chapitre 28

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PDV de Victoria.

Le lendemain matin je pus enfin sortir de cet hôpital. Toute la presse était campée devant le bâtiment, attendant que je pose le pieds dehors.

Mon père, Jordan, Mason, Philippe et plusieurs gardes du corps étaient là pour assurer ma sécurité. 

-Tu es prête? Me demanda Mason en passant un bras autour de mes épaules. 

Nous étions postée dans l'entrée, attendant que tout le monde soit près à partir.

-Oui bien sûr, répondis-je en préparant mes lunettes de soleil. 

Un peu plus tôt ce matin, une maquilleuse était passée pour tenter de dissimuler les hématomes que j'avais au visage ainsi que sur le reste de mon corps que j'avais laisser nu. 

Je portai un simple jeans avec un T-shirt noir et des baskets blanches Je n'avais eu aucune envie de faire un effort, après tout je sortais de l'hôpital après avoir échappé au fils de Griffin, je crois que j'avais mérité un peu d'être tranquille. 

-Victoria? M'interpella mon père. On va y aller. 

Je hochai la tête et mis mes lunettes de soleil. 

-C'est parti, fis-je en regardant Mason et Jordan qui se mirent de part et d'autres de moi. 

Philippe se plaça derrière et les gardes du corps se mirent un peu partout autour de moi. 

Je fis le premier pas et me mis en route vers la sortie. 

Une fois dehors, je fus de suite assaillie par les flashs, les questions et les micros des journalistes. 

-Princesse Victoria, Comment allez-vous? Me demanda une jeune femme qui tenait un micro.

-Je vais bien, assurai-je alors. 

-Où se trouve votre kidnappeur maintenant? 

-Il est toujours en réanimation, leurs expliquai-je. 

-Est ce que vos fiançailles de demain soirs sont toujours maintenues? Demanda un homme. 

-C'est en cours de discussion, répondit mon père à ma place. 

En cours de discussion? Depuis quand? Je n'étais même pas au courant qu'on en avait discuté! Enfin, c'est déjà mieux qu'un oui catégorique. 

-Princesse, est-il vrai que vous avez mis à terre une vingtaine d'hommes? Me demanda un autre journaliste. 

J'observai rapidement Jordan qui me fit un sourire rassurant. 

"Courage ça va aller"

-Oui. 

Je continuai d'avancer mais m'arrêtai trois mètres plus loin lorsqu'une petite fille me tendit un bouquet de fleures. 

-Ma maman a dit que vous étiez très courageuse et que je devais le dire, me dit-elle. 

Je souris en prenant les fleurs avant de la remercier ainsi que sa mère. Je continuai ma route et finis par me rendre directement vers la voiture seulement, je fus une nouvelle fois stoppée par quelqu'un m'interpellant à ma droite. 

-Victoria!

Cette voix, je la reconnaissais entre mille.

-Valentin! Criai-je en me précipitant vers lui sans faire attention aux journalistes qui nous mitraillaient de photos.

Il était rapidement devenu l'un de mes meilleurs amis et il m'avait quand même manqué. Je n'avais pas été prévenu de son arrivée ce qui provoqua une certaine surprise. 

Amour DéfenduWhere stories live. Discover now