Chapitre 3

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            Arrivé chez moi, je jetai mon sac dans l'entrée retirais mes chaussures et sautais sur mon canapé, mon dieu mais quelle vie je mène. J'avais le sourire aux lèvres comme si il s'agissait du plus beau jour de ma vie, j'avais retrouvé le mec qui m'obsédait, j'avais retrouvé la force d'avancer et même celle de me dresser face à mes parents. Je n'étais pas résolue à les laisser diriger ma vie, je ne leurs laisserai pas m'enlever la seule chose qui me considère comme une personne à par entière et non pas un instruments de guerre. Il ne m'enlèveront pas la personne qui m'a fait ouvrir les yeux sur mes réelles émotions et qui m'a aidé à les accommoder. Je l'aime vraiment mais ma présence ici m'est comptée et ne durera pas éternellement, je ne sais pas encore quand est ce que mes parents vont se pointer pour venir m'arracher a cette terre que j'aime tant. Ce serai les sous estimer que de croire qu'ils ne se sont pas rendus compte de ma fuite et qu'ils ne se dépêcheront pas à me ravitaillés. Je comptais quand même bien profiter de chaque moment ici avant de devoir rentrer. Je regardais mon plafond en émettant des hypothèses sur mon avenir, en le recréant à ma façon, quelques semaines que je suis là mais, combien vais je rester ?
Après tous parfois le mystère est mieux que de tout savoir.
Je pris mes affaires et montais à l'étage pour prendre ma douche et ainsi me détendre l'esprit. Je fis escale dans ma chambre pour aller chercher mon pyjama fétiche et rangeais mon sac grâce à mon fluide. Je jetais un œil à mon réveil qui trônait sur ma table de chevet et me rendis alors compte qu'avec Mark le temps passait tellement vite que je ne le voyais pas s'écouler. Nous avions passé 3h ensemble entre la fin des cours et notre baiser, ce baiser... je pouvais encore ressentir la chaleur de son corps, sentir son odeur m'emplir les narines comme la plus douce des drogué, sentir son pout s'accélérer et son souffle me caresser... je n'arrivais pas à oublié non plus sont doux regard ténébreux me transperçant. Comment oublié une telle personne ? Comment oublier un tel événement ? Je crois que la réponse était impossible. Inconsciemment j'avais poser mes doigts sur mes lèvres pour me remémorer ce doux souvenir qui resterai graver dans mémoire même si nous venions à être séparés. Je secouais la tête pour revenir à mes moutons, je me dirigeais vers la salle de bain ; là, je posais mon pyjama sur le radiateur pour qu'une fois sortie de ma douche je me glisse dans ma 2 eme enveloppe bien au chaud pour ensuite faire le plus gros câlin du monde à mon lit en revêtant ma couette comme protection. Il était 19h15 et je devais encore prendre une douche et faire mes 2 exos de maths. Je retirais mes vêtement encore trempés de la mini averse que j'avais pris quand je me trouvais qu'à quelques mètre de chez moi. Elle est arrivée sans crier garde et en 2 minutes je me suis retrouvée trempée jusqu'aux os de la tête aux pieds ce qui m'avait bien fais rager entre nous soit dit.Je posais toutes mes affaires dans une sorte de panier en osier et attachais mes cheveux en un simple chignon pour éviter d'avoir nà me battre avec pour défaire ces affreux noeuds qui viennent me pourrir la vie. Je me regardais rapidement dans ma glace immense et éclairée par 2 spots de lumières qui illuminait mon visage à la manière des stars de la télé et retirais mes lentilles de contact. Je me faufilais dans ma douche et tournais la molette d'eau qui se mis a ruisseler sur ma peau tel une cascade sur des rochers, chaque goutte me détendait, elles se faufilaient dans chaque pores de ma peau pour m'emplir de ses caresses, une grande expiration se fraya un chemin hors de mes lèvres. J'étais détendue et je pouvais ne penser à rien, le temps semblait s'arrêter et ma vie paraissait reposante en cet instant, je souhaitais qu'il dur toujours. Je me pris à imaginer les caresses de Mark sur ma peau nue, ses doigts parcourant la surface de mon corps, ses baisers ardents... Mon dieu, comment peux tu penser à des choses pareilles ma pauvre Kala me repris je en me tapotant les joues, tu ne peux pas te permettre de t'imaginer de telles choses autrement tu risque de tomber de très haut si rien ne se passe comme tu l'entends. Je finis de me savonner, me rinçais puis sorti pour récupérer une serviette toute chaude pour ensuite m'enrouler dedans. Je la mis autour de mon corps et la coinçait pour ne pas qu'elle tombe, je sorti ma brosse à dent et entrepris ce dur travail sans l'aide de quelconque pouvoir magique. Je regardais autour de moi et me rendis compte d'une chose, il était rare de trouver des lofts aussi modernes dans ce pays plutôt que des maisons anciennes. Ma salle de bain déjà était immense, j'avais une douche italienne pour moi toute seule, le decors qui l'honorait était fait d'une mosaïque d'un marron taupe tout à fait à mon goût, l'évier était transparent et les meubles et placards de presque tout l'appartement était fait en bois recyclé. Ma cuisine était une cuisine américaine ouverte sur mon salon avec comme seul séparation un bar avec comme petit plus une tireuse à bière, et oui l'ancien proprio aussi était un fana de bière. Sur ma planète, ce n'est pas quelque chose qui coule à flot et c'est lors de mon voyage sur terre que j'ai développé cette adoration pour la bière. Franchement tout était parfait on aurait dit que cet appartement était à mon goût, tout ce qui le composait représentait ce que je voulais dans mon propre appartement, j'adore tout ce qui est recyclé et ce qui reçoit une 2 eme vie, pour exemple, les lampes du couloir menant à la chambre étaient fait en vannes, vous savez les petit ronds rouges que l'on tourne pour ouvrir l'eau et enfin, l'horloge de mon salon était formée de 2 disques de frein de moto, c'est une passion que j'ai développé lors de ma 2 eme visite sur cette petite planète bleu. Bon trêve de bavardage, vous en avez probablement pas grand chose à cirer de la composition de mon appartement ou de la couleur de mes murs alors passons. Je revêtis mon pyj encore tout chaud pour ensuite aller m'installer à mon bureau et entamer mes foutus devoirs de maths, la pire matière du monde ! Je sorti mes cahiers nécessaires à la réalisation de cette tâche mais en sortant mon cahier de cours de mon sac, mon petit cahier perso tomba. Je le pris dans mes mains et le contemplais. Il contenait toute ma souffrance et mes plus grandes joies mais pour la plupart il s'agit de souffrance. En le contemplant je me rappelais d'un détails, Mark ne connais pas mes capacité, il ne sait pas qui je suis réellement, notre relation peut elle durer ainsi ? Ce détails allait me prendre la tête mais je ne devais pas lui révélé mon secret, un jour peut être mais pas tout de suite, je dois me comporter comme une humaine jusqu'à ce que le bon moment soit venu. Je me mis à sourire bêtement et me rendis compte que lui mentir me blessais d'une certaine façon moi aussi, mais je devais me dire que c'était pour la bonne cause, pour le protéger, comme ça tout serai plus simple. Je rangeais le carnet et me concentrais sur mes exos, encore, ce ne sont que des rappels de l'année précédente ce qui signifiait que je me trouvais dans la capacité de les faire. J'ouvris mon livre à la page demandée et me rendis compte qu'ils étaient courts et qu'il n'était demandé que de dériver les fonctions algébriquement, enfin quelque chose que je savais faire correctement. 20h23. Une fois fini je fis mon sac et me glissais sous mes couettes avec un bon bouquin, au bout de à peine quelques pages le sommeil s'empara de moi et je m'endormi.
J'étais mal, je me sentais comme si on venait de déchirer mon coeur, je souffrais tellement que s'en était étouffant. Je ne savais pas où aller, j'étais perdue et seule, tout ce que je voyais c'était du feu et de la poussière accompagnés de cris. J'étais impuissante devant ce spectacle de mort, je n'étais que spectatrice de la fuite de tous ces pauvres gens, je ne savais pas comment les aider ni ne pouvais, j'étais pétrifier. J'étais là pour les sauver pas pour les regarder mourir, il fallait que j'agisse, que je fasse quelque chose mais quoi. À ce moment là, un immense rugissement retentit qui fit vibrer tous les os de mon corps, le temps était compter, je ne pouvais pas laisser ces barbares tout détruire et massacrer tous ces pauvres gens. J'allais avancer vers l'ennemi lorsque j'étendis quelqu'un dire mon nom dans un dernier soupir, a l'instant ou je me retournais pour voir son identité, une vague de frayeur m'envahit et ma bouche s'ouvris, seule témoin face à l'horreur qui se déroulait devant mes yeux.
Je me réveillais en sursaut le coeur tambourinant dans ma poitrine, la peau moite et le regard apeuré. Qu'avais je vu ? Qu'est ce que ça signifiait ? Tout ces morts, ces cris, ces gens qui courait dans tous les sens, et cette voix... cette voix qui, dans un dernier souffle appelait mon nom. Je n'arrivais pas à me remettre de mes émotions, il était rare que je fasse de tels rêves, en général ils avaient tous une signification et croyez moi je n'étais pas pressée de découvrir celle de celui la. Je retirais les draps puis m'assis sur le bord de mon lit en respirant de manière calculer pour faire redescendre les battements de mon coeur lorsqu'une vive douleur à mon œil droit manqua de m'arracher un cri. Je plaquais ma main dessus et attendis que les vertiges s'estompent, mais bordel qu'est ce qui ne va pas avec moi aujourd'hui ? Je réussi enfin à me lever et me dirigeais dans la salle de bain pour me rafraîchir les idées, j'entendis un bruit venant du bas des escaliers, je me penchais alors pour vérifier mais n'aperçu rien à part qu'il me semblait avoir vu une ombre passer devant, je soulevais les épaules et n'y prêtai pas attention, j'avais reçu mon cota de choses étranges ce soir. Je n'avais pas prêté attention à mon réveil en me levant, me me restait il longtemps avant de devoir me lever pour de bon ? Je me mis devant le miroir et me mouillais le visage, je regardais les gouttes ruisseler sur ma peau puis pris la serviette étendue et me tamponnais pour y laisser la fraîcheur. Je me regardais fixement et me mis à repenser à ce dont j'avais rêvé ou plutôt cauchemardé. Quel en était le message ? Fallait il que je m'en occupe ? Fallait il que je creuse ? Je ne sais pas mais pour l'instant l'heure est à penser à autre chose. Soudain la voix me revint en mémoire mais ce n'était la voix que j'avais entendu dans mon rêve, il s'agissait de quelqu'un d'autre, elle disait mon nom à répétition. Au souvenir de ses mots ma douleur aiguë à mon œil refit surface, je plaquais de nouveau ma main dessus et serrai les dents, j'attendis quelques secondes et retirais ma main pour regarder ce qu'il pouvait bien y avoir mais lorsque je relevais la tête, mon reflet me renvoya quelque chose de changé. Mon œil violet brillait. Mais comment est ce possible ? Les paroles résonnèrent de nouveau dans ma tete et la douleur s'exerça de nouveau, on dirait qu'elle réagit à cette voix. Je n'aurais sus dire si elle appartenait à une femme ou un homme mais je pouvais affirmé que je l'avais déjà entendu quelque part mais où... Il allait bel et bien falloir que je creuse pour trouver des informations de ce côté ci. Je me regardais de nouveau fixement comme si j'attendais que quelque chose change puis déposais la serviette sur le meuble avant de traverser de nouveau le couloir pour atteindre ma chambre non sans jeter un nouveau coup d'œil a l'étage du dessous. Je fermais la porte derrière moi et me glissais de nouveau sous les draps, je lançais un regard discret à l'heure sur ma table de nuit et me détendis, encore 3 heures à dormir et à 6h30 il faudra être en forme. Je me mis sur le côté et fermais les yeux me laissant de nouveau happer par la nuit.
                                 ***
Bip bip bip bip... mais ferme là ! J'appuyais avec force sur le bouton d'arrêt de la sonnerie de ma foutue alarme mais elle était déterminée à me maltraité dès le matin. Tout s'en suivis de la routine habituelle me faisant presque oublier les événements de la veille.

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⏰ Última atualização: Nov 12, 2018 ⏰

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