18.

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Je venais voir Yuta aussi souvent que je le pouvais.
Un jour, il m'avait accueillie en souriant, comme d'habitude jusque là, puis m'avait désignée un fauteuil se trouvant dans le coin de la pièce.

"-Tu veux qu'on aille faire un tour ? Je ne peux pas encore bien marcher seul, sans rien, mais aucun problème pour le fauteuil.
-Evidemment que je suis d'accord."

Je lui ai souri, puis l'ai aidé à se mettre sur son fauteuil.

Il m'avait guidée jusqu'à une cour extérieure de l'hôpital. Il s'était assis, non sans mal, sur un banc, et je m'étais installée à côté de lui.

Nous avions beaucoup discuté. Par exemple, nous savions tous les deux pertinemment qu'il devrait reprendre sa scolarité là où elle s'était "arrêtée". Il pouvait, à la limite, rattraper la fin de la dernière année de collège ; mais c'était tout bonnement impossible de rattraper trois ans de cours en quelques mois.

Nous avions aussi discuté de nous. Du baiser. Et nous étions "officiellement" ensemble.

Nous avons aussi parlé de l'avenir. Yuta m'a dit qu'il allait sortir de l'hôpital d'ici deux à trois semaines, et qu'il allait partir vivre chez ses grands-parents à la "campagne", à Yao, pour un moment. Il poursuivrait ses études et sa rééducation là-bas. Il en avait déjà parlé avec eux, et tout était arrangé pour le déménagement de Yuta.

Cela signifiait que nous ne nous verrions plus souvent. Il restait toujours les vacances et les week-end, où je pourrais aller le voir, mais ce n'est pas la même chose.


Son déménagement avait été dur, pour lui comme pour moi. On s'était promis de s'écrire et de s'envoyer des messages souvent, on s'était enlacés, longtemps.

Et il était parti.

His smile [NCT-YUTA]Where stories live. Discover now