Partie 22

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Partie 22

Djamila était en salle assise lorsqu'une fille de l'autre classe arrive en courant la regarde et regarde son téléphone, elle la fixe et regarde encore le téléphone.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est toi ?
- Moi ? Quoi ? Tu parles de quoi ?
- Sur cette vidéo c'est toi ? Ou bien ?

Elle regarde 30 secondes de la vidéo et écarquille ses yeux très vite avant de sortir de la salle avec son sac en courant. Une fois dans la cour de l'école, tous les regards sont braqués sur elle, les gens appuient sur leur smartphone d'une main et l'autre main soit sur la bouche ou le menton.

- On se la refait ? Une grosse partouse avec tous les gars de notre classe lui lança un gars, les perturbateurs de l'école.

Elle n'a fait aucun commentaire et est arrivée à sortir de l'école. Elle ne savait plus vers où aller.

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Quelques minutes avant, chez dame sabot !

Elle était par terre en face de Oumou avec les mains sur la tête. Elle venait de faire tomber le téléphone que sa nièce lui a tendu pour qu'elle vérifie la vidéo de sa fille.

- Maman qu'est-ce qui se passe ?
- Ibrahim ? Tu dois tu.er Oumou ! Elle a détruit nos vies, la vie de ta sœur, nous serons la risée de ce quartier.
- Pas que du quartier mais de toute la ville, du pays entier. La vidéo est déjà a plus de 400 partages et cela pas même dans les groupes WhatsApp. C'est ta fin ma tante, tu vas payer pour tout le mal que tu as fait.
- Un seul acte, une seule chose qui allait sauver vos vies à Karim et toi Oumou et tu me fais vivre tout ceci ? Tu es sans cœur.
- Je suis comme toi !

Ibrahim avait pris le téléphone mais n'a pas pu regarder le caractère de la vidéo. Quand il a su que c'était sa sœur avec tous ses hommes, sa petite sœur, il eut envie de vomir.

- C'est quoi ça maman ?
- Tu veux plus de détails ? C'est ta sœur se faisant prendre par un groupe d'homme. Tu vois qu'il n'y a pas que ma mère qui a mis au monde une cochonne ?
- Toi je ne te parle pas, je parle à ma mère !
- Oui mais c'est moi qui suis sensée te dire réellement ce que c'est !
- Sors d'ici ! Sors de cette maison.
- Hors de question, nous allons la livrer à la police mon fils. Ferme ma maison.
- Ta maison, ta maison ! Cette maison ne t'appartient plus, elle a servi à mieux, j'ai pris les papiers avec Karim et je l'ai vendu, je l'ai vendu avec ta pièce d'identité en plus. Quand je t'ai dit que c'était pour t'offrir un joli cadeau, tu te rappelles ? Tu as trop cru, voilà le résultat maintenant, nous sommes tous en paix. Je vous résume la situation ?
- Oh mon Dieu ! Non ! Non ! Karim ? Dis-moi que ça n'est pas vrai.

Karim venait de revenir dans la maison, toute leur vie vient de chambouler, en une fraction de seconde toutes les cartes ont été redistribuées.

- Maman allons y !
- Baby, j'arrive mon enfant. Alors je disais, Safia ? C'est moi ! Djamila encore c'est moi ! Karim déjà nous avons toutes les deux contribuer à sa perte.
- Sors d'ici p*tain !
- Je vais partir, je vais partir Ibrahim, toi et Mariama, vous pouvez juste vous dire que vous n'avez plus de toit, ce n'est pas si grave que ça au final, je ne vous ai rien fait ! Baby ? On y va mon bébé.

Elle s'est retournée et sans comprendre la moindre chose, elle voit une main dans sa face, avant d'ouvrir et pouvoir voir qui est en face d'elle, elle sent une deuxième, des gi.fles qui surprenne tout le monde qui était là.

- Tu pensais faire quoi comme ça ?
- Mariama ?
- Répond-moi et tout de suite, tu pensais faire quoi ?
- La monnaie de la pièce de ta mère !
- Et nous autres ? En quoi votre histoire nous concerne ? Hurla Mariama.
- Je vais partir, tes c.oups ne me font même plus mal que ce que j'ai vécu avec ta mère. Baby mon enfant !
- Non non non ! Tu as menti, l'enfant ne partira nul part, tu m'entends ? Nul part s'écria Ibrahim.
- Et qui va me l'en empêcher ?
- Nous ! Dit Mariama, nous deux n'allons jamais te laisser partir avec l'enfant, tu dis qu'elle est de mon frère ? Raison de plus pour qu'elle ne grandisse pas dans un environnement aussi tox.ique que le tien.
- Jamais, jamais je ne laisserai ma fille dans vos mains.

Maimouna, un ménage presque parfait...!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant