L'amour n'a pas d'âge : ~ Chapitre 27 :

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La brise fraîche et légère du matin caresse doucement mon visage m'obligeant à ouvrir les yeux. Les souvenirs de ma nuit passée avec Liam me reviennent en tête et je ne peux que sourire bêtement en y repensant. Je tâte de la main le lit et remarque que mon homme n'y est plus. Je récupère le drap de la couette pour couvrir mon corp nu et me redresse en baillant. Liam est de dos, portant un simple caleçon et affairé en cuisine. Je le regarde faire et ne fait aucun bruits. Il se tourne alors dans ma direction pour déposer un oeuf au plat dans une assiette avant de lever les yeux vers moi et de me faire un grand sourire. Il saisit le plateau qui est posé sur la table et vient le déposer à mes côtés sur le lit.
"Salut mon ange."
Il se penche vers moi pour déposer ses lèvres sur les miennes. Qu'est ce que je donnerai pour me réveiller tous les matins de cette manière là.
"Salut toi, je dis.
- Tu as bien dormis ?
- Après cette nuit passée avec toi je ne pouvais que bien dormir.
- Tu ne regrettes pas ?
- Absolument pas, c'était génial.
- Content que ça t'ait plu."
Liam m'embrasse une nouvelle fois pour se lever ensuite et retourner dans la cuisine.
"Tu devrais manger Lexy, j'ai préparé tout ça exprès pour toi.
- Tu sais que tu n'étais pas obligé, des tartines de confiture m'auraient suffit.
- C'est la première nuit que nous passons ensemble, il fallait bien marquer le coup.
- C'est vrai, tu as raison.
- Au fait, que comptes tu dire à tes parents si ils te demandent où tu étais cette nuit ?
- J'inventerais quelque chose ou je leur dirais simplement que j'ai passé la nuit chez Beca.
- Préviens d'abord Beca dans ce cas.
- Ne t'inquiète pas, je le ferais.
- Je suppose que ma question ne sert à rien vu que c'est ta meilleure amie, mais elle est au courant ?
- Ça fait un petit moment qu'elle le sait. C'est d'ailleurs avec elle que je parlais de l'histoire de Uma lorsqu'elle était encore dans nos vies.
- Ça fait quand même pas mal de personnes au courant.
- Pas autant que ça, il n'y a que Alec, Agnès et Beca.
- Et Uma, Justin même Simon Cowell est au courant puisqu'il nous a vu nous embrasser.
- Et tu crois que ça a une quelconque importance ?
- On en sait rien sur ce qu'ils seraient capables de faire Lexy.
- Tu t'inquiètes vraiment pour rien et surtout au mauvais moment. C'est Noël Liam, sourit ! Aller viens avec moi, j'ai envie de profiter de toi un maximum avant de devoir partir."
Il vient s'installer à mes côtés afin de me prendre dans ses bras. Je me positionne contre son torse en faisant attention de ne pas me découvrir. Je récupère quelques fruits rouges que je viens mettre en bouche. Que c'est bon. Je pourrais en manger encore et encore tellement ce goût me fait voyager.
Les minutes passent, plus longues les unes que les autres. Nous profitons de l'autre au maximum. C'est quand Liam commence une descente de baisers dans mon cou que mon portable se met à sonner. Je me lève du lit gardant le drap autour de ma taille et ris aux gémissements d'agacement de mon homme. Je récupère mon portable posé sur la table de la cuisine et remarque qu'il s'agit de ma soeur.

~Conversation Téléphonique~
"Moi : Allo ?
Aby : Lexy ? Où es-tu ?
Moi : Je suis chez Beca.
Aby : Qu'est ce que tu fais chez elle ?
Moi : Et bien j'ai passé la nuit avec elle. Tu ne te souviens plus de la soirée d'hier pas vrai ?
Aby : J'admets que mes pensées sont encore embrumées mais ça va !
Moi : Toi qui dis ne jamais boire."
Je ris.
"Aby : Ne te moques pas... Mais à cause de ça on est en retard.
Moi : En retard pour quoi ?
Aby : La soirée de Noël en famille peut être ?
Moi : Mince ! J'ai complètement oublié !
Aby : Et bah je vois que toi aussi tu ne te souviens plus de grand chose.
Moi : Ah non c'est complètement différent. Bon, comment on fait ?
Aby : Pour commencer tu ramènes tes fesses à la maison, on a plein de boulot.
