Ćhªpītrę 26

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Dario.

Le rendez-vous approchait à grand pas. Je stressais de ce qu'elle allait me dire. Est ce que j'allais la croire ? Et si oui, est-ce que nous nous remettrions ensemble ? Pour être franc, je n'en ai aucune idée. Je ne sais même pas si je voudrais me remettre avec elle. Je l'aime, il n'y a pas de doute là dessus, mais au point de me remettre avec elle ? Je ne sais pas. Si on se remettait en couple, qui dit que je ne souffrirai pas ? Et puis, si ça se trouve, elle, elle ne veut pas se remettre avec moi, et rien que d'y penser, ça me fout les boules. Ouais je sais, j'ai vraiment un problème, mais comme on dit, tel père tel fils. Euh... après mûre réflexion, je retire ce que je viens de dire. Cette expression est totalement fausse dans mon cas.

Je me prépare rapidement, il vaut mieux que je me dépêche parce que si j'arrive moi-même en retard alors que je lui ai dit d'être à l'heure, ça va paraître bizarre et je risque d'en entendre parler tout le long du repas. Déjà que l'ambiance risque de ne pas être au rendez-vous, alors si elle en rajoute une couche, je préférais m'enterrer vivant plutôt que d'entendre ses piques plus blessantes les unes que les autres. On ne dirait pas, mais cette fille aussi belle soit-elle, est un vrai monstre quand il s'agit de blesser les gens par des stupides mots. Mais bordel c'est pour ça que je l'aime de tout mon être.

J'attrape mon arme et je claque la porte de ma chambre d'hôtel. Le couloir est vide et le silence règne. Normalement, j'aime être dans le silence, mais là je crois que le bruit ne m'aurait pas fait mal. Je me serais probablement mieux sentis. Je n'ai jamais autant stressé de ma vie, encore moins pour une fille. Chaque fichu frisson qui me parcoure la colonne vertébrale à chaque fois que je suis en sa présence me rappel à quel point je suis indépendant d'elle.

Je demande au réceptionniste de prévenir mes amis que je sors mais que je serais de retour en début d'après-midi et qu'ils peuvent manger sans moi.

Je sors de l'hôtel et demande au voiturier d'aller chercher ma Lamborghini et une fois cela de fait je mets le contact et appuie sur l'accélérateur. Le restaurant est à l'autre bout de la ville et je suis déjà en retards alors je re appui sur l'accélérateur ce qui fait ronronner le moteur.

Je me garai devant le lieu de rendez-vous et entrai d'un pas hésitant dans le White Rabbit. Directement je fus pris en charge par un serveur qui me conduisit à la table que j'avais réservé plus tôt dans la journée, j'ai bien fait de donné le nom d'Elena sinon je n'aurais jamais eu de place. Je suis arrivé avec cinq minutes d'avance et le temps que mon ex ou ma cousine ou je ne sais quoi arrive, je me faisais tout un tas de scénario sur ce qu'elle m'apprendrai ou non.

Soudain, le restaurant qui était jusque-là bruyant' ce tut d'un coup. Elena venait de faire son entrée, lunette de soleil sur le nez et trois gardes du corps à ses côtés, je suppose qu'il devait y en avoir d'autre dehors prêt à surgir si quelque chose de grave venait à éclater. Elle parla en russe avec le directeur de l'établissement avant de me désigner du menton. Elle termina rap la conversation avant de marcher jusqu'à moi gracieusement. Ses chiens de garde toujours derrière elle, je me levai pour lui tirer sa chaise tel un gentleman et je me rasseyais. Un serveur vint apporter la carte des vins et des entrées pour que nous puissions commander. Une fois le tout choisit, nous pouvions enfin parler. Je voyais bien qu'elle voulait parler mais que comme moi, elle n'osait pas. Elle finit par capituler devant notre bataille de regard et prit la parole.

- Bon alors, qu'est-ce que tu veux savoir exactement ?

- Je veux tout savoir mais comme je ne sais rien, je t'écoute.

Elle me fusilla du regard avant d'entamer son récit sur ce fameux jour. Plus elle avançait dans ses explications, plus mes souvenirs de cette journée revinrent. Elle m'avoua avoir vu mon père tuer sa grand mère et lorsqu'elle l'a avoué à ses parents, personne ne l'a cru. Je connaissais désormais toute la vérité et je m'en voulais d'avoir cru si naïvement mon idiot de père. Tout était fini entre nous par ma faute et je m'en voulais. Une histoire d'amour, notre premier amour l'un pour l'autre gâché. Elle devait probablement m'en vouloir et je la comprenais parfaitement. Je ne suis qu'un sombre crétin terminé. Je me déteste presque mais j'ai bien l'intention de me rattraper, je ne sais pas par contre si j'aurais le courage de la faire de tout de suite. Je me sens trop mal. Il faut vraiment que j'arrête par ce que là on dirai une vraie fille.

