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— Tu devrais vraiment le lui dire !

— Moi ? Pourquoi moi ? Va z'y toi ! Tu la connais depuis plus longtemps !

— Tu es censée être celle qui est la plus proche d'elle !

— Et toi son amie d'enfance !

Sur le lieu vide, noir, sans lumière qu'était cette pièce au fin fond d'une ruelle abandonnée de tous, deux femmes se querêllaient, illuminées par les seuls écrans d'ordinateurs présents devant elles.

— Yuno-san ! Tu la connais, même si je lui en parle, elle me sourira, me dirait que quand j'aurais des enfants, là je comprendrais, et surtout qu'elle s'en fiche de mes 'conseils'.

Yuno, l'ancienne assistante d'Air-Jet, soupira avant de retourner sa chaise vers son interlocutrice, chuchotant à voix basse.

— Quand Mei était avec moi, pour son stage, je lui es donnée quelques informations pour la mettre sur une bonne route.

— Quoi ?! Mais tu es folle ma parole. Si Yuki découvre ça, elle ne le te pardonnera pas, Sois-en sûre.

— Peut-être, mais la gamine à le droit de savoir, tu ne crois pas ?

— Qui à le droit de savoir quoi ?

Yuno et Missanna, les deux plus vieilles amies de Yuki, se retournèrent sentant un parfum de brèze et quelques particules de feu entourant le petit espace.

— Rien, personne, travail.
Répliqua Yuno, un brin choquée de l'apparition de la blonde.

— Mouais... À d'autre.

— Tu leurs a donné les documents que ce 'Sensei' t'avait demandé ?
Changea de sujet Missanna.

— Oui. Il voulait le portrait de tous les élèves de Yuei. Et des professeurs.

Les deux jeunes femmes se retournèrent en même temps vers la blanche qui s'était adossée au mur adjacent la porte.

— Tu leurs a donné même celui de Mei ?

— Et Shota ?
Finit Missanna.

— Oui. Il ne devait pas avoir de soupçon, alors j'ai fait ce qu'on m'a dit.

— Mais tu es complètement tarrée ma parole ! Tu viens de signer leurs arrêts de mort, à tout les deux !

— Je les connais, Yuno. Et ils n'auront pas à se battre si on règle le problème AVANT qu'ils ne les trouvent. Alors continue tes recherches, tu veux. À 4, on pourrat facilement déjouer son petit plan, à l'autre.

— À 4, comme-si Nasami-san allait pouvoir y faire quelque chose.

— Je lui parlerais, il faut juste que je la retrouve.
Finit Yurika avant de s'en aller, claquant la porte derrière elle, comme à son habitude.

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2 jours plus tards.

La noiraude était dans sa chambre, relisant l'ancienne lettre d'Air-Jet, avant de s'arrêtait vers une partie qui allait sûrement l'aidée pour son entraînement.

—"Tu es quelqu'un de très pointilleuse sur la perfection, ce qui ne te valera que des problèmes tu dois savoir te contenter, il y'a plusieurs choses où tu devras prendre ton temps avant de bien les manipuler, ne soit pas trop dure avec toi-même"

'Trop dure avec moi-même ?'

Elle ne savait comment devait-elle prendre cette critique, mais se promit de toute de même essayer de mettre en pratique ce qu'Air-Jet lui avait écrit.

— Qu'est-ce que tu fais ?
Demanda Shota, qui passait devant la chambre de sa fille.

— Rien, je relisais la lettre qu'Air-Jet m'avait écrit quand j'étais à l'hôpital. Il donne de bons conseils pour les combats et entraînements.

— Tu devrais commencer à t'entrainer physiquement si tu ne veux pas mordre la poussière pendant les épreuves, au lieu de relire encore et encore un même petit bout de papier.

Sur ce, il quitta la chambre de sa fille, et se dirigea vers la sienne, sûrement pour dormir.

'Il à tout de même raison, je devrais commencer l'entraînement si je ne veux pas me ridiculisée comme au championnat'

 「𝙻𝚊 𝚏𝚒𝚕𝚕𝚎 𝚍𝚞 𝚙𝚛𝚘𝚏𝚎𝚜𝚜𝚎𝚞𝚛」BNHAWo Geschichten leben. Entdecke jetzt