Chapitre 24.

12.5K 1.1K 10
                                    

Assad- Eh bien mon enfance n'était pas si terrible à côté de la votre en réalité, malgré l'absence d'une mère, j'avais toujours mon père qui était présent, à préparer mon avenir et s'assurer que je ne manque de rien, j'ai toujours était gâté, tout ce que je demandai on me l'offrait, mes gens m'obéissaient au doigt et à l'œil, j'étais arrogant, orgueilleux, méprisant, je n'avais pas de problème sauf une restriction de liberté, mon père ne voulait jamais que je sorte du palais, il avait peur pour moi que je me fasse kidnappé, tué ou harcelé.

Akila- Et il a tout à fait raison, le monde extérieure regorge de plein danger, j'ai moi même mis beaucoup de temps pour apprendre à me défendre contre les hommes qui tentaient de m'agresser ou me kidnapper.

Le visage d'Assad se crispa subitement de colère. Si il savait chaque identité de chaque personne qu'il avait tenté de faire du mal à sa belle, il aurait commis un massacre dans son propre pays. Rien que de l'imaginer porter une arme, le mettait dans tous ses états. Mais dorénavant c'était différent, il se promit que plus jamais il la laisserai porter ne serais qu'une petite lame. Le prince souffla nerveusement puis serra son étreint autour d'Akila.

Assad- Qui t'a appris à te défendre d'ailleurs ?

Akila- Des amis de Saffyna, ils m'ont apprit le maniement d'une dague, du tir à l'arc et d'une arme à feu ainsi que du self-défense.

Assad- De base les femmes sont fragile quand il s'agit de violence, n'as tu jamais eu peur de blessé un homme ? L'interrogea d'un air admiratif

Akila- Mon humanité... s'est éteinte en même temps que Saffyna, lorsqu'un danger se dresse face à moi, je ne cherchai ni à fuir, ni à réfléchir, ceux qui tentaient de m'agresser recevaient que ce qui méritait, c'est à dire ma dague, ainsi ils ne revenaient jamais mais ce n'est plus important maintenant, j'aimerai savoir pourquoi êtes-vous devenu un guerrier alors que vous n'étiez pas obligés ? 

Admiré par tant de courage, il esquissa un léger sourire mélancolique puis prit sa main pour la porter à ses lèvres avant de reprendre son histoire. Le prince ne remerciera jamais Dieu d'avoir pu autant protéger Akila de ces êtres infâmes ainsi il se sentait davantage soulager et redevable à Saffyna de lui avoir pu transmettre l'art de se défendre. Grâce à cela, la jeune femme à pu survivre jusqu'à le rencontre mais à partir de maintenant, Assad prendra les commandes en mains et quiconque s'approchera de sa belle, il le payera fois mille, se jurait-il d'un regard noir et déterminé 

Assad- Un jour le pays était en crise économique et le palais se faisait attaqué par des pays voisins qui voulaient prendre le contrôle du trône. J'étais fragile, faible et vulnérable à ce moment là. Un moment l'un d'eux avait faillit tuer mon père devant moi mais il n'est pas arrivé à bout puisque j'ai agis avant qu'il arrive à terme, l'idée de perdre également mon père m'étais insupportable et ce fut à cet instant là que j'étais subitement aveuglé par la colère alors je tuais tout ce qui se trouver en travers mon chemin, les soldats de la garde royal en étaient même terrifiés, ils voyaient en moi un démon à la place d'un homme. Quand la bataille fut fini, j'ai décidé de prendre les commandes le temps que père se rétablisse, j'ai redressé le pays, apprit à me battre et devenue le commandant d'une grande armée, les guerres m'ont beaucoup enseigné, j'ai su m'endurcir, à prendre du recule et gagner en autorité. Mes gens ne me reconnaissaient plus, je suis devenue impulsif, froid et repoussant mais cela m'importait peu, le pays avait besoin d'une personne pour la protéger et la redresser ainsi j'était la personne qu'il fallait. Raconta-t-il d'une voix très grave

Akila- Votre histoire est impressionnante, vous avez été courage et très brave avec votre père, je suis vraiment fière de vous... n'importe quel femme le serai... seulement je ne comprends pas pourquoi vous les évitez... Demanda t elle, étonnée

La danseuse masquée.Where stories live. Discover now