Je lui murmure un désolé et une fois le repas finit, je demande l'addition et je me dépêche de payer le tout. Je lui dis au revoir tout en me mélangeant dans mes mots et quitte le restaurant sous son regard ahuri. Néanmoins, elle ne te y'a rien pour me rattraper. Je ne me retournai pas et reparti directement à l'hôtel. Je ne sais pas quand je la rappellerai, pas tout de suite, mais si je ne veux pas la perdre pour toujours, il vaudra mieux que je ne mette pas trop de temps.

Omniscient.

Quatre personne s'étaient donnés rendez-vous dans un café de la capitale russe. Le café était situé dans un quartier mal famé mais ils se devaient d'être discret. Si on les repérait, ils étaient tous fichus. Ils étaient là pour parler de leurs amis qui souffraient tous les deux. Ils devaient impérativement trouver une solution avant qu'ils ne s'auto détruisent.

- Je sais qu'ils se sont donné rendez-vous dans un restaurant aujourd'hui, mais même bourré, Dario n'a pas voulu m'en dire plus.

- Vous pensez qu'ils vont se remettre ensemble ?

- Je n'en ai aucune idée, mais je l'espère. Ils sont faits pour être ensemble et ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. Ce serait un crime contre l'humanité qu'ils se séparent.

- N'exagère pas non plus, mais il faut trouver un moyen pour les réconcilier.

- Nous allons essayer de le faire rester à Moscou le plus longtemps possible et de lui faire entendre raison, mai de votre côté vous devrez faire de même avec Elena.

- Même s'ils sont tous les deux très têtus, avec un peu de chance, ils seront ouvrir les yeux et ils verront su ils ne sont rien l'un sans l'autre.

Ils se turent tous pendant un moment pour essayer de trouver une solution à leur problème. Résigné de n'avoir aucune solution, ils finirent par capituler.

- Je crois que l'on ne peut pas vraiment faire grand chose pour eux, on peut leur parler, je sais qu'avec Elena, elle fera comme si elle nous écoutait d'une oreille mais en réalité, elle réfléchira pendant un moment sur ce qu'on lui aura dit, d'autant plus si ça concerne Dario.

- On lui en parlera également, mais de son côté, on ne vous promet rien.

- Très bien, nous allons faire ça.

Suite à ça, ils changèrent de discussion, ils parlaient de tout et de rien comme des amis du bon vieux temps.

- Alors comme ça, vous vous êtes mis en couple tout les deux ?!

- Euh... oui...

- Oui on s'est mis ensemble il y a quelques jours. Et cette fois, j'ai bien l'intention de la garder avec moi un long moment. Attend, j'ai quand même galéré à ce qu'elle accepte de sortir avec moi, alors ce n'est pas maintenant je vais la laisser s'échapper.

- Je suis contente pour vous.

- Oh, attendez, mon téléphone sonne. Tiens, quand on parle du loup, ne faites pas de bruit.

Elle décrocha et mit le haut parleur :

- Oui ?
- Nina ? Ab bah enfin une de vous est décidez à me répondre ! Non mais sérieusement, j'ai appelé cinq fois Katerina et elle n'est pas foutu de me répondre !
- Tu connais Katerina, elle ne décroche jamais.
- Et bien elle va apprendre. Enfin bon, je ne vous appelle pas pour ça, est ce que tu sais l'heure qu'il est ou pas ?
- Euh... quatorze heure... pourquoi ?
- Pourquoi ? Mais tu te fiches vraiment de moi ma parole ! Je dois vous rappeler qu'on a une réunion des plus importantes dans une demi-heure ? Je vous préviens, si vous êtes en retard vous allez vraiment passer un sale quart d'heure !
- Oh oui... la réunion, on est vraiment désolée Elena, on arrive tout de suite, encore désolée.
- C'est ça, dépêchez-vous.

Au ton froid de leur amie, Nina et Katerina comprirent que leur rendez-vous au restaurent c'était mal passé. Elles préfèrent ne pas plus l'énerver et saluèrent leur copain avant de prendre la voiture direction le building où leur amie qui devait sûrement être très mal les attendait.

Dario.

Un mois était passé depuis ma discussion avec Elena et je n'avais toujours pas quitté le territoire russe. Je passai mes journées dans la chambre d'hôtel à lire le site People qui parlait d'elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'hésitait encore à allé la voir mais en me levant ce matin je fis bien décidé à la reconquérir.

Elena, prépare toi à ce que je rentre de nouveau dans ta vie et pour de bon cette fois.

Just Mafia. [Réécriture]Место, где живут истории. Откройте их для себя