XXXVII.

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37.

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C'était une voix d'homme au téléphone. J'étais vraiment tétanisée, je regrettais même d'avoir répondu.

... - C'est qui putain ?

- ...

... - Nayah ?

Comment connaissait-il mon prénom ? C'était peut être un ami de Naïm ? Est-ce que je devais lui révéler mon identité ?

- Comment connaissez-vous mon prénom ?

... - Il est où Naïm ?

- Répondez !

... - Calme, je suis pas le méchant. Je suis un ami de Naïm et faut absolument que je lui parle.

- Heu... Il est au mitard.

... - Putain ! Pour combien ?

- Deux semaines, je crois.

... - *soupir* Ok.

- Attend.

... - Quoi ?

- Comment tu t'appelle ?

... - Pourquoi tu veut savoir ?

- Tu connais le miens.

... - Retient juste Cobra.

Et il a raccroché. Cobra ? C'est un prénom ça ? Bon. Je me demande de quoi il aurait voulu parler avec Naïm surtout que ça avait l'air urgent. Ce n'étais pas juste pour prendre de ses nouvelles. Trop fatigués je finis par m'endormir.


Deux mois et demie plus tard.

Nous sommes en pleins mois de mai. Il fait de plus en plus chaud dans la prison et certains détenus font même des malaises. Je suis maintenant à 6 mois de grossesses, mon ventre est bien rond et assez ressortis. Jusque là personne n'était au courant pour ma grossesse car le directeur me laissait tout le temps enfermés, c'est les gardiens qui m'amenaient mes repas ect... Je n'avais pas le droit aux visites ni de rendez-vous chez le psy. Il avait peur que l'informations qu'une détenue sois enceinte dans sa prison se répande.

Aujourd'hui c'est différent. Je me suis souvent plains au directeur que j'avais vraiment trop chaud et qu'il fallait que je sorte. Ensuite Naïm est allé pousser un coup de gueule dans son bureau puis il a accepté que je sorte.

Je me réveille et m'étire avant de me lever. Maintenant je dors en bas et Naïm en haut. On ne dort plus ensemble tout simplement par ce qu'il est devenu trop difficile de dormir à deux dans un lit une place. Je dors en bas par ce que je n'arrive plus à déscendre les escaliers avec mon ventre.

Naïm - T'as bien dormis ?

- Mhm et toi ?

Naïm - Ouais. Comment ça "Mhm" ?

- Un peu mal au dos mais ça va.

Naïm - Va voir l'infirmière.

- Non c'est bon t'inquiète.

Il descend et me fais bisous sur le front avant d'aller remettre son haut. La sonnerie retentit et la cellule s'ouvre. Je commençais légèrement à stresser. L'infirmière m'avait prévenue que ce ne serait pas facile, qu'il y aurais des insultes, des regards pesant et même des moqueries.

Nayah - Cœur Enfermé IWhere stories live. Discover now