| Chapitre 37 |

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À 9 heures 34, en haut du toit.

Mon regard vers le levé du soleil, j'ai les yeux qui brillent. Cette lumière brille de mille feux comme celle qui est dans mon cœur quand tu est près de moi.

Guetter, guetter, guetter... Que faire à part ça pour avoir de l'argent ? Oui y'a le travaille Hlel mais quand t'a aucun savoir faire et que tu est "née à 16 ans" c'est pas facile.

« BANG BANG ! »

Crier sa rage, montrer aux gens qui je suis réellement. Arme à la main, je tire sur ce muret déjà massacré par mes balles. Ce muret se fissure à coup de ma colère, un jour se muret disparaîtra mais où me défoulerais-je alors ?

De bon matin, il commence à faire un peu frais, l'air froid et humide s'amuse à me faire frissonner. Tout me donne le frison et surtout le coup de vent hein. Je prend une grande inspiration de cet air, penche ma tête légèrement et ferme les yeux pour apprécier ce moment à sa juste valeur. Que ça fait du bien...

Vers les 10 heures, je range mon gun, me recoiffe en descendant les escaliers et rentre chez moi.

Pendant bien deux heures, j'ai fais le ménage, un grand ménage même. Je calcule pas mon téléphone, je le met seulement en charge.

Pendant que je regardais la télé avec mon bol de céréale, j'entends la porte toquer. J'ai une petite idée de qui ça pouvait être, oui ça fait deux semaines que j'entends ces même coup à ma porte.

Je me lève, me dirige vers la porte et regarde dans le petit trou. Sans surprise, Hakim se trouve juste derrière pour sans doute présenter ses excuses comme chaque jour depuis deux semaines mais que je pardonne pas.

Blasée, j'ouvre la porte et attend qu'il parle pour que je l'a referme, ouais pas du tout envie de l'excusé.

Hakim - « Nacèra, laisse moi rentré. »
Moi - « Non. »

Voilà il a parlé et maintenant je peux fermer la porte donc je me décale et l'a ferme mais y'a quelque chose qui bloque. J'essaye de forcer mais la porte ne veux pas se fermer correctement. Je baisse mon regard et voie qu'enfaite c'est le pied d'Hakim qu'empêche la fermeture de celle-ci.

Moi - « Dégage ! J'ai pas envie de te parler ! »
Hakim - « Ça fait deux semaines que je fais le chien à venir présenter mes excuses alors que tu sait très bien qu'en temps normal, je le fais pas mais là c'est trop soit tu me laisse rentrer soit je rentre de force. »

Qu'il met ses explications dans son cu, j'ai pas envie de le parler ! Alors cette fois-ci je met toute ma force pour la refermer mais d'un geste brusque, Hakim rentre chez moi en refermant derrière lui la porte.

On est face à face dans le couloir, je croise mes bras et met mon pied sur le mur. Il veut parler ? Bah qu'il parle mais pas moi en tout cas.
Lui a ses mains dans ses poches de son jogging, il me fixe mais moi je regarde tout sauf lui.

Pendant un moment, c'était le silence et d'un coup, il se met à se parler.

Hakim - « Ma princesse... Tu sait que je t'aime comme ma reine. T'es à la même place que ma mère, t'es seulement à moi. Je tue pour toi, je fais tous pour toi mais je sais pas ce qui c'était passée. Faut que je te raconte grave des trucs mais pour ça faut que tu me pardonne... »

Doucement, il se rapproche de moi jusqu'à se mettre proche juste devant moi. Ces paroles, ses yeux, tout... C'est ma raison de vivre, je peux pas rester comme ça. Je l'ai assez fait galèrer, non ?

Il pose ses deux mains sur le mur près de ma tête. Si proche de moi, j'ai envie de le prendre dans mes bras. Sa peau bronzé, ses yeux bien soulignés le rend d'une beauté magnifique.

« La vie en haut des tours » - Nacèra.Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz