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Je reçu un texto de... Akihiko ? Déjà à quel moment il avait eu mon numéro ? Il avait du le demander à Orlan. "tu peux venir en ville. T'es pas obligée. De akihiko." Bah dis donc il est aimable lui... Et "venir en ville" ? C'est vraiment ultra précis. Je lui demandai plus d'information et il me répondit par un "débrouille toi". C'était vraiment avec cette personne que je voulais sympathiser ?

Je préparai mes affaires rapidement, puis empruntai le couloir de ma maison. Mais mon père m'arrêtai avant que je ne puisse partir.

- Sigrid. Tu vas vraiment sortir avec les notes que tu as eu ? Je veux que tu travaille.

Mince, je me retournai. Pourtant il fallait absolument que je puisse rejoindre Orlan et Akihiko. Sinon ils allaient croire que tout ce que j'avais dis était faux. Et je n'avais aucune envie de décevoir Orlan.

- Mais, je dois aller faire quelque chose de super important et...

- Hors de question. Et je t'ai déjà dis que Zéphyr n'était pas plus importante que tes études.

- C'est pas Zéphyr que je vais voir ! C'est-

- Elle doit faire un exposé sur les poètes du dix-neuvième siècles avec d'autres élèves. Je leur ai demandé d'aller à la bibliothèque.

Je me retournai vers Syria qui nous regardait d'un air interdit. Mon père soupira et se tourna vers moi :

- Tu pouvais pas me le dire ? Bon tu ne rentre pas après dix-huit heure.

Il s'éloigna. Syria m'adressa un mini sourire et tourna les talons à son tour. Ce qu'il vient de se passer est encore plus choquant que la fin d'un Professeur Layton. Syria mentir aux parents ?! Et aussi facilement ?! Je n'allais pas gâcher son acte suicidaire et je filais dehors. Est-ce que son sourire à la fin signifiais qu'elle ne m'en voulait plus ? Je l'espérais fortement.

En arrivant dans le centre-ville, je me plantai en plein milieu. Et maintenant ? J'essayai d'appeler Orlan mais il ne répondit pas. La seule solution qu'il me restait était d'appeler l'autre lèche botte. Au moins lui il décrocha.

- Allo ?

- Salut, dis-je en cachant mon malaise, où êtes-vous ?

- Oh non, t'étais vraiment obligée de venir ? T'avais pas d'autres trucs à faire ?

Je levai les yeux au ciel et pris sur moi pour ne pas m'énerver.

- Désolée. Bon en vrai vous êtes où ?

- Bah Orlan je sais pas mais moi je suis à l'arrêt de bus derrière la forêt. Enfin là où on avait rendez-vous quoi.

Je perdis l'usage de la voix pendant au moins cinq secondes.

- Mais tu m'avais dis en ville !!!

- Bah c'est en ville non ?

- J'avais compris dans le centre-ville !

- Si tu comprend rien c'est pas ma faute.

La conversation coupa, j'avais "accidentellement" raccrochée. En soupirant je fis le chemin inverse. Il y avait intérêt d'avoir un bus dans les dix prochaines minutes, sinon j'allais tuer quelqu'un. Enfin à l'arrêt le plus proche, je lu le panneau. Douze minutes d'attente. Huuum, est ce que la petite fille qui jouait avec son ballon tenait vraiment à sa vie ?

Après douze minutes d'attente, où j'avais surtout réfléchie aux meilleures moyens de tuer une petite fille qui jouait avec son ballon, j'entrai dans le bus. Akihiko allait me le payer. A la fin du trajet il n'y avait personne à l'arrêt de bus. Je rappelai donc akihiko.

AveugleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant