Une Enfance Difficile

" Maman, j'ai faim. "

Alexander P.O.V

Il était encore tôt alors que je venais de me réveiller. Tellement tôt que la lumière orangée du matin venait à peine de se montrer.
Je me leva de mon lit, marchant vers ma mère qui était déjà prête à partir.

" Maman, j'ai faim. "

Voilà une phrase que je répétais bien trop souvent.
Frottant mes yeux encore endormis, je vis ma mère se redresser, un faible sourire posée sur ses lèvres. Elle me regarda, des cernes de plus en plus profond se dessinaient sur son visage.

"  Je sais, mon ange. Ne t'inquiète mon enfant, nous aurons bientôt à mangé. "

Elle me pris dans ses bras, me faisant oublier pendant quelques instants la faim qui me tordait le ventre.

" Avant, nous avions à manger, lorsque papa était là. "

Instantanément, je regretta mes paroles.
Le corps de ma mère se fit plus lourd sur mes petites épaules, mais son sourire lui, bien que terne, n'avait pas disparu.

" Alexander... Ton père, à du s'absenter pour quelques temps. Il reviendra. Laisse lui quelques temps. "

Au fond de moi, je savais qu'il ne reviendrait pas. Mon père, James, nous avez abandonné il y a déjà quelques temps. Le temps passé sans qu'il ne revienne. Ma mère, Rachel, n'en savait rien, mais mainte fois, je l'avais entendu pleurer, le nez plongé dans des papiers que je ne comprenais pas.

Une fois, je me suis introduit dans le bureau de mon père, et j'ai lu, non sans difficultés, les documents qui y traînés.

Je n'avais que 10 ans à l'époque, encore aujourd'hui, je n'en ai que 12. Je ne savais pas ce qu'était une " dette ", alors, je me suis renseigné et j'ai lu, j'ai lu tout les papiers et tout les livres que j'ai pu trouver. Aujourd'hui, j'ai compris la raison qui a poussé mon père à fuir.

Mon père était un marchand écossais, accro aux Jeux. Criblé de dettes, il a préféré fuir, laissant ma mère payer à sa place ses erreurs.

" Oui, il reviendra. " Dis-je sans parvenir à regarder ma mère dans les yeux.

Je ne pouvais me permettre de dire tout ce que je savais à ma mère. Elle qui vivait dans l'espoir de le revoir, j'étais tout ce qu'il lui resté de lui.

Sachant pertinemment que je n'aurai rien à manger, je me retira, essayant de trouver un livre que je n'ai pas encore lu.