Une Lettre Pour Elles// Ken Samaras [TERMINÉE]

Chapitre 12

Dans ma chambre, allongé sur mon lit, je me laisse transporter par la musique. Ma mère rentre brusquement dans ma chambre, et m'annonce quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. J'avais reçu une visite.

- Ken ?

- Oui man ?

- Y a Tressia qui est venu te voir.

Je soupire lourdement et me lève de mon lit. Je sortais de ma chambre et elle était assise là, sur le canapé, fixant la bougie sur la table en train de s'éteindre.

- Salut ! Dit-elle en se levant précipitamment.

- Salut.

- Comme tu te sens ?

- Comme quelqu'un qui vient de se faire lourder.

- ....

Je tourne les talons et retourne dans ma chambre. Je claque la porte et m'affale sur mon lit.

Pourquoi elle est là ? Les heures défilent alors que je reste pensif. Je fini par m'endormir après des heures de réflexion.

*****

Je suis réveillé par ma sonnerie de portable. Tressia me harcèle d'appels et de messages. Je ne prend pas le temps d'y répondre. A quoi bon ? C'est fini.

Elle me menaçait de faire une bêtise si je ne répondais pas. Mais je ne la crois pas une seconde.

" on peut se voir ? Si tu veux bien, dans 1h en bas de chez toi... Je sais que tu as lu mes SMS " venait de s'afficher sur mon écran. Alors je me lève d'un pas lourd et continue mon chemin vers ma salle de bain.

J'allume l'eau et me déshabille. J'entre dans la douche et commence à me savonner le corps et à me frotter les cheveux. Je reste un long moment sous l'eau à regarder fixement le carrelage face à moi.

Le visage de Tressia tourne dans ma tête. Son message. Ce message d'adieu me hante. L'odeur de la chambre d'hôpital me revient et je continue de regretter.

J'étais bien avec Tressia. Ressortir avec..... J'aimerais tans... Mais comment être sûr qu'elle ne