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Les allés et retours incessables des cousines de Meriem perturbait Mahmoud qui était entrain de lire un journal assis a son habituel fauteuil traditionnel faite de bois et de bambous. Il portait une chemise noire à manche longue retroussé jusqu'aux coudes, accompagné d'un pantalon noir. Les lunettes sur son nez, il épillait le moindre mouvement suspecte des enfants qui parcouraient sa maison de long en large depuis maintenant 2heures. Il ne comprenait pas comment on pouvait être si agité en jouant. Quelle remue ménage ! Pensais t'il. Il venait jusqu'à regretter d'avoir permis a sa grande soeur de laisser ses deux garçons de venir quand bon leur semblait. De même que sa femme se remettait en question. Pourquoi avait il fallu que sa femme accepte que les enfants de ses deux petites sœur viennent ici pour jouer? La réponse était pourtant très évidente. Eux, ils avaient plus de moyen, plus d'espace dans leur maison.

Cela faisait maintenant presque trois ans qu'ils avaient quitté les îles Comores pour venir habitée ici. Mahmoud qui était chômeur depuis un certain temps a été enthousiasmé par l'offre d'emploi qu'on lui avait proposé par l'intermédiaire de son beau frère. D'habitude, il aime régler ses problèmes de famille tout seul pour montrer sa dignité, mais quel dignité on pouvait montré si on arrivait même pas a survenir aux besoins familiaux. Il vit là une occasion de changer d'air et de permette a ses enfants de découvrir un autre terrain que celui de Ndzuani. Et voilà maintenant ils étaient a la ville Dolive. Il avait un travail et ses enfants avaient retrouvé leurs familles ainsi que lui même et sa femme. Il ne regrettait pas son poste d'architecte ouvrier dans le plus grand bureau d'architecte de la ville. Il pouvait se permettre d'utiliser de l'argent. Et sa femme l'aidait en plus.

Il ne se voyait pas faible en laissant sa femme l aider, mais plutôt comblé que sa femme se préoccupe aussi de leur vies. Il ne savait Comment remercier le bon Dieu de lui avoir offert une femme si téméraire et radieuse que karima, la belle métisse afro-malgache. Et en plus, elle avait été élevé dans la religion, ce qui a été d'une grande aide dans leur union officiel.
Il était 15h et la maison qui jusqu'à la était agité, commençait a se vider. C'était l'heure pour chacun de rejoindre leurs famille respective. Et ça avait le don de faire sourire Mahmoud. Enfin il allait pouvoir lire son journal sans bruit.

Meriem était occupé a parler avec son amie alliah qui était une copine de classe. Sa meilleure amie depuis qu'elle était arrivé en ville. A l'école, c'était très facile pour elle de se faire des amis, elle avait le dont de les mettre a l'aise a la première parole. C'était une jeune femme épanouie qui ne se préoccupait de ce que les gens pensaient d'elle. Elle se savait être une assez bonne personne élevée dans un bon environnement par de bons parents. Ceux qui prétendaient qu'elle était mauvaise, étaient sûrement ceux qui l'enviaient et la jalousaient. Donc elle ne s'en préoccupait jamais. Elle a toujours essayée d'apprendre cela a sa cadette, mais malheureusement cette-dernière tellement buté, n'a pas voulu l'écouter en disant que elle , n'était pas avantagé par le physique ni par le moral. Elle hurlait a qui voulais l'entendre qu'elle savait qu'elle était la plus bête de la maison. Meriem ne savait plus quoi faire. Même sa mère était ai bord de la rapace. Parler d'une fille compliquée et difficile venait a parler de Leïla. Elle était l'incarnation même de la difficulté féminine.

- Leïla va bien ? Demanda alliah sortant Meriem de sa rêverie.
- Toujours pareille. Leïla, c'est Leïla. Répondit cette dernière la voix un peu triste.
- Hilal m'a demandé de ces nouvelles. Continua la meilleure amie de la jeune femme.
- Ton frère devrait ne pas continuer a l' harceler. Ria Meriem.
- Hé... Il ne l' harcèle pas. Il dit qu'il la trouve super jolie et que si elle le voulait, il viendrait la fiancé sur le champs.
- Très drôle. Il a quoi 17ans? Même pas la majorité et il croit que mes parents vont le laisser faire ? Rétorqua Meriem taquine.
- Quoi? Vous voulez un vieux de 50 ans pour faire un anda ou quoi?
- N'importe quoi? Mes parents ne nous feraient jamais cela. S'offusqua Meriem.
- Je sais miri...
- Ce que j'essaye de te dire alli, c'est que Leïla est tellement comment dire, timide... Et je ne crois pas que hilal lui plaise.
- Oh oui ta sœur se referme trop sur elle. Elle a quoi comme problème ? Elle est toujours dans son coin a regarder bizarrement les gens. Faudrait lui demander d'arrêter. Sérieusement des gens l'appellent psychopathe.
- Alliah... Défendit Meriem. Leïla est juste u' peu perdu. C'est l'âge de la folie. Je crois qu'elle ne se sent pas bien dans sa peau c'est tout. Ça arrive.
- Weh... Fit alliah une moue sur les lèvres. Elle est où la?
- Je ne sais pas. Affirma Meriem.
- Et si on lui proposait de sortir? Proposa alliah.
- Je vais lui demander. Répondit Meriem en se levant pour quitter le salon.

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⏰ Last updated: Jan 23, 2019 ⏰

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