Jour mortifère

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Jour mortuaire qui s'évade en ce monde,
Celui dont l'ombre paraît si immonde.
A chaque pas, l'allure se ralentit,
Comme pour bien reprendre son souffle,
Sa parole avide s'évanouit,
Pour s'évacuer dans un certain souffle.

C'est sans doute cet éternel soupir,
Qui s'évade de nos corps tant meurtris,
Ce qui efface tous nos sourires,
Et déjà notre humeur s'assombrit.
Les ténèbres saisissent nos esprits,
Animent nos coeurs d'un mal infini.

Cette noirceur se développe et croît,
Et notre être se replie sur lui-même.
De ces abysses, s'en extrait parfois,
Il ne cesse de renier ce qu'il aime.
Le noir devient sa teinte préférée,
Car elle ne renvoie à aucune vitalité.

Peu de gens peuvent voir ce jour impur,
Qui est perçu par tous comme une injure.
Mais il apparaît comme une évidence,
Que ce jour manque de beaucoup de chance.
Et chacun le vit une fois dans sa vie,
Jour durant lequel on bascule vers la folie.

Ce jour semble infini voire éternel,
On ne sait s'il possède une réelle fin,
Il renvoie à notre ennui éternel,
Essayant de nous faire voir ces dessins.
Voir que notre vie est toujours belle,
Parfois elle nous blesse et arrache notre fin.

Tous ces tourments et ces craintes qui s'emmêlent,
Finissant par pervertir nos dessins.
Et la danse aux allures éternelles,
Heurte la Mort achevant son Destin.

Les rêves d'une vie Where stories live. Discover now