Tentation Ultime {TERMINÉ}

Chapitre 6, Footing catastrophique :

Je réveille doucement et regarde mon réveil. Il m'affiche 10h02, ça va il n'est pas encore trop tard mais attendez. J'ai fait dormir Pierre avec me meilleure amie, allons voir ce qu'il se passe entre eux. Je prends une douche rapide, me lisse les cheveux, m'habille et descends en bas. Et c'est alors que je les vois discuter tranquillement dans le canapé. Avant de me montrer, je tends l'oreille et écoute leur conversation.

- Alors comme ça, tu as déjà piqué des bonbons dans une boulangerie ? Lui demande Pierre en rigolant.

- Oh c'est bon j'étais jeune et c'est Emma qui m'a entraîné. Lui répond t-elle en rigolant à son tour. Va me dire que toi tu n'as jamais fait ça ?

- Moi je pique la baguette de pain entière ! Lui dit-il mort de rire.

Entendre ma meilleure amie rigoler me fait du bien. Je me montre et les rejoints. Je leurs fait la bise à tout deux. J'ai envie de les charriés mais je ne le fais pas.

- Bien dormi ? Me demande Pierre.

- Oui merci de demander et toi ? Je lui retourne la question.

- Oui très bien... Me répond t-il.

Il se lève et nous fait un signe de la main pour nous dire qu'il part. Ma meilleure amie le raccompagne tandis que moi je vais dans la cuisine faire le petit déjeuner. Elle me rejoint un peu plus tard.

- C'était qui le mec avec qui tu as parlé hier soir ? Me demande-t-elle intriguée.

- Alors je ne connais pas son prénom d'un, de deux c'est un con. Je lui réponds, qu'est-ce que j'ai envie de le revoir ce mec.

- Hum, tu fais une tête bizarre. Il te plaît ? Me dit-elle en souriant.

Merde, j'avais oubliée qu'elle me connaît mieux que personne. Je réfléchis dans ma tête essayant de trouver une échappatoire à cette question : Premièrement, il ne me plaît pas mais il y a un truc chez lui qui m'a fait un sale effet ; deuxièmement, il est assez grossier quand on y repense la façon dont il m'a touchée ; troisièmement, je n'ai aucun moyen de le revoir alors la discussion est close. Je continus mes pancakes sans lui répondre, ce qui la fait parler pendant à peu près quelques minutes quand elle se lasse, elle arrête. Je lui sers une assiette avec du chocolat sur son pancake. Le seul moyen de la faire taire pour éviter une question est de la nourriture mais d'ici quelques instants, elle va me reposer la question tel un bête acharné voulant des réponses.

- Alors ? Me demande-t-elle.

Je me dépêche de monter me changer en tenue de sport et fait style que je ne l'ai pas entendue. Je mets ma brassière rose avec un short noir, ainsi qu'une veste de la même couleur et des converses. Je l'entends brayer toute seule, mettant mes écouteurs et part pour mon premier footing à Seattle. C'est une ville tellement belle. Je ne vois pas beaucoup de personne courir comme moi je décide de les suivre et c'est ainsi que je découvre un petit chemin dans une forêt que je ne connais pas. C'est le moment de jouer l'aventurière, je me dis dans ma tête en prenant la direction du petit passage sablés.

Cette forêt et assez sombre pour être en journée. Je continue plus loin, encore et encore. Je ne vois pas le bout de la forêt et quatre chemins s'offre à moi. Je me perds et oublie d'où je suis venue. Mon portable ne capte pas pour me montrer la direction à prendre.

- Cela m'apprendra à aller dans une forêt. Je me dis.

J'hésite entre les chemins. Je prends celui qui me parait le plus éclairé et essaye de retrouver mon chemin. C'est alors que je décide de couper par la forêt et me prend les pieds dans une souche d'arbre et tombe dans un faussée. Génial. Je remonte mais le sol et trop courber, je glisse et tombe dans l'espèce de marre d'eau encore plus profond dans le trou. J'ai de la terre mouillée partout sur moi, c'est un cauchemar. J'essaye encore et encore de remonter mais tout ce que je gagne c'est d'être couverte de gadoue. Je sors mon téléphone qui apparemment à décider de me lâcher à la dernière minute. Il a dû prendre l'eau. Je crie à l'aide mais aucune réponse.

J'essaye de monter de l'autre côté qui m'a l'air plus facile. Je me prends le pied dans une souche d'arbre et me tord la cheville en retombant. J'ai un petit crie de douleur. J'arrive presque plus à bouger mon pied. Je crie à l'aide toute mes forces à répétitions.

Deux heures plus tard, j'entends une réponse à mon crie de désespoir. C'est alors qu'il met familier. J'essaye de me relever.

- Par ici. Je cris.

J'entends l'homme se rapprocher de moi à grand pas. Le soleil revient à son arriver mais il m'éblouit trop, je ne vois pas le visage de mon sauveur.

- Accrocher vous. J'arrive. Me dit-il.

Il descend et m'aide à remonter avec lui. Nos corps se touche à plusieurs reprises. Une fois qu'il met allonger hors de ce trou, je le regarde et j'ai un choque.

- Oh vous ?! Je lui dis d'une façon mal polie.

C'est l'homme du bar mais pourquoi lui ? Rooh cet homme m'énerve au plus haut point. Quand je me rends compte que c'est lui mon cœur accélère à toute vitesse sans que je puisse le contrôler.

- Est-ce une façon de parler à un homme qui vient de vous sauver la vie ? Me demande-t-il avec un sourire narquois.

- Merci mais au revoir. Je lui réponds.

J'essaye de me lever mais je n'y arrive pas. Cet homme mystérieux me rattrape avant que je touche le sol, en retombant comme une patate. Je ne contrôle pas mes frémissements. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

- Je... Dis-je en bafouillant. Merci...

Il m'attrape les jambes et je passe mes bras autour de son cou. Il passe une main sous mon dos et l'autre sous mes genoux.

- Je vous ramène chez vous. Me réplique t'il tel un prince charmant.

Je me laisse faire sur un petit nuage que je ferais mieux de redescendre. Il est habillé tout en noir façon sport avec son masque, lui aussi doit aimer les footings en forêt a part que seule moi finit dans les faussés. Pour ma défense, ça ne fait pas longtemps que j'habite ici moi ! À être contre lui je le trouve très musclés.

- Je peux avoir votre prénom ? Je lui demande dans une pulsion de le connaître davantage.

- Et si je vous le dis que se passera-t-il ? Me dit-il en souriant.

- Bah, je connaîtrais un peu mieux mon sauveur... Je lui réponds d'un ton timide, trop timide à mon goût.

- Venez dîner avec moi ce soir et peut-être que vous connaîtrez enfin mon prénom, vu que vous y tenez tant. Me réplique-t-il avant d'arriver devant mon appartement.

Je lui indique mon étage, la porte est fermée. Louise a dû sortir. Je donne mes clefs à cet homme qui ouvre ensuite la porte, il me pose sur le canapé.

- Alors dîner ce soir ? Insiste t'il.

- Mmm, je ne sais pas. Je lui réponds en rigolant. C'est avec joie.

- Je passe vous cherchez à vingt heures. Me dit-il en se dirigeant vers la porte.

- Ne soyez pas en retard. Je lui rétorque avec un air supérieur pour changer.

- Pour une jolie demoiselle comme vous. Sûrement pas. Me réplique t'il en se retournant, me faisant un clin d'œil et partant.

Je reste à sourire bêtementdans mon canapé oubliant la douleur que j'ai. Attendez, il m'a posée sur moncanapé blanc couverte de boue. Oh mondieu ! Mon canapé ! L'enfoiré ! Je me lève avec du mal et voit moncanapé tâcher. Oh non pas ça. J'aiune larme le canapé est foutu. Oui, je pleure pour un simple canapé, je sais jesuis bête.