Chapitre • I I I

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Noir. Elle ne trouvait pas d'autre mot à dire. Il faisait noir. Distinguant à peine les bruits alentours qui ne cessait pas de retentir. Était-elle toujours en l'air ? Épuisée, à bout de force et cette fraîcheur de l'air ne l'aidait pas. Et puis, ce mal à la gorge, qui l'irritée. Quand est-ce que ce voyage interminable se finirait ? Durant trois jours et trois nuits, elle parcourait ces étendues d'eau bleu et ces terres si vertes jusqu'à ce que ce supplice ne finisse enfin.

Sentant son corps se heurtait durement dans un amas de poussières qui l'époumonait, on la sortit de ces dégâts en lui agrippant fermement sa main, la serrant fortement. Sûrement apeurée par tout ce grabuge et par simple précaution, on l'immobilisa en lui comprimant le torse, lui cassant quelques côtes au passage. Les voix devinrent de plus en plus faibles, jusqu'à ce que plus aucuns bruits ne paraissent. Ne sentant même plus que la force exercée sur la main. Elle plongea dans un profond sommeil. Ensuite, le vide. Aucuns souvenirs. Juste une impression de s'endormir, lentement, affreusement lentement.

Sentant une bouffée d'air frais s'insuffler dans ses poumons, elle ouvrit difficilement ses yeux, et voyant flou, il lui fallut plusieurs minutes d'adaptation. Éblouie par le jour, elle battit des cils et distingua enfin l'endroit où elle se trouvait. Elle était allongée dans un lit peu confortable, dans une chambre aux murs blancs, peu meublée. Une fenêtre apportait la lumière du jour en déclin dans la pièce. Une multitude de tubes étaient accrochés à ce corps qui était le sien, un cardiogramme indiquait une courbe régulière retentissait dans la pièce. Chaque bruit, chaque sensation, était devenue de plus en plus difficile à discernés. Elle ne ressentait plus rien.

Une douleur intense au torse, la ramena quand même à la réalité. Ayant toujours autant à la gorge, chaque bruit résonnait dans sa tête. Abaissant son regard et aperçu la pièce vide, excepté le lit dans lequel elle se trouvait. Il y avait de l'agitation du côté de la porte d'entrée de la chambre. Ses paupières crispaient, ayant mal à la tête à cause de tout ce bruit, elle inspira bruyamment.

Rouvrant les yeux, toujours assommer par ce mal de crâne, et elle entendit de plus en plus l'agitation derrière. Plusieurs personnes tentaient de savoir quoi faire avec elle. Se forçant à relever légèrement la tête pour scruter ce qu'il se passait, elle fixa le petit groupe. Malgré la douleur, ce mal de crâne qui lui martelait la tête, sa gorge probablement brûlée, et ses côtes qui la faisaient un mal de chien, elle ne put s'empêcher de rigoler en le voyant ces personnes et leur drôle de têtes. Quand ils s'apercevront que son regard gris les regarder avec un grand sourire aux lèvres, ils s'approchèrent méfiants.

Cet endroit ressemblait en tout point à une infirmerie. La jeune femme essaya de se rappeler ce qui l'avait mené dans cette situation. Tout lui revenue. Bartholomew Kuma, la Pacifista et Maëlys qui l'avait poussé pour éviter la colère d'Amélys.

Un des hommes lui sourit. Cet homme était assez charmant, grand avec des cheveux relevés devant et plaqués à l'arrière et une barbiche noire autour de son menton. Il avait également une cicatrice sur son visage, autour de son œil gauche. Il était vêtu d'un uniforme chic blanc et avait un foulard jaune. Il avait les cheveux orange, brun. Encore un peu sonnée par son réveil, Naya eut du mal à se relever dans le lit. Lui souhaitant un bon réveil, Naya cligna à nouveau des yeux et l'interrogea ce qui lui était arrivée. Le jeune homme soupira et lui demanda son nom

Trouvant la question absurde, elle lorsque y répondue sans aucun souci. La jeune femme exaspérée grogna et tenta de se lever, cependant elle ne put faire aucuns pas sans tomber. Retournant sa mémoire dans tous les sens mais elle ne trouva aucunes raisons à cette blessure sur ses jambes. Lors du combat, elle était blessée à la poitrine, étant semblable à un violent coup. L'homme parut désolé. Le cœur battant, Naya apeurée comme ça à s'énerver nerveusement ne faisant qu'aggraver ses blessures. La calmant, le dénommé Satch lui parla d'une voix qu'il voulait posée. La patiente déglutit pour se donner une contenance. Satch s'assit près d'elle et lui dit :

Primal Rage [EN PAUSE]Where stories live. Discover now