XII

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J'ai passé la journée à me ronger les sangs, pour la première fois de toute ma carrière j'ai demandée mon weekend. Bien sur Jo ne me l'a pas refusé en voyant l'état dans lequel j'étais. Il à bien essayé de savoir ce qui me préoccupé mais j'ai refusé de lui parler. Je ne veux pas qu'il se mêle de cette histoire. Il ne pourrait rien faire pour moi de toute façon.

Je suis foutue ! Dans la merde ! Je me lève pour la énième fois de mon lit pour faire le tour de ma chambre. Pourquoi il a fallut que ce soit lui qui m'ai surpris sur mon lieu de travail, dans une tenue aussi révélatrice et dans un lieu ou je n'ai normalement pas ma place. Si le lycée apprend où je travaille, je risque de me faire virer et devoir passer le reste de ma vie, non plus seulement à servir mais à me dénudé pour les vieux pervers. Il faut que je trouve un moyen pour qu'il garde sa bouche fermer. Je serais prête à presque tout pour qu'il ne dise rien à personne. Heureusement sa bande d'idiot ne m'a pas reconnue, trop occupé par le spectacle de mes bien aimé collègues. Je leur ai raconté à elles, ce qu'il s'est passé, de toute façon elles ont vu l'altercation. Candy s'en est tellement voulu mais elle ne pouvait pas savoir. Elles m'ont conseiller de prendre contact avec lui et parler de la situation. Sinon, tenter de négocier un arrangement. Mais vu comment je lui ai parler hier, je suis sur qu'il va m'en faire baver. En plus c'est une occasion en nord pour lui de me virer de sa vie, il n'attend que ça. Je pousse un long soupire et me laisse tomber sur mon lit. Je devrais peut être avoir envie de pleurer mais rien, je ne pleure pas facilement et je suis toujours en état de choc. Je ne réalise que trop bien la situation dans la quel je suis. Je pourrais tout perdre, c'est déjà peut être le cas. Il a peut être déjà tout dis à ses parents qui ont déjà envoyer un mail au lycée.

Je prend mon oreiller pour le plaquer sur mon visage et hurler ! Il faut que je me calme et puis si j'y réfléchis bien pour lui se serait trop facile, au son de sa voix, j'ai bien sentis qu'il allait m'en faire baver et profiter un max. N'en pouvant plus, je prend mon portable pour regarder l'heure, il est huit heures passé. Et je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. J'ai bien essayé mais le visage de Kellan me frappe de plein fouet me réveillant d'un coup.

N'en pouvant plus j'appelle Carmen, j'ai besoin d'elle. J'ai besoin de me changer les idées et qui de mieux que ma meilleur amie pour le faire. Elle réponds au bout de la quatrième sonnerie la voix endormie.

"Carmi ! Ont doit ce voir aujourd'hui ! J'ai un truc de fou à te raconter !" Dis-je me souciant peu d'interrompre son sommeil.

Je l'entend souffler à l'autre bout du téléphone.

"Ça ne pouvais pas attendre ? Genre les dix, onze heures ?

"C'est une urgence et j'ai pas vraiment envie de t'en parler au téléphone. En plus j'ai besoin de me détendre sinon je vais finir par devenir folle à pensé à tous et à rien."

"Ok, ok ! Je viens te chercher vers les treize heures ?"

"D'accord, merci Carmen."

Elle marmonne un vague, de rien et se rendort sans même raccrocher. Je pose mon portable et tente de trouver le sommeil au moins une ou deux heures. Je suis épuisée dans tous les sens du terme. J'ai la tête qui va exploser à force de tourner et retourner mon GROS problèmes. A force de volonté, j'arrive à trouver le sommeil.

*****

"Merde ! Je comprend mieux ton appel de ce matin... Qu'est-ce que tu compte faire ?"

Assise à une table du Burger King, je lui ai expliqué ma rencontre des plus horribles avec Kellan et la bande des idiots.

"Je ne sais pas... pour l'instant je vais juste attendre et voir. J'ai besoin d'oublier ma soirée catastrophique."

Baby GWhere stories live. Discover now