préface

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Pdv izuku

"Rêver n'est pas une mauvaise chose"
"Tu ne peux devenir un héros sans alter"
"Tu peux toujours travailler à la police"

Ces trois phrases résonnent encore et toujours dans ma tête. Ces trois phrases qui encore aujourd'hui détruisent mon rêve. Ces trois phrases si faciles à prononcer pour lui...et si dur à encaisser pour moi. Je crois que...ce jour là, quelque chose de précieux c'est brisé en moi.
C'est ce que l'on appel l'envie de vivre non ?

Je lève doucement mon regard vers le plafond...tellement sombre et dépriment ...un peu comme les paroles de cet homme que j'adulais tant il y a dix années de là. M'enfin de l'eau a coulé sous les ponts depuis et aujourd'hui, j'ai enfin retrouvé le sourire; une raison de vivre.

Et c'est sur ces sombres souvenirs que je décide enfin à me lever.
Je me traîne lentement jusqu'a la cuisine afin de me faire un café, question de tenir debout au moins ce matin. Après avoir engloutie celui-ci je prépare un plateau repas digne de ce nom pour un petit dejeuner, jus de fruit; toasts; vienoiseries...pffff qu'est ce que ça me gonfle de faire ça sérieux. Mais j'entend d'ici les reproches de l'autre crétin si je ne le fait pas.

Mon plateau en main je traverse donc mon petit appartement que je suis ma fois plutôt fière d'avoir déniché, de pour son prix et son isolement. Rien ne vaux qu'un logement éloigné de tout ces citadins bruyants et de tous ces héros frimeurs avides d'argent et de gloire.

Je m'arrête devant la porte et toque un coup question de signaler ma présence, c'est un profond silence qui me répond. J'entre donc dans l'obscurité de la pièce, pose le pleateau repas et observe le corps échoué se trouvant sous mes yeux, un corps pâle, immobile, vide et silencieux. Il est mort.

Innocent Where stories live. Discover now