Chapitre quatre : De nouvelles rencontres

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PDV LOUIS

- Que l'on veuille toujours ce que l'on ai pas.

Il me fixe un petit moment, l'air de scruter mon expression faciale mais je reste neutre.

Je ne le regarde pas mais je peux sentir sa présence aller vers le lavabo, je baisse enfin les yeux pour le regarder -son dos en locurence. Son corps est parfait et j'ai envie de me frapper pour me dire d'arrêter de me dire des choses comme celles-ci sur un mec comme lui. Son corps est vierge, sans trace de blessures ou d'ancre et je trouve ça moins laid que je ne le pensais.

Il sort de la salle de bain avec les cheveux plaqués en arrière, putain c'est vraiment moche.

Quel gâchis.

- Pourquoi tu fais ça avec tes cheveux ? Le lamentais-je.

Il soupire avant de lever ses yeux verdâtre vers moi.

- Ça te pose un problème ? Il semble exaspéré, j'adore.

- Oui, tes cheveux sont beaucoup plus expressifs au naturel. Je pose rapidement les yeux sur lui et je peux voir qu'il semble géné.

- Peut être, mais je suis comme ça. J'aime que tout soit parfait, que je sois parfait.

Je me met à rigoler. Sérieusement, je crois que nous n'avons pas la même définition de la perfection.

- Pourquoi ris-tu ?

- La perfection n'est pas artificielle, elle est naturelle. Tes cheveux sans artifice, magnifique, j'irais même jusqu'à dire qu'ils sont par-

Je me coupe avant de dire des conneries. Putain mais des fois je ne réfléchis pas avant de parler, je parle trop. Vraiment trop.

Il va croire que je l'apprécie si je continu.

- Enfin, tu es mieux avec les cheveux au naturel quoi, je dis ça pour toi.

Et pour moi.

Je repose mes yeux sur lui. Mais... Il est déjà habillé ?

Il porte un pull vert, hideux, dont le col de sa chemise ressort. Son jean est noir en toute simplicité. Il est un peu trop large à mon goût, mais il lui va plutôt bien je l'avoue. Ses chaussures sont des trucs de costard. Je ne sais jamais comment ça s'appelle ni quel est la marque qui fabrique ces... choses.

Sa tenu est juste sans goûts, c'est bien un petit fils à papa, un sale enfant modèle. Mes parents m'auraient adorés tiens !

Il attrape son sac de cours et s'apprête à sortir. J'allume mon portable pour regarder l'heure.

- Il n'est que 7h30 tu sais, le prévenais-je.

Il se retourne avant de me sourire.

- Je sais.

Il sort de la chambre et ferme la porte.

À 7h30 ? Mais qui m'a foutu un coloc pareil.

- Au faite, je sursaute. Mais qu'est-ce qu'il fou encore là ? C'est beau ce que tu as dis.

Je le regarde, perplexe.

Il voit que je n'ai pas compris et enchaine : - "On veut toujours ce que l'on a pas "

- Et alors ? je hausse les épaules, C'est la vérité, rien de plus.

Je me laisse tomber allonger sur le lit et fixe de nouveau, le plafond.

Tattoos.  |Larry Stylinson| (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant