Outré, Choqué, Déçu [TK]

[27]

La soirée s'était plutôt bien déroulée, même si on a fini complètement déchirés.

On a déambulé dans la rue, les démarches irrégulières, explosant de rire lorsque l'un d'entre nous tombait lamentablement à terre.

Durant la soirée, Yoongi et Jimin nous avaient avoué leur relation, sûrement sous le coup de l'alcool.

Une fois rentrés au dortoir, chaque paire était partie dans sa chambre respective.

- Jungkook, soupira Taehyung. Il est quatre heures du matin.

- Et donc ? Demandais-je, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire.

- J'suis k.o ! S'indigna-t-il. On a enchaîné deux cuites là, jsuis trop vieux pour ces conneries..

Je riais face à sa remarque.

- TU t'es tapé deux cuites à la suite, moi j'étais puni.

- Tu veux bien sécher avec moi, demain ? Demanda-t-il en me faisant les yeux doux.

- T'abuses, on a déjà été virés aujourd'hui.. Soufflais-je, exaspéré.

- Bah non du coup, c'était hier ! Pouffa-t-il. S'il te plaîît, mon Kookieee !

- Et j'ai quoi en échange ?

Il sembla réfléchir le temps d'une minute.

- Tout ce qu'il y a là. Souriait-il perversement en posant sa main sur son torse pour la faire glisser jusqu'a sa hanche.

- T'es pas trop vieux pour ce genre de conneries ? Ricannais-je en reprenant ses mots.

- Je suis jamais trop rouillé pour toi. Dit-il avant de venir me rejoindre sur le lit.

Il se positionna sur mes cuisses, passant ses jambes autour de ma taille avant de s'emparer sauvagement de ma bouche, puis, il vint mordiller ma lèvre inférieure afin que son bout de chair rejoigne le mien dans une danse effrénée.

Il finit par se retirer pour reprendre son souffle, à contre-coeur.

- C'est l'alcool qui te rend comme ça ? Demandais-je, la voix tremblante de désir en venant embrasser son cou.

- T'aimes pas ? Murmura-t-il en plongeant sa main dans mes cheveux.

Je me reculais un peu afin de croiser son regard rempli d'envie puis je sentis un petit rictus naître au coin de mon visage.

- J'adore !

Il se jeta de nouveau sur ma bouche tandis que je le faisais basculer sur le matelas.

Nos langues se retrouvaient, et nos mains passaient sans gêne sous le t-shirt de l'autre pour venir épouser chaque forme de nos torses.

Je quittais ses lèvres pour déposer une trainée de baisers chastes, de sa mâchoire à son cou, avant de littéralement dévorer la peau de sa clavicule.

J'ôtais maladroitement son t-shirt, analysais ses abdos naissants pour en retenir chaque détail et laissait remonter mes yeux vers la trace rouge que j'avais laissé dans son cou auparavant.

- Maintenant j'en suis persuadé, lui soufflais-je tendrement malgré la tension brûlante de la pièce. La perfection existe bel et bien.

- C'est la première fois que je le fais. M'avertissa-t-il, une lueur d'appréhension dans les prunelles.

- Moi aussi. Souriais-je en espérant le rassurer.