Moi : Je suppose qu'on ne sera que toutes les deux ?
Aby : J'avais envie de faire plaisir aux parents pour qu'ils ne s'embêtent pas après le boulot.
Moi : Tu as raison. Et bien dans ce cas j'arrive.
Aby : T'embrasses Beca de ma part et tu bouges !
Moi : Bien chef !"
~ Fin de la Conversation Téléphonique~

Je pose à nouveau mon portable sur la table et me tourne vers Liam qui m'observe.
"Tu vas devoir partir ? il demande.
- Le devoir m'appelle.
- Et si je te dis que ton devoir c'est de rester dans ce lit avec moi ?
- J'adorerais et tu le sais, je dis en m'approchant de lui, mais je ne peux pas laisser ma soeur gérer seule les préparatifs de ce soir.
- C'est bien dommage.
- Tu n'as pas des choses à faire toi ? Profiter de ta famille en cette fête de Noël.
- Chez les Sazzo ce n'est pas comme chez vous, on ne passe pas toute une journée entière à préparer un dîner pour qu'il soit parfait. On improvise ! Même si notre soirée n'est pas accompagnée de bon vin rouge, de foie gras et de dinde on s'en fout. Ce qui importe le plus c'est le moment que l'on vit ensemble. Bon après je ne vais pas te dire que passer une soirée entière avec Justin c'est génial mais, le plus important c'est ça.
- Ouais, je comprends.
- Après il est vrai que nous ne pouvons pas comparer ta famille à la mienne, elles sont toutes deux très différentes.
- C'est vrai que mes parents veulent à chaque fois que tout soit comme ils l'ont prévu.
- C'est ce qui fait le charme de la famille Rivera.
- Le charme ? Tu en es sûr ?
- Et bien oui, chez vous tout est carré, même tiré par les cheveux. On ne peut pas faire d'erreurs avec vous.
- Wow, tu décris ça comme quelque chose d'horrible, je ris. J'admets que ma famille n'est pas toujours facile à vivre, mais bon, je leur pardonne.
- Je m'y suis habitué au final, et puis il le faut bien.
- Pourquoi ça ?
- Je dois me faire accepter par ma future belle famille enfin.
- T'es con.
- Tu ne veux pas que ça arrives ?
- Redis le moi dans quelques années.
- C'est d'accord.
- Du coup, tu vas revoir Cole ?
- Normalement oui, si il n'y a aucun changement.
- Tu me l'as peut être dis, je ne sais plus, il a des enfants ?
- Il a une petite fille oui, de deux ans.
- Donc tu es tonton, c'est magique. Comment s'appelle-t-elle ?
- Jessica.
- C'est mignon comme prénom.
- Elle l'est également.
- Donc tu vois, ta soirée n'est pas ratée.
- J'aurais quand même aimé que tu sois là, il annonce en collant mon corps au sien.
- Peut être mais ce n'est pas possible.
- T'es sûr qu'on peut pas le dire à tout le monde ?
- Certaine Liam. Faut que j'aille me rhabiller sinon Aby va me tuer."
Je quitte son étreinte pour récupérer mes affaires et m'enfermer dans la salle de bain. Je rince mon visage et attache mes cheveux en une queue de cheval serrée avant de remettre ma robe. Je sors de la salle de bain pour récupérer mon manteau et m'emmitoufler dedans avant de tourner mon regard vers Liam.
"Aller, j'y vais.
- Attends, faut que je te donne quelque chose."
Je le regarde se lever et fouiller dans le tiroir de sa table de chevet. Il en ressort un objet métallique comme des clés.
"Tiens, le double des clés de mon studio.
- T'es sur ?
- Pourquoi je ne le serais pas ? Je te fais confiance et tu es ma copine.
- J'en prendrais soin."
Je les récupère pour les ranger dans ma poche de manteau. Liam vient glisser ses mains au niveau de ma nuque et dépose ses lèvres sur les miennes. Je profite de ce dernier baiser avant de m'écarter et de commencer à descendre les escaliers du studio. Arrivée en bas je fais en sorte qu'un maximum de mon corps soit mis au chaud dans ma doudoune noire. Je marche tranquillement dans les rues de ma ville, grelottant légèrement. C'est à un croisement que je croise le regard d'une personne qui m'est étrangement familière. Je m'arrête un instant et regarde à nouveau. Je n'ai pas rêvé, c'est bien Uma qui me sourit. Quelle vision d'horreur. Je continue mon chemin en accélérant le pas pour me dépêcher de rentrer à la maison. Idiote comme je le suis je remarque que j'ai oublié mes clés dans ma chambre. Je sonne alors à plusieurs reprises à la porte de notre imposante maison. J'entends ma soeur qui râle derrière la porte et qui pousse un jurons en marchant sur quelque chose. Elle m'ouvre la porte les sourcils froncés.
"Ah bah c'est pas trop tôt ! elle s'exclame.
- J'ai fais aussi vite que je pouvais.
- C'est pas le moment pour les explications Lexy, je suis en galère."
Elle me fait signe de me dépêcher d'entrer, ce que je fais, avant de découvrir mon chez moi sous un autre angle. Des boules de couleurs diverses sont éparpillées sur le sol tandis que des guirlandes sont posées emmêlées sur les escaliers. Je pose mon manteau sur le porte manteau et ris de la situation.
"Je sais que Noël est une grande fête dans la famille mais te voir stresser pour ça c'est trop drôle.
- Lexy, s'il te plaît !
- Pardon. Dis moi ce que je dois faire.
- Pendant que je décore la maison il faut que tu t'occupes du sapin.
- Je m'en charge."
Je récupère un sac encore rempli de décorations de Noël pour l'installer dans le salon et faire face au sapin terne et sans couleurs. Je m'attaque donc aux préparatifs et alterne entre la couleur rouge et dorée. Je sais que ma mère aime beaucoup lorsque le sapin est assez chargé, lorsque tout brille de milles feux. Après une respiration je décide d'accélérer le pas et des faire de ce sapin l'un des plus beaux.
Les minutes passent et j'ai l'impression que le sapin ne se rempli pas. Comme chaque année mon père en achète un beaucoup trop gros et grand. Il ne pense pas aux personnes de petites tailles comme moi qui sont obligées de monter sur une chaise. Aby entre alors dans la pièce avec une tasse de chocolat chaud.
"Tiens petite soeur.
- Ma sauveuse !"
Je récupère la tasse et prend quelques gorgées. Que ça fait du bien.
"Le sapin commence à prendre forme, elle dit.
- Tu parles, j'ai l'impression que plus j'en mets et moins il y en a dessus.
De toute manière il ne me reste qu'à allumer les décorations de dehors et j'ai fini. Je te donne un coup de main ensuite. Je suis certaine qu'à deux nous irons plus vite.
- Tu sais à quelle heure papa et maman ont dit que la famille arrivait ?
- A 18h. Il nous reste donc 5h, nous sommes juste.
- Comment ça juste ? On ne va pas mettre 5h pour décorer un peu plus de la moitié d'un sapin.
- Il faut aussi qu'on s'habille.
- Oh non... Aby qu'as tu préparé ?
- Tu verras tout à l'heure. En attendant la pause est terminée, au boulot !"
Elle sort du salon en vitesse pour finir ce qu'elle a à faire. Je redoute ce qu'elle a préparé, avec elle on peut s'attendre à tout. Je retourne à mon occupation et décide de finir coûte que coûte ce fichu sapin.
L'après midi passe et grâce à l'aide de ma soeur le sapin est presque finit. Aby est tellement à cran sur cette fête qu'elle n'à pas voulu que l'on grignote ce midi, mon ventre cris famine depuis plusieurs heures maintenant. Notre sapin fait plaisir à voir. Je m'avachis sur le canapé pendant que ma soeur se démène pour glisser l'étoile sur la plus haute branche du sapin.
"Courage Aby, tu y es presque !
- Tu peux pas me donner un coup de main ?
- Je te soutiens moralement, je dis en levant le poing.
- Hum... Ah ! Ça y ai !"
Elle descend de l'escabot, triomphante.
"Pas le temps de roupiller Lexy. Il est 16h30, on a encore 1h30 devant nous pour nous faire belle.
- Oh, rien que ça ? je dis avec ironie. Laisse moi manger quelque chose avant que je fasse un meurtre.
- Ok, ok. Il doit rester du riz dans le frigidaire.
- Merci mon dieu !"
