Chapitre 5

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Vernon Dursley lâcha Harry et je n'ai eu qu'à faire un geste de la main pour qu'il soit assis sur une des chaises de la cuisine avec son épouse et son fils. Un autre mouvement de main et ils étaient ligotés et assommés. Je me précipitais aux côtés de Harry, qui était sonné à cause des secousses de son oncle. Je m'étais agenouillé au sol et je pris Harry contre moi. Je lançais un sort d'examen sur Harry, ne m'attendant qu'à voir que quelque ligne sur son état actuel et sur les brimades qu'il avait subit par le passé, mais je devins d'un coup très pâle en voyant la liste immense sur le parchemin qui venait d'apparaître avec les résultats :

• Bilan de santé :
- Carence alimentaire
- Sous-alimentation
- Nombreuses blessures juvénile mal guéri
- Sort d'obéissance par Albus Dumbledore
- Sort de contraintes par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à deux ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à trois ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à quatre ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à cinq ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à six ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à sept ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à huit ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à neuf ans par Albus Dumbledore
- Bloc magique installé à dix ans par Albus Dumbledore
- Sort de manipulation par Albus Dumbledore
- Présence d'un fragment d'âme de Tom Marvolo Riddle accroché à une cicatrice

Dégoût. Horreur. Colère. Tout ces sentiments tourbillonnaient dans tout mon corps. Le descendant de Artemus Dumbledore était un vrai psychopathe et malade. On ne mettait un bloc magique sur quelqu'un que quand il était malade, ce qui n'est pas le cas de Harry ! Avec huit bloc de magie, c'était incroyable que Harry ne soit pas Squib (=Cracmol) à l'heure actuelle ! Et ces sorts sur lui sont horribles ! C'est inimaginable d'apposer de tels sort sur un enfant ! Et en plus il y avait un horcrux dans sa cicatrice ! (Au dixième siècle on connaissait parfaitement ce procédé qui devait normalement ne servir que pour les sorciers malade et atteint d'une grave maladie, et pas pour être immortelle)

- Je vais d'abord te débarrasser de cet horcrux Harry, et après de ces sort néfastes et horrible. Dis je avec détermination.

Il existait trois façons pour détruire un horcrux : une arme en argent imprégnée de sang de licorne donné volontairement et de larmes de phénix comme l'épée de mon beau frère Godric (l'épée de Gryffindor en somme), du venin de basilic et la magie d'un membre de la famille de la personne ayant fragmenté son âme. En l'occurrence, j'étais bien contente d'être une parente à ce salopard de Tom. Je posais mes doigts sur la cicatrice et y concentrait ma magie. Je retirai difficilement une masse noir de la cicatrice de Harry et une fois retiré, je la pulvérisait avec ma magie, faisant résonner un cri horrible et strident. Une fois fait (la cicatrice de Harry étant devenue rosé et se fondait désormais dans la peau), je posais ma main sur le front de mon petit protégé et me concentrais. Je fis sauter tout les sorts apposés sur Harry. Je sentis alors sa magie se répandre tout autour de nous, libre et entière. J'haletais doucement, ma magie et celle de Harry se répondaient, comme si elles se connaissaient depuis longtemps. Harry ouvrit les yeux avec douceur, encore sonné.

- Eowyn...? Souffla Harry.

- Je suis là Harry. Ne bouge pas d'accord ? Je relance un sort d'examen. Tu n'as plus de sorts et de bloc magique, ni cet horcrux de Tom. Dis je en relançant le sort.

- J'avais...des sorts sur moi ? Des blocs ? Un horcrux ? Demanda Harry sans comprendre.

- Tu avais des sorts d'obéissance, de contraintes et de manipulation tous posé par Albus Dumbledore. Un bloc de magie c'est une sorte de cadenas sur la magie et Dumbledore t'en avait mit dix, ce qui aurait pu te tuer. Et un horcrux, c'est le fragment d'âme de quelqu'un accroché à un objet ou un être vivant, même si je pense que Tom n'avait pas prévu de t'avoir comme horcrux. Ricanais je en attrapant le nouveau parchemin qui venait d'apparaître.

• Bilan de santé :
- Carence alimentaire
- Sous-alimentation
- Nombreuses blessures juvénile mal guéri

- L'infirmière de Hogward et une incompétente c'est officiel. Avec de telles résultats, tu n'aurais jamais dû rester dans ta famille Moldu. Bon, on va partir d'ici immédiatement. Accio affaires Potter !

La malle de Harry, son balai magique, la cage de Hedwige, sa baguette et un coffre arrivèrent d'un coup à nos côtés. Je réduisit tout les objets, sauf le balai. Je mis les objets réduit dans ma poche et me levais en aidant Harry à se soulever. Je lançais des sort sur les Moldu pour les punir et les détachaient. J'avais l'impression qu'on allait avoir de la compagnie dans pas longtemps, connaissant les sorciers manipulateur, je savais que Dumbledore avait mit des sorts d'alarmes sur la maisons en cas de pépins.

- Harry, il faut que tu m'apprennent en 20 secondes comment utiliser un balai. Le premier que j'ai connu c'était un prototype sur lequel travaillait Helga à mon époque. Dis je en surveillant le devant de la maison.

Harry acquiesça et m'appris en 12 secondes exactement comment faire. Je tendais ma main au dessus du balai.

- Debout !

Le Nimbus 2000 me sauta dans la main et j'allais dans le jardin arrière de la maison. Je montais alors sur le balai, tenant Harry devant moi assis en travers du balai, serré contre ma poitrine. Je lançais un sort nous rendant invisible pour les Moldu et je tapais mon pied sur le sol. Dès qu'on décolla, je me suis senti libre ! Un sentiment grisant m'avais envahie et c'était aussi génial que de sentir sa magie circulait sauvagement en soi ! Mes cheveux avaient prit une teinte rousse/cuivré en réponse à mon sentiment de bonheur palpitant. Harry me regarda avec surprise.

- T-tu ressemble à ma maman Eowyn. Bégaya Harry.

- Ah ? On verra sa plus tard. Là, on doit dégager ! C'est parti !

Je poussais à fond le balai de Harry et j'entendis au loin des pop retentirent devant le 4 Privet Drive. Après un moment, je dû me stopper. Severus Snape se tenait en face de moi, sur un balai, baguette tendu vers moi. Il écarquilla les yeux en me voyant, semblant sous le choc.

- Lily...? Souffla t'il, figé sur place.

Comment connaissait il la mère de Harry ? J'utilisais mon don pour la legilimancie naturelle (qui permettait de pénétrer avec douceur et sans être repéré l'esprit de quelqu'un) sur Severus Snape. Je ne l'utilisais pas d'habitude, mais je venais d'une époque ancienne et j'avais besoin d'un maximum d'informations. Ce que je vis dans l'esprit de Snape me scia. Une enfance difficile avec pour seule amie une fillette aux cheveux roux et aux yeux vert émeraude, une scolarité pas facile, mis à l'écart, les mauvaises influences, les mauvais choix, les regrets, un cœur brisé, des larmes. Je n'avais pas regardé les détails, c'était personnelles, mais les grandes lignes m'avait suffit. J'en avais les larmes aux yeux.

- Severus... Soufflais je tristement.

Ma voix sembla l'ébranler davantage encore. J'avais vu à quel point Lily Evans et moi nous avions des ressemblances physiques : le visage, le regard déterminé, la voix et beaucoup d'autres éléments qui ne pouvait que me confirmer une chose : Lily Potter né Evans et moi avions le même sang commun que moi. Je regardais Severus dans les yeux.

- Je dois protéger Harry, Severus. Albus Dumbledore ne lui veut rien de bon. Excuse moi, je n'ai pas le choix. Je dois l'emmener loin de Pétunia et du reste de sa famille. Dis je avec douceur.

Il baissa sa baguette, acquiesçant doucement.

- Je...vous crois. Je ne sais pas qui vous êtes, mais personne ne peut ainsi copier l'apparence de Lily, même avec une potion exceptionnelle. Prenez soin de Harry, s'il vous plaît.

J'acquiescais et je partis en descente en piqué, partant rapidement. Mais la course poursuite n'était pas terminée.

T.1 : Le joyau SlytherinDonde viven las historias. Descúbrelo ahora