Chapitre 24

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-Tu sais Emma, en ce moment ma vie est compliqué à cause de mon état de santé, je suis de plus en plus malade et cette greffe tombe à pic car je ne sais pas si j'aurais réussi à me battre encore longtemps. Ce donneur inconnu m'a sauvé la vie et je lui en serais éternellement reconnaissant. Des saignements de nez comme celui d'aujourd'hui j'en ai déjà fais avant mais jamais je n'avais vomis du sang. Ça m'a fait peur et ça m'a fait réfléchir sur plusieurs choses. La vie est trop courte pour se priver des plaisirs que nous offrent la vie, et je suis sûr d'une chose quand je suis avec toi j'oublie ma maladie et le fait que je pourrais quitter ce monde d'un moment à l'autre.

Je fis une pause dans mon récit pour voir si elle suivait ce que je lui disais, mais quand je levais les yeux sur son visage humide, mon cœur se serra douloureusement. Je la fis se rapprocher de moi et pris l'une de ses mains et avec mon autre main j'essuyais ces larmes sur ces joues.

-S'il te plaît ne pleure pas, ça me déchire. Ce que j'essaye de te dire c'est que maintenant que je sais que je vais guérir, je veux profiter de la vie, et je pense que je veux profiter des instants magiques qui me seront offerts avec toi, tout simplement parce que je t'aime comme un fou. Je suis entrain de tomber amoureux de toi. Ta présence me redonne le sourire, mais ton absence me fait encore plus souffrir que cette foutue maladie.

-Mais...tu as dis que tu...voulais qu'on soit meilleurs amis, tenta-t-elle de dire entre deux sanglots.

-Des foutaises, je ne t'ai pas dis mes vrais sentiments parce que je ne voulais pas que tu sois amoureuse d'un malade qui avait très peu de chance de survivre. Mais maintenant je voulais t'avouer ce que je ressentais, certes au risque de me prendre un râteau de ta part mais même si c'était le cas je t'aurais parlé à cœur ouvert et je ne regretterais pas si tu ne ressens pas la même chose, je comprendrais tout à fait.

Je m'arrêtais une nouvelle fois en attendant une réaction quelconque mais rien ne vint sur le moment. Toutefois ces larmes avaient arrêtés de couler sur ce visage angélique. Puis sans m'y attendre des lèvres douces et sucrées s'abattirent brutalement sur les miennes.

-Waouh, je ne m'y attendais pas. Euh est-ce que ça veut dire que...que euh.

C'était la vérité je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'embrasse, elle était pleine de surprise.

-Ça veut dire que je ressens la même chose que toi idiot. Je suis aussi en train de tomber amoureuse de toi.

-Ça veut dire que tu veux bien me supporter en tant que petit copain ?

-J'arrivais déjà à te supporter en ami alors oui, je vais y arriver.

Elle me fit un sourire taquin, ce qui me fit rire. Mon bonheur était à son maximum, j'allais enfin avoir un rein, ma famille m'entourait dans cette épreuve et le plus beau dans tout ça, la femme que j'aimais m'aimait en retour. Mon cœur était remplit d'amour. Je pris ses joues entre mes mains et posai un doux baiser rempli de tendresse et d'amour sur ses lèvres. Nos bouches qui jouaient ensemble ne furent pas perturbées quand la porte de ma chambre s'ouvrit. Mais quand un ensemble de rire se fit entendre cela m'obligea à relever la tête et à tomber sur nos amis qui étaient pliés de rire.

-Bah c'est pas trop tôt les amoureux, on y croyait plus.

Emma s'écarta légèrement de moi quelque peu mal à l'aise d'avoir été prise en flagrant délit, moi ça me faisais bien rire.

-Comment ça c'est pas trop tôt ?

-Bah oui vous faisiez que de vous tourner autour sans faire le premier pas alors que vous nous parliez toujours de l'autre, ça devenait gonflant à la fois, rigola Corentin.

-C'est clair, Emma nous parlait tout le temps de toi Kelvin, elle n'arrêtait pas de nous dire à quel point tu étais adorable, dit Jessica.

-Kelvin tu étais exactement pareil qu'Emma. Vous êtes pas croyable tout les deux mais au moins voilà une bonne chose de conclue. Sinon on peut rester ou vous voulez continuer à vous bécoter ? Nous nargua Antoine.









L'amour maladifOù les histoires vivent. Découvrez maintenant