Game On • Presnel Kimpembe

Chapitre 3

Mais quelle salope, pourquoi elle a fait ça ?!

J'essayais d'ouvrir la porte mais la pute elle avait bien coincé quoi.

Sans issue, je me retournais et regardais Presnel. Il levait les bras.

Presnel - Me regarde pas comme ça, c'est ta copine.

Il riait légèrement et croisait ses bras.

Presnel - Fais pas genre t'es énervée, t'es contente en vrai.

Il commence à me gonfler.

Presnel - Ça faisait longtemps, Maya.

Il avait maintenant une voix plus sérieuse. Mais putain Leana, pourquoi ?!

Presnel - Je te parle quand même, je fais pitié à parler tout seul là.

Moi - Bah au moins ferme ta gueule.

J'essayais d'ouvrir la porte encore une fois, pas de réponse.

Presnel - Abandonne frère, elle nous a bloqué.

Moi - Merde !

Je mettais un coup de pied sur la porte et laissait tomber.

Presnel - Wesh tu veux fuir, on dirait je suis une menace.

Moi - Au nom, tu m'énerves, arrête de parler.

Presnel - Quoi ? Tu vas faire quoi ?

Moi - Ta gueule !

Il s'avançait vers moi et tapait sur la porte en me bloquant. Je sursautais par le bruit et pouvait sentir sa respiration sur mon visage. Il avait un regard froid.

Presnel - T'as cru j'avais envie de rester là avec toi ou quoi ?

Moi - Recule.

Il s'avançait un peu plus et se penchait pour atteindre mon oreille.

Presnel - T'es du passé, moi j'en ai rien à foutre de toi.

Ouch.
Il me regardait droit dans les yeux.

Presnel - Maintenant pousse toi, je vais essayer d'ouvrir la porte.

Je me décalais légèrement et me mettais au fond de la planque.

En le regardant chercher une solution pour ouvrir la porte, mes mémoires avec lui revenaient.
Presnel et moi, on s'était rencontré lors d'un de ses entraînements où je pouvais y accéder grâce à Pogboum (et oui, toute est lié à Paul), c'est même grâce à lui qu'on s'était mis ensemble.
On avait tout pour être heureux, ma mère le connaissait et je connaissais un peu près toute sa famille. Je me voyais déjà faire ma vie avec lui tellement je l'aimais comme une folle.
Jusqu'à ce que tout dérape. Il a mit enceinte une femme.

Foutage de gueule.

Il s'était excusé mais ses excuses à 2 balles le marron chaud, j'en voulais pas.

Bien sûr hein, j'ai pleuré comme never. J'ai appelé tout le monde, ma mère, ma soeur, Rawel, Paul, la voisine, le chien, le frigo, Dieu, tout le monde. J'étais dévastée pendant quelques mois, je voulais plus sortir, jusqu'à ce que Rawel me décroche un contrat pour faire mannequin. Au début, j'étais pas trop sûr parce que voilà je n'y avais jamais pensé.

Et au final, regardez où je suis ! Dans un placard à balais avec Presnel !

Je ne le laisserais pas gagner cette fois-ci.