Je saute du canapé pour me diriger vers la cuisine en restant bouche bée devant les décorations faites par ma soeur. Une guirlande argentée est enroulée autour de la rampe de l'escalier tandis qu'une couronne de boules de couleurs décore la porte d'entrée. Mon arrivée dans la salle à manger se fait encore avec surprise. La table est magnifiquement décorée des couleurs de Noël à savoir le rouge et le vert. Sans plus admirer la décoration je fonce vers le frigo pour remplir mon ventre affamé. Je m'assois sur la table de la cuisine et savoure avec délectation mon plat. C'est quelques minutes après que ma soeur débarque avec deux protèges costumes sur des cintres. Elle les dépose sur la table et me fait face les mains sur la taille. Je la regarde dans l'incompréhension la plus totale en mangeant mon riz.
"Voici nos tenues.
- Mais encore ? Tu ne m'as rien montré là, Aby.
- Deux petites secondes."
Elle ouvre un premier protège costume et je peux apercevoir la couleur rouge de la robe. Une fois la tenue sortie, je ne peux que rester bouche bée.
"Wow, elle est magnifique.
- Celle ci c'est la tienne. La mienne est à peu près la même à un détail près c'est qu'elle est plus longue au niveau des jambes."
La robe est rouge, simple, mais du coton blanc surplombe les manches, le haut du bustier et le bas de la robe.
"Je suppose qu'il y a des bonnets avec.
- C'est exact !"
Ma soeur me fait sourire lorsqu'elle sort les deux bonnets de père noël.
"Tu n'as vraiment pas fais les choses à moitié.
- Tu me connais Lexy.
- Merci, en tout cas.
- Pour ?
- Pour la robe.
- Tu pourras remercier Agnès.
- Agnès ?
- C'est sa mère qui a confectionné les robes.
- Wow, alors là j'en reviens pas."
Elle me sourit.
"Tu vas te préparer ? elle me demande.
- J'y vais."
Je débarrasse mon assiette de riz, récupère ma robe et monte dans ma chambre. Je file sous la douche pour finaliser au plus vite ma tenue. C'est en musique que les étapes de ma préparation ce font. Je commence tout d'abord par le maquillage, mes cheveux, ma robe, mes bijoux et mes talons. C'est précisément à 17h43 que je regarde l'heure sur mon portable quand je pense avoir finit. Mes parents sont arrivés il y a une petite heure et tout ma famille arrive progressivement. Les parents de mon père seront là, mais également son petit frère, le père de ma mère, ses deux grands frères jumeaux et sa petite soeur.
Je descend les escaliers pour me diriger vers le salon là où les trois quart de ma famille m'attendent. Ils m'adressent tous un immense sourire et je viens faire un câlin à chacun d'entre eux.
"Mais c'est que vous vous êtes faites toutes belles ce soir mes petites filles, dit Nono le père de ma mère.
- Comment tu vas Nono ? Ça fait un petit moment que l'on ne t'à pas vu.
- C'est peut être parce que vous ne venez plus me voir.
- Cela ne veut pas dire que l'on ne pense pas à toi, dit ma mère.
- J'espère bien."
Je souris et me tourne vers mon jeune oncle, le petit frère de mon père.
"Salut Tonton, je dis en souriant.
- Ne commences pas Lexy. Tu sais que je n'aime pas quand tu m'appelles comme ça, ça me vieillis.
- Mais c'est peut être parce que tu commences à avoir les cheveux gris.
- Quoi ? Impossible. À même pas 30 ans je ne peut être qu'en pleine forme.
- Je ne serais pas aussi serein à ta place, lance Aby.
- Enfin les filles, laisser le un peu tranquille ce pauvre Henry.
- Ne t'en fais pas Madeleine, ce n'est qu'un jeu entre nous, répond notre oncle."
Mes grands parents rient tandis que nous continuons de nous raconter nos vies en attendant l'arriver de mes oncles et de ma tante.
"Papa, dit ma mère, tu as des nouvelles des jumeaux ? Je n'arrive pas à les joindre.
- Oh... Ne t'en fais pas ma fille, si Michael et Charles ne répondent pas c'est qu'ils sont tous les deux au volant.
- Je viens d'avoir un message de tata Lisa, annonce ma soeur, elle devrait être là dans moins de dix minutes.
- Tout le monde arrivera ici sans encombres vous verrez, dit grand-mère."
La soirée se passe dans la joie et la bonne humeur. Nous rions tous ensemble et passer une soirée comme celle ci avec des êtres qui me sont chers me fait du bien. La nuit est tombée il y a bien longtemp lorsque mes parents décident d'apporter les cafés dans le salon pour ouvrir les cadeaux. Le petit garçon de ma tante Lisa, Zac, est tout excité et ne cesse de demander à sa mère quand est ce qu'on ouvre les cadeaux. Je ne reconnais même plus mon salon lorsque je vois à quel point il est rempli. C'est à peine si on peut poser un pied par terre. C'est lorsque tout le monde est bien installé que Zac se dépêche de faire la distribution. Ce petit garçon de 7 ans m'a toujours fait rire. Il y a une règle dans la famille qui dit que chacun ouvre ses paquets les uns après les autres en commençant par le doyen, c'est à dire Nono. Notre petit rituel se fait alors, accompagné de remerciements et de sourire tandis que Zac joue déjà avec ses petites voitures. Les minutes passent et chacun est admiratifs devant les cadeaux des autres. Voilà mon tour. Cinq cadeaux me font face, de différentes tailles chacun. Je commence par le plus petit. Il s'agit d'une gourmette en argent sur laquelle est gravée un mot : Uncover. Je devine immédiatement qu'il s'agit du cadeau de ma soeur. Je ne peux que la serrer dans mes bras pour la remercier. Le cadeau suivant est de la part de Nono. Une magnifique boîte remplie de chocolat à différents goûts me fait face.
"Je crois me souvenir que le chocolat est un de tes péchés mignons, annonce Nono.
- Tu n'as pas oublié, je souris."
Les cadeaux continue de défiler comme une paire d'escarpins beige, un voyage d'une semaine dans une destination de mon choix ainsi qu'un magnifique ensemble de vêtement type militaire. J'ai tout de suite reconnu ce signe car mon oncle Henry est militaire. Et voilà, tous mes cadeaux sont déballés et j'en reste des étoiles pleins les yeux.
"Ce n'est pas encore fini pour toi, me dit mon père, il te reste encore notre cadeau à ta mère et à moi.
- Tu vas être étonnée Lexy, annonce Aby.
- Ne bouger pas je reviens."
Mon père se lève et quitte le salon pour aller chercher le fameux cadeau.
"Qu'est ce donc que ce mystérieux cadeau ? demande Michael.
- Patience mon cher frère, dit ma mère."
Mon père débarque alors dans le salon tentant de dissimuler son cadeau qui paraît assez énorme. Et c'est quand il le place face à lui que les larmes me viennent aux yeux. Je me lève, émue, et viens me glisser dans les bras de mon père. Vous vous demandez peut être pourquoi est ce que je réagis comme ça. Et bien... c'est parce que le cadeau de mes parents est une guitare. Mon père me serre contre lui. Alors là, si je m'attendais à ça. Jamais j'aurais pu penser que mon père accepte le fait que je puisse chanter. Je me retire de ses bras et l'embrasse sur la joue avant de récupérer l'étui noir qu'il me tend.
"Alors là il va nous falloir des explications, nous dit Charles.
- Je suis d'accord, continu Henry.
- Moi je suis déjà au courant, annonce grand mère.
- Ah bon maman ? demande mon père.
- Et bien oui, lors de votre week-end de passage au début de l'année, j'ai eu l'honneur d'entendre ma petite fille chanter.
- Tu chantes ? me demande Lisa.
- Elle compose ses propres chansons, nuance, déclare Aby.
- Nous voulons une démonstration dans ce cas, annonce Nono.
- Pourquoi pas, dit mon père."
Il m'adresse un sourire. C'est fou comme la situation a changé depuis quelques temps. Je suis heureuse que mon père ait compris que la musique fait partie de ma vie.
Je défait le ruban de l'étui et ouvre avec délicatesse la boîte qui me sépare de la guitare.
"C'est... une Martin&Co. Elle est magnifique."
Je la caresse du bout des doigts avant de la sortir et de la prendre en main. Je commence à jouer quelques notes en l'accordant, observée par ma famille.
"Nous ne savions pas que tu t'y connaissais autant, annonce ma mère.
- J'ai fais quelques recherches il y a quelques années. Et je peux dire que la manière dont tu joues dépend de la guitare que tu possèdes.
- Tout ça est bien intéressant ma nièce mais, tu ne voudrais pas nous jouer un petit quelque chose ? demande Henry.
- On t'écoute, dit grand père."
Je gratte les cordes de ma guitare et commence à chanter ma toute première composition, Helplessly. Voir tout ces sourires me donne confiance en moi. Je remercie le ciel d'avoir des personnes comme celles ci à mes côtés au quotidien.

L'amour n'a pas d'âgeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora