Smile and be Happy

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C'était un soir comme ceux où je n'arrivais pas à dormir. Tropde pensées s'engouffraient en moi, il m'était juste impossible detrouver le sommeil. Je me tournais à gauche, essayant de trouver lerepos de ce côté, et puis après quelques minutes, je changeais decôté. Les minutes étaient longues, si longues qu'elles semblaientdes heures dans ma tête. Plus je réfléchissais, moins j'arrivais àdormir. Après plusieurs tentatives inutiles de changements deposition, je me résignais. Je levais ma couverture d'un grand gestebrusque et me levais. Je devais avoir des yeux sous les cernes ...Euh, enfin, des cernes sous les yeux. J'allai vers mon bureau, et aumoment où je voulus m'asseoir, j'entendis frapper depuis la grandeporte d'entrée.

« Toc toc »

Je me demandai qui cela pouvait bien être, à cette heure-ci ! Jeme levais difficilement, appuyé contre le dos de la chaise, ettraînais les griffes jusqu'à la porte du château. Il n'y avaitpersonne à cette heure-ci à part des gardes, s'ils ne s'étaientpas endormis ... Comme j'étais réveillé, autant aller voir. Celapouvait très bien être un passant qui cherchait un abri, tout commeun de ces petits malfaiteurs qui s'amusaient à frapper à la portedu roi. Quels imbéciles ...

Je pris pas mal de temps avant d'arriver à la porte. Et comme jel'avais prédit, les gardes s'étaient endormis, debout. Arg, et bientant pis. Ils devaient avoir le sommeil lourd, très très lourd pourne pas avoir entendu qu'on frappait à la porte.

Je m'approchais de la porte, et ouvris.

« Oui ? C'est pourquoi ? » Demandais-je.J'espère que ce n'était pas un de ces gens qui voulait me vendretoutes sortes de babioles. Je regardai à ma hauteur, et ne vispersonne. D'habitude, j'aime les blagues, mais celle-ci était demauvais goût et sans intérêt.

« Par ici ! » Ma tête me jouait des tours oubien ? C'était peut-être la fatigue après tout. Je voulus fermerla porte, lorsque j'abaissai mon regard. Une petite pouliche sautaitsur place tout en agitant la patte tellement vite qu'on ne la voyaitpresque pas.

« Quoi ? » Fis-je assez méchamment. Aprèstout, une petite gamine m'avait dérangé alors que j'avais la têtedans le postérieur. Elle me fixa, et sa petite tête commença àsortir des mots que je ne comprenais pas. Entre la fatigue et satoute petite voix aiguë, j'arrivais à peine à déchiffrer cequ'elle disait.

« Château grand toi venir sauver copains »voilà ce que j'avais compris. Mais de quoi elle parlait ?

« Je ne peux pas t'aider, désolé. » À cemoment-là, j'espérais qu'elle s'en aille. Mais elle enchaîna :

« Mais ... le grand château du grand Monsieur ... »fit-elle la mine triste.

« Mais de quoi tu parles ? »

« Je pensais que comme vous aviez un grand châteaurigolo, vous pourriez faire rire mes copains ... »

« Écoute petite. Tes copains sont sur le point de mourir? » Lui demandais-je. Si ce n'était pas une urgence, celapouvait attendre. Il fallait que j'essaie de dormir après tout. Unroi fatigué ne peut pas bien penser et s'il ne pouvait pas bienpenser, il aurait plus de chances de faire des bêtises.

« Bah, euh ... non, mais ...! » fit-elle lamine triste alors que je la coupai

« Alors rentrechez toi, et laisse moi tranquille ! Tu vois, le grand Monsieur abesoin de dormir. »

Je voulais claquer la porte, mais elle se coinça dedans. Je nevoulais en aucun cas l'écraser dans la porte alors je stoppai mongeste.

« Oust ! Reviens demain ... » fis-je enbaillant.

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⏰ Last updated: Apr 19, 2018 ⏰

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