans les conduits d'aération.