Chapitre 68 : Festival

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Hello la compagnie,
Comme vous vous en doutez, il ne reste plus énormément de chapitres à cette fiction. Nous approchons tout doucement de la fin de...
CE PREMIER TOME !
Un second suivra, davantage centré sur Mékra.
J'ai même prévu d'en faire un troisième sur Deen.
Vous retrouverez donc tous les personnages dans une nouvelle histoire, qui sera la suite de celle-ci !
Plein de bisous ❤️

Revoir les gars en concert était sûrement l'une des choses qui pouvait me faire le plus de bien.
Ils m'acceptaient à nouveau comme l'une des leurs. J'étais la « go du Fenek », la « tipeu du Bigo », la « reus de Sneazz » et j'étais surtout « Causette ».

Doums avait trouvé ce surnom en rapport avec ma mine tristounette et ma carrure chétive. Au début, il m'avait un peu déplu, mais je m'y étais faite. Ken n'utilisait jamais ce nom à mon égard, il se contentait de ses habituels « Beauté » qui variaient parfois pour un « Chérie » ou un « Bébé ». Mais clairement, le premier surnom qu'il m'avait donné était celui que je préférais, moi qui l'avais trouvé si ridicule la première fois.

Alors que je rejoignais avec Deen le site du Paléo Festival, je voulu profiter de cette occasion pour discuter un peu avec mon meilleur ami.

— Tu sais, je progresse... J'arrive à supporter deux repas par jour maintenant.

Burb me sourit gentiment et posa son bras sur mon épaule.

— C'est bien gamine, j'suis fier de toi. Le Fenek gère aussi, c'était pas gagné mais je pense qu'il a compris.

J'acquiesçai, finalement le psy lui avait fait autant de bien qu'à moi.

— Oui, il est génial. Parfois je me dis que je mérite pas qu'il s'occupe aussi bien de moi.

Deen frotta sa barbe avec sa paume un moment et se stoppa.

— Tu dis n'importe quoi. Clem, je m'étais juré de jamais te parler de ça, mais je tiens plus.

Je fronçai les sourcils, surprise par le ton soudain sérieux du grand brun.

— Si j'ai pris mes distances avec toi pendant un petit moment, c'était pas juste par rapport au fait que Nek allait mal. Je... j'ai commencé à ressentir des trucs chelous.

Mon estomac se contracta d'angoisse.

Non pitié, pas ça, tout sauf ça.

— Je sais que t'es censé être comme ma sœur, mais à force de passer tout mon temps avec toi, à force de prendre soin de toi, je sais pas, j'ai senti que je me perdais dans mes sentiments.

Non non non non non non c'était la pire des choses.

— Deen, je...

— Chut, attends j'ai pas finis gamine. J'avais besoin de faire le point, dans tous les cas, je savais très bien qu'il pourrait jamais rien se passer entre nous. C'était pas la question, j'aurais jamais rien tenté. Mais j'ai un peu flippé parce que je voulais pas que ça foute la demer partout. Bref, je pense que j'ai un peu tout mélangé parce que pour moi t'as toujours été une fille géniale, tu souffrais et ça m'a embrouillé l'esprit. Je saurai passer dessus, j'veux pas te perdre. Peut-être que si je t'avais rencontré le premier ça aurait été autrement, ou peut-être pas. Je pense que dans tous les cas vous êtes fait l'un pour l'autre, ça crève les yeux j'ai jamais vu deux personnes s'aimer autant.

Avide Tempête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant