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On est samedi , c'est le beau temps donc on a prévu avec Aïssa et Omar d'aller pique-niquer à la rivière du village sur les sables émouvants.
...

Avec comme menu des hors d'œuvres aussi des piles de sandwichs, dans lesquelles les biscuits de mer remplaçaient les fines tartines de pain anglais; entre deux tranches de biscuit, qui malgré leur dureté, ne résistaient pas aux dents d'Omar. J'avais ingénieusement glissé de minces lanières de<< corn-beef>>, sorte de bœuf salé, qui tenait place du jambon.

Qui peut dire mieux on a bien manger.

Aïssa: Ça vous dirait de nager.

Omar: Super je suis partant.

Moi: Je préfère rester ici.

Omar: Allez s'il te plait Haby accompagne nous.

Aïssa: Oui oui ça sera super amusant.

Moi: OK allons y.

Avec Omar nous enlevons nos fringues pour ne plus porter que des sous vêtements et Aïssa garde les siennes, histoire de réputation.

(Apparemment tout le monde nage dans cette rivière en gardant leurs fringues.
Selon eux nager en sous vêtements est comme une exposition).

Omar: Allez 1...2...3 et c'est parti.

Nous fîmes des superbes plongeons digne de vrais acrobates.

Moi: Waouh Aïssa j'adore cette rivière et puis ça fait un bye que je n'avais pas nager.

Elle: N'est ce pas? Tu peux venir ici de tant à tant, c'est un endroit pour se détendre.

Moi: OK merci

Elle: C'est normal.

Je discute avec Aïssa quand je vois Omar avancer de plus.

Moi: Omar n'avance pas trop c'est profonds là-bas.

Il ne m'écoute pas et avance. Il n'est qu'un  enfant et vu sa petite taille s'il n'arrête pas ça tout de suite il va se noyer.

Aïssa: Omar arrête d'être têtu et reviens.

Lui: Mais il ne m'arrivera rien j'ai l'habitude de nager dans les piscines à Paris.

Aïssa: Mais c'est très différents d'ici... Oh non viens Omar.

Moi: Mon petit cœur écoute moi l'eau est en train d'atteindre ton ventre, essaie de revenir.

Lui: OK j'arrive.

Aïssa: Fais vite

Lui: Mais je ne arrive pas la force de l'eau est trop grande.

Moi: S'il te pas tu peux aller demander de l'aide dans la bourgade? Ce endroit est vide, personne pour nous aider.

Aïssa: D'accord j'y vais.

L'eau lui remonte au cou, j'avance vers lui pour le sauver.

Moi: Au secours il y'a t'il quelqu'un.

Juste un centimètre nous séparaient mais il commençait à se noyer.

Moi: A l'aide sniff sniff Aïssa viens vite Omar se noie
Omar s'il te plaît reste calme ça va aller.

Je ferme les yeux pour faire des prières.
Je les rouvre quand je ne vois personne.

C'était il noyé pour de bon?

Je pleure tout les larmes de mon corps

Moi: Omar... Omar... Mon petit cœur répond moi. Mon chou s'il te plaît ne me quitte pas comme l'ont fait papa et maman.

Mon petit villageoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant