Chapitre 21

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- " c'est une blague n'est-ce pas ? "

Ses yeux se verrouillent aux miens. J'arrive à ressentir sa peine, et ça m'effondre encore plus. Je ne veux pas ça. Je voudrais tellement lui dire que cette maladie est une amère blague, que je ne risque pas de mourir à chaque instant. Malheureusement ce n'est pas ce qui m'arrive et avec un effort surhumain, j'ose enfin lui répondre.

- " Non Jackson. Je me fais opéré dans un mois."

Je baisse la tête, son regard me rend si faible.

- " Putain Mina, tu rigole ?"

Il se recule avant de me montrer du doigt.

- " Tu es malade depuis combien de temps ?

- " cinq mois" chuchotai-je

Il passe ses mains sur son visage. Je me mords la lèvre pour ne pas pleurer, il est énervé et ça se comprend.

Certe je lui ai caché cette maladie mais je pensais que cela aller être la meilleur chose pour nous deux, je ne voulais pas qu'il compte les derniers jours qu'il me reste. Qu'il n'est pas à devoir supporter sa, qu'il n'est pas peur pour mon avenir comme tous mes proches y sont obligés.

Je me rend compte que si cette opération rate je suis condamné, j'en ai presque la certitude.

- " J'y crois pas. Tu pensais me prévenir un jour ou j'étais si insignifiant que tu ne pouvais pas me faire confiance? "

- " Jackson, je n'arrivais pas à te le dire... J'avais peur "

Je le regarde ranger ses gants, sentant déjà que cette discution aller mal finir. Il se retourne d'un coup pour me faire face.

- " Peur que je te laisse tomber c'est ça ? Je n'y crois pas.

Sa réponse m'a fait l'effet d'un coup de poignard. J'avais une lueur d'espoir qu'il puisse comprendre, qu'il me prenne dans ses bras et me rassure.

Sérieusement à quoi je m'attendais ?

Il s'approche de moi, m'observant un instant. Sa tête se mis à balançer de gauche à droite.

- " Ouais c'est ce que tu pensais, bah putain "

Il prend ses affaires et d'un geste vif sort du ring.

- " Jackson ... " soufflai-je

Il ne pouvait pas m'entendre m'appeler, il ne pouvais pas entendre mon coeur se serrer quand je l'ai vu partir, me laissant la en plan, seul sur un ring.

Ayant comme seul conscience le regret, ouais ce regret de ne pas lui avoir dit et le regret de devoir peut être finir cette lutte contre la maladie, seul...

**

bip bip bip

Je somnole petit à petit avant d'éteindre cette objet de malheur.

Un lundi matin, une nouvelle semaine qui commence, le coeur serré.

Deux jours, un week-end entier où il n'a pas pris contact avec moi. Pas un message, aucun appel, ni visite ou bien je ne sais pas une lettre.

J'ai essayer de prendre de l'avant et d'arranger les choses, résultat: je suis tomber trois fois sur la boite vocal de sa messagerie.

peut être qu'il ne veux plus de moi. Je comprendrai.

Qui voudrai d'une cancéreuse qui vis surement la fin de ses jours ?

Il pourrai avoir qui il veux, alors rester avec moi. Je veux aller le voir et lui dire que je comprend, que j'accepte ce choix.

Stay FreedomWhere stories live. Discover now