Chapitre 5 : L'ami parmentier

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Bonjour bonjour !

Voici le 5e chapitre de cette fiction. Merci beaucoup pour vos retours positifs, c'est vraiment cool que ça vous plaise !

N'hésitez pas à laisser votre avis à la fin de cette lecture que je vous souhaite fort agréable.

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« Priviet !

Ça veut dire « salut » en russe. Je l'ai appris tout à l'heure, en lisant le manuel d'Histoire de la Magie au chapitre des sorciers européens. Mais il y avait un gars russe aussi. Enfin techniquement, géographiquement 75 % de la Russie est européenne, donc je pense que c'est bon. Enfin, on s'en fiche. Kak diela ?

C'était pour savoir si tu étais disponible ce midi. Je suis allé dans les cuisines et il paraît qu'il va avoir du hachis parmentier, si les Elfes ne sont pas trop farceurs et ne m'ont pas raconté de couleuvres. J'adore ce plat. Il est quasiment aussi bon que celui que prépare ma grand-mère. Ce serait cool de le partager.

J'attends ta réponse par hibou. Je ne suis pas dans la Grande Salle pour le petit déjeuner cette fois, j'avais des trucs à faire. Du coup, je mange (sûrement) des toasts ici et là dans le château.

Amicalement,

Tvoy drouk, Sam. »

Charlie sourit et griffonna sa réponse au dos du courrier, puis renvoya Sherlock à son presque propriétaire. Il était bien partant pour manger du hachis parmentier avec lui, aussi étrange cette phrase puisse-t-elle paraître.

« - Ton cœur bat si vite qu'on peut l'entendre d'ici, sourit Jane qui l'observait en buvant son chocolat chaud.

- Tu sais que tu pourrais écrire de bien jolies histoires, sourit-il en retour. Avec toute cette fougue imaginative.

- Elle n'a pas tellement tort, tu sais, fit Rory qui dessinait sur son toast avec du beurre. Tu as l'air de bien l'aimer, ce Sam. Tu t'es regardé dans le miroir en t'habillant, ce matin.

- Oui, c'est vrai, je l'aime bien, concéda-il. Et puis c'est tout. Je le connais à peine. C'est comme si je me mettais à te soupçonner parce que tu m'observes m'habiller le matin.

- Eh, oh, rigola-t-il.

- On apprend pas au vieux Porlock à garder les chevaux, dit la blonde avec vivacité. Il t'a tapé dans l'œil, avoue-le, avec ses beaux cheveux gris, ses yeux vairons et la façon dont il a de nouer sa cravate.

- Je vois que pour le coup, c'est toi qui l'a bien observé », répliqua-t-il derechef.

Elle pouffa de rire.

« - Un peu étrange, ces cheveux gris, d'ailleurs, commenta vaguement Rory. Je n'avais encore vu personne en avoir des gris.

- Un peu, c'est vrai. Très bien, j'abandonne, répondit-elle. Mais on va bien voir comment ça va tourner, et je te garantis que tu seras le seul surpris ! Je suis certaine que même ton frère serait prêt à le parier. »

Deux jours étaient passés depuis, et elle ne cessait de lui rebattre les oreilles avec cette histoire, s'armant de l'argument imparable ratifiant que « si même Bill le suspecte, c'est qu'il y a un truc ». Lui et Jane s'entendaient comme larrons en foire. De son côté, Charlie y avait réfléchi aussi, et il ne savait que penser ; il pensait tellement à lui qu'il avait même fait un rêve stupide où il volait sur un dragon, mais Sam le retenait par une ficelle et lui proposait d'aller faire une partie de croquet avec la famille Royale d'Angleterre. Il avait répondu « Non, je ne peux pas, je dois nourrir le cirque ! » ce qui n'avait strictement aucun sens et puis, il s'était mis à pleuvoir des pastèques.

Amoureux des dragonsTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon