Luxus x Polyussica

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  Il baissa la tête lorsqu'il la vit passer les portes de l'église et marcher droit vers l'autel. Il culpabilisait, et Dieu sait que cela n'était jamais arrivé à Luxus Drear, encore moins lorsqu'il s'agissait de ses conquêtes d'un soir. Or cette femme n'était pas un coup d'une soirée. Non elle était devenu plus.
Peu de monde était présent dans l'église pour ce jour. Après la dissolution de Fairy Tail chacun étaient partis de son coté. De même pour lui et l'équipe Rajin, mais un jour Makarof tomba gravement malade, et ce fut Polyussica, inquiète par l'état de l'ancien maître de Fairy Tail, qui lui avait demandé -non sans menace- de venir le voir. Lorsque le blond vit son grand père, en proie à de grandes fièvres et parfois même d'hallucinations, il s'installa à quelques rues de chez lui prétextant que la ville ferait un bon endroit pour se reposer en rentrant d'un grand voyage visant à le faire devenir plus fort. Mais il n'était jamais repartit, bien plus inquiet qu'il ne le laissait paraître.

Et aujourd'hui il était là, ridiculement habillé d'un costard blanc, assortie aux fleurs, aux rubans, au cœur en plume accroché au dessus de l'autel. Mais il était surtout assortit à la robe de la mariée. Elle avait un sourire étincelant, plus heureuse que tout d'être là. Luxus soupira, il aurait tout donné pour être le marié. Pouvoir caresser sa peau douce, lui enlever sa robe en faisant parcourir des milliers de baisers sur chaque parties de son corps dévoilées.

Comme il l'avait fait cette fois là. Quand Makarof était partit voir un médecin, ayant insisté pour y aller seul car il disait ne pas vouloir toujours compter sur Polyussica, mais également pour Luxus qui revenait d'une mission aux alentours l'ayant blessé au torse. La mage avait alors râlé qu'elle détestait les humains et qu'elle n'était pas infirmière pour la famille Drear. Mais elle l'avait tout de même soigné. Rare était les fois où ils s'entendaient bien tout les deux, en fait les seules fois ils ne se criaient pas dessus, c'était lorsqu'ils ne se parlaient pas. Le blond lui était reconnaissant de prendre soin de son grand père ainsi. Elle l'avait fait revivre et lui avait redonné le sourire suite à la séparation des membres de la guilde.

Sauf que lorsque la spécialiste en soins et remèdes, posa un gant humide sur le torse du balafré, un courant passa entre eux. Ils l'avaient tous les deux senti, et rien avoir avec la magie de Luxus. Non c'était une toute autre chose. Ils ne se quittaient plus des yeux, le mage mit du temps à reconnaître la sensation qui l'assaillait à cet instant. Il désirait plus que tout la mage en face de lui. Elle représentait pourtant l'opposé des femmes avec qui Luxus passait ses nuits, elle avait l'âge de son grand-père soit au moins trois fois le sien, il lui manquait deux tours de poitrine, elle avait la peau ridée et elle n'était pas une femme facile.

Quand il entendit un petit soupir s'échapper de sa bouche, son sexe se durcit au point où son boxer le serrait trop. Il n'hésita pas une seconde, il la tira par le bras pour qu'elle se retrouve contre lui et pris possession de sa bouche. Elle ne résista pas et répondit même avec fougue. Il descendit ses baisers dans son cou..

« - Oui je le veux ! »

Il reprit ses esprits au moment où elle prononça cette phrase et se rendit compte que ses souvenirs lui avaient rappeler son désir pour elle.
Il se sentait mal d'être ainsi excité par la femme de Makarof, et au lieu d'être heureux pour lui, il l'enviait et le détestait. Mais il était tombé amoureux de cette femme.

« - Vous pouvez embrasser la mariée. »

Luxus détourna les yeux au moment où il échangèrent un baiser. S'il regardait, il aurait eu très envie de frapper le vieux. Il se rappela alors comment elle l'avait embrassé à la fin de leur premier ébat, avec passion. Et ses mains, ses douces mains que l'ancien maître tenait, si le vieux savait comment elles l'avaient branler, et comment il avait adoré, il le frapperait sûrement.
Il s'efforça de sourire à son grand père quand celui-ci leva son pouce en lui faisant un clin d'œil. Il n'aurait jamais pensé que malgré les rides et l'âge, sa peau de son ancienne amante pouvait être si douces, plus encore que ses mains.

Les mariés sortirent rapidement, et Luxus remarqua le geste de son amante. Elle relevait sa robe pour pouvoir marcher sans crainte de tomber. Il ne put retenir un petit soupir en repensant aux jambes de Polyussica entourer sa taille tandis qu'il la tenait sous les cuisses. Son regard remonta sur son derrière. Il essaya de se fondre dans le peu de monde présent, pour que personne ne remarque son érection, qui ne manqua pas de se faire plus voyante quand il se souvint de ses hanches qui dansaient au dessus de lui. Elle était certes âgée, mais elle suivait le rythme imposé par Luxus sans problème.

Elle poussa un cri de surprise lorsqu'elle vit la calèche qui les attendait à l'extérieur, c'était la surprise du vieux. Celle dont il lui avait longuement parlé pour lui demander des conseils. Il n'était pas le meilleur pour l'aider à préparer un mariage et il aurait bien refusé mais Makarof l'avait choisi lui et pas un autre. Il ne pouvait le nier, ça l'avait touché.

Il ne regrettait rien. Il avait aimé chaque moment avec elle. Les remords n'avaient pas leur place dans leur histoire. Elle fut, certes courte, mais unique, intense et merveilleuse. Il aurait voulu pouvoir arrêter le temps le peu de fois où ils étaient seuls ensemble. C'était leurs moments rien qu'à eux, les moments où se mêlaient désir et passion, douceur et force. Un instant ils se lovaient l'un contre l'autre, l'instant suivant ils faisaient l'amour.

Makarof ouvrit la porte du carrosse à sa nouvelle femme, qui lui offrit un de ses magnifique sourire dont elle seule avait le secret et qui faisait fondre toute la famille Drear. La joie se dessinait facilement sur son visage, ses jolies patte d'oie ressortaient, embellissant encore plus ses yeux rouges. Son habituel air sévère avait totalement disparu. Elle rayonnait. Et il n'en était pas la raison. Il pouvait encore tout arrêter, lui crier son amour, lui dire qu'il voulait être avec elle pour toujours. Il pouvait encore la kidnapper et l'enfermer chez lui pour qu'ils ne soient que tous les deux. Mais il ne fit rien, il aurait été ridicule et elle le détesterait pour avoir tout gâché.

Il voulait encore la prendre, la faire sienne dans les endroits les plus inimaginables. Tout ça n'avait plus d'importance, la porte du carrosse se refermait derrière les mariés. C'était trop pour lui, il fit demi tour et partit rapidement. Au loin il entendait le carrosse s'éloigner, emportant avec lui son futur et son bonheur.  

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⏰ Last updated: Sep 27, 2018 ⏰

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