Chapitre 37

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Point de vue de Hayat :

Malick : C'était mes parents.

Ses parents ? Pourquoi c'était ? Oh nan.

Il n'y avait plus de bruits, on entendait seulement les tics tacs de l'horloge à la cuisine.

Malick - Ma mère est morte...
Hayat - Je suis désolé..je...

Pourquoi "ma mère" ? Pas les deux ?

Après milles réflexions, je lui prit sa main.
Hayat - Tu peux te confier.

Il me regarda, c'est comme si il n'avait plus une barrière de protection, on arrivait à lire en lui. Pour une fois.

Malick - J'ai une petite sœur. Elle vit avec mon père. Elle a cinq ans de moins que moi. Je la protégeais toujours, je l'aidais à faire ses devoirs, je lui faisais toutes les semaines un petit cadeau, elle me prenait tout le temps la main quand elle avait peur. Ma soeur c'était ma petite princesse. Mais j'ai été obligé de partir.

Quand il parlait de sa petite sœur, il avait des étoiles dans les yeux.
Hayat - Pourquoi ?

Malick me regarda puis regarda dehors, par la porte vitrée, la nuit avec quelques étoiles qui brillaient.

Hayat - Tu peux me le dire, je ne le dirais à personne. Ça fait du bien d'évacuer ses émotions. Tu peux me faire confiance.

Je veux tellement savoir la suite de l'histoire. Cette personne à qui je parle à ce moment-là ne ressemble pas à l'autre personne qui vit dans cette maison. Il est calme. Mais abattu. Mais aussi tellement plus.. doux.

Malick - Par ce que...

? - EHH ! Mais vous faites quoi là ? Vous aussi vous arrivez pas à dormir ? Mdrrr la teaaaaaaam , nous voilà réunis !

On se retourna en même temps. C'était Idriss. Il m'avait fait peur !
Nan mais il soûlé-là. Je voulais savoir la suite moi ! Il a tout gâché, il allait dévoiler des secrets.

Il entra dans la cuisine et nous demanda en criant si on voulait quelque chose.

Quand Idriss est arrivé j'avais directement lâché la main de Malick. Il ne faut pas qu'il s'imagine des choses.

Il mit ma tasse de thé au gingembre et cannelle sur la table basse puis sauta sur l'autre canapé.

Hayat - Merci.

Idriss - Vous parliez de quoi ?

Malick - Rien de spécial.

Je sirotai rapidement mon thé puis posai ma tasse à la cuisine.

Hayat - Bon euh.. je vais dormir, bonne nuit.

Idriss - Bonne nuit Bella.

J'ai rougis, il est trop gênant lui c'est abusé, je ne sais pas à quoi il joue franchement. Ça commence à m'énerver, ce qui me gêne car au fond je l'aime bien, mais qu'en amitié !

Malick se retourna et me regarda, c'était un drôle de regard, brefons.

Je m'endormis tout de suite après m'être couchée, cette fois-ci.


Je me réveille et prend directement mon téléphone qui était à côté de moi. Off j'ai pas beaucoup dormi. Il est juste sept heure et demi. Je savais que je n'allais plus réussir à m'endormir alors je me levai et allai me nettoyer le visage et me coiffer. Je regarde dans mon armoire. J'en ai marre de ces habits. J'ai juste trois t-shirts et deux pantalons dont un que je vais devoir jeter par ce que il est devenu trop petit. Faut vraiment que je perde du poids. Je n'aime pas me voir au miroir.

Je mis un t-shirt noir et un pantalon gris avec une jaquette verte foncée puis allai au salon.

Y'avait personne rooh. Tout d'un coup, une idée me passa par la tête.

Je pris un sceau et y remplit de l'eau glacée. Je pense que vous connaissez la suite...









Malick/Idriss - AHHHHHHHH !

Je couru me cacher. Et croyez pas que je me suis cachée n'importe où. Nan, nan, j'ai tout planifié.

Malick - Je vais te tuer !
Idriss - Bella où-es-tu ? *Chuchotant* Je vais m'occuper de toi Hayat, tu vas rien comprendre.

Je levai mes yeux aux ciels. Faudra que je lui dise clairement ce que je pense de lui. Les surnoms comme ça, ça me donne envie de vomir. Je suis pas sa copine bordel !

Je n'entendis plus de bruits. Alors je tendis mon oreille.
Malick - *Plus-bas* Qu'est-ce que t'entends par là ?

Oulala. Il était énervé.

Je criai pour couper court à leur dispute mais je me rendis compte que j'allais me faire défoncer alors j'arrêtai tout de suite.

J'entendis des pas s'approcher vers ma cachette. Je suis bête ! Je vais me faire tuer.

Malick - Si tu te montres maintenant je ne te ferai presque rien.

Idriss - T'entends quoi par presque ?

Nouveau silence.

J'essayai de les voir par l'ouverture de la porte en me tenant au mur quand je fis tomber quelque chose.
Quelqu'un s'approcha près de moi alors je bougeai pour m'éloigner mais je perdis l'équilibre.
Mes pieds glissèrent de la baignoire...




(Supsens)






(Non je rigole mdrr allé !)
Je sentis des mains sur ma taille. J'avais vraiment cru que j'allais me prendre la tête dans la baignoire et mourir sur le coup.
J'ouvris mes yeux, apeurée.

Une blague qui tourne au vinaigre comme on dit...

Alors ! Comment vous trouvez ? Dites-moi en commentaire ça me ferait tellement plaisir. Est-ce que ça va lentement ou trop rapide ? J'essaie un peu d'avancer l'histoire. Votez aussi  si vous avez aimé ! Je suis tellement contente de toutes ses lectures même si comparé aux histoires de 15 M ce n'est rien... 💖 À bientôt !

Deux cœurs troués - HayatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant