One-Shot : Toi [EdVy]

Toi...

Tu es là, encore une fois, devant moi, assis sur le rebord de ma fenêtre. Tu me regardes encore et toujours avec ce sourire en coin que tout le monde connaît. Et moi qui te fixe le livre dans la main assis sur mon lit.

Je sais ce que tu veux, tu veux toujours la même chose, et à chaque fois tu as ce que tu veux...

De toute façon comment résister ?

Je sais que même si toi tu ne fais que jouer, moi je n'y arrive pas...

Mais quelle idée d'avoir ce genre de sentiment pour un type comme toi.

« Alors Chibi-Nabot, toujours en train de lire le même bouquin. »
« Et alors, tu ne viens pas pour lire à ce que je sache. »
« Hum... C'est vrai je ne suis pas venu pour ça. »

De toute façon tu viens toujours pour la même chose, «jouer» comme tu dis, tu es venu jouer avec ton jouet préféré, et c'est ça que tu me dis tous le temps.

Mais ça fais mal de t'entendre dire ça. Moi, je n'ai pas la même logique que toi.

« Alors tu sais pourquoi je suis venu ? Non ? »
« Tu ne m'auras pas ! Pas cette fois ! »

Tu rigoles dans ton coin comme tout le temps ça m'énerve, mais je n'y arrive pas, je ne peux pas te résister et tu le sais très bien.

« Franchement, si tu arrêtais de dire ça, change de disque un peu, tu n'y arriveras pas.»
« Bien sur que si !! »
« Ah ouais, alors essaye. »

Tu t'approches de moi, tu te colles complètement à moi, m'enlèves le livre que je tiens qui ne fait que te gêner.

Tu me plaques sur mon lit, je te repousse tant bien que mal mais je n'y arrive pas. Tu finis par me tenir les mains pour m'empêcher de bouger.

« Casses-toi de là Envy !!! » Dis-je en hurlant.
« Oula, mais c'est qu'il s'énerve le Fullmetal-Nabot. » Dit-il en rigolant dans son coin.
« La ferme ! Vas voir ailleurs si j'y suis. »
« Roh, mais ça risque pas, je suis bien ici. Tu es peux être minus, mais t'es drôlement mignon quand t'es énervé. »
« Mais tu vas la fermer ! Je ne suis pas minus d'abord !! Puis lâches-moi ! »
« Mais tais-toi un peu et laisses-toi faire. »
« Que... Quoi, Aaahhh ! »

Tu viens de me surprendre en me léchant le cou, et ensuite tu continues, tu finis par me laisser une marque très mal placée que je ne pourrais même pas cacher demain. Tu déboutonnes ensuite ma veste, tout en imposant tes marques dans mon cou.

« Arrê... arrêtes... »
« Tu ne penses même pas ce que tu dis Nabot. »
« Arrêtes... ça ahh. »

Tu continues, et tu vois bien que je n'en peux plus, que j'en ai marre, mais que je n'arrive pas à t'en empêcher. Et toujours avec ton sourire qui ne présage rien de bon, tu continues. Tu finis par m'enlever mon débardeur, et tu t'amuses comme tu le fais souvent. Tu m'embrasses, me mords, et recommences ainsi de suite.

« Alors toi qui disais que tu m'en empêcherais, tu vois j'ai raison tu n'y arrives pas, tu ne peux pas t'en passer. »
« N'importe quoi ! C'est de ta faute tout ça. »
« Ne dis pas que ça ne te plait pas, depuis le temps, je te connais par cœur et je sais que tu ne veux pas que j'arrête. De toute façon j'ai ce que je veux, et tu ne m'en empêcheras pas. »
« N'importe quoi ! Arrête ça, tout de suite ! Je ne suis pas un jouet et surtout pas le tiens... Aaahhh »

Je n'en peux plus, tu n'arrêtes pas de m'embrasser, tu descends de plus en plus et tu finis au bas-ventre... Et tu commences à enlever ce qui me reste de vêtements, je te repousse encore, je ne veux pas.

« Arrêtes ça, t'iras pas plus loin ! »
« Pourtant vu ton état, je ne peux pas arrêter maintenant. »
« Arrêtes je ne veux pas. »
« Tu penses vraiment ce que tu dis ? » Dit-il en me fixant.
« Arrêtes, je ne veux pas, j'en ai marre, arrêtes de faire ça à chaque fois que tu viens ici. Je ne suis pas un passe temps. Tires-toi de là ! »
« Si t'arrêtes de râler. »
« La ferme, casses-toi, puis enlèves tes sales pattes de là ! Vas t'amuser ailleurs ! Dégages d'ici, espèce d'enfoi... Hum. »

Tu viens de m'embrasser, ce que tu ne fais jamais, pourquoi tu m'as embrassé ?

Ce n'est pas normal tu fais jamais ça. Je te repousse, sauf que cette fois tu recules, et tu t'assois en face de moi. Et tu me fixes. Tu ne dis plus rien, d'habitude t'aurais pas fais ça, tu te serais jeté sur moi, mais pas aujourd'hui. Je m'embrouille, pourquoi tu as réagis comme ça. Et le plus bizarre dans tout ça c'est que tu n'as plus ton sourire de vainqueur.

« Arrête de me fixer comme ça. »
« ... »
« Et réponds quand je te parle !!! »
« Et pour te dire quoi ? »
« J'en sais rien moi. »
« ... »
« Pourquoi tu m'as embrassé ? »
« Parce que. Je fais encore ce que je veux. »
« Et bah non pas ça. Surtout pas comme ça. Arrête de t'amuser avec moi. »
« Mais je ne m'amuse pas espèce de Minus !! »
« Je ne suis pas Minus !!! »

Et attends... qu'est-ce que tu viens de dire ?? « Je ne m'amuse pas » ça veux dire quoi ça ? Envy t'es vraiment étrange aujourd'hui...

« Si tu t'amuses pas tu fais quoi alors, tu joues ? Ça reviens au même. »
« Je ne joue pas non plus si tu veux savoir, c'est toi qui vois ça comme ça ! Si c'était ça je ne viendrais pas jusqu'ici. »
« Et pourquoi pas tiens !! »
« T'es vraiment un crétin, tu grandiras jamais ou quoi ! »
« La ferme ! Tu ne peux pas savoir ce que ça me fais moi, j'en ai marre, tu m'énerves tu ne comprends pas. »
« Comprendre quoi ? J'peux savoir ? C'est pareil de ton côté je te signale, tu vois que du mal dès que je viens, je ne profite pas de toi. Contrairement à ce que tu crois. »
« J'en peux plus moi arrêtes de dire ça. »

Et voila t'as réussi à me faire pleurer, enfoiré. Il faut vraiment le faire pour que je pleure. Pourquoi il a fallut que ça tombe sur toi ? Je suis censé te détester et c'est tout le contraire. Je ne peux pas le nier, je t'aime je suis complètement accro à toi. Je ne peux pas passer une journée sans penser à toi. Et toi, je ne comprends pas ce que tu as, aujourd'hui t'es étrange, en à peine quelques minutes tu as totalement changé. Je ne comprends pas pourquoi tu me dis ça. Je suis complètement en larme et ce, par ta faute. Tu n'es qu'un idiot, mais un idiot que j'aime de tout mon cœur c'est sûr.

« Ed...? Et le nabot ? Pourquoi tu pleures ?
« CRÉTIN ! A cause de toi ! Tu ne te rends pas compte à quel point je pense à toi, et à quel point je t'aime. Et toi tu t'éclates avec moi, tu joues tu penses même pas à ce que je peux ressentir quand tu es là. T'es qu'un enfoiré. »

Tu me fais une petite tape sur la tête, ce qui me fait sursauter. Je n'ai qu'une seule envie c'est de te cogner, tu vois que je lève le point et tu l'attrapes juste à temps et tu en profite pour m'embrasser une nouvelle fois. Et tu me prends dans tes bras.

« Et toi un crétin de nabot. Écoutes-moi quand je te dis que je ne m'amuse pas avec toi ! T'es pas le seul à penser à quelqu'un à longueur de journée. »
« Ça veux dire quoi ça !! Pourquoi tu dis ça !? »
« Tu es réellement un véritable gamin Edward. »

Et maintenant il m'appelle par mon prénom ? Et pas par ses surnoms de d'habitude.

« Je ne suis pas un gamin ! »
« Non t'es mon Nabot à moi. »
« Quoi ? »
« Edward, je t'aime. Il va falloir que tu l'enregistres une fois pour toute. »
« Quoi ? »
« T'as très bien compris. Je t'aime minus. »
« Même pas vrai... »
« Bien sur que si. »
« Alors pourquoi tu l'as pas dit avant ! »
« Parles pour toi ! »
« ... »
« ... »
« Je t'aime aussi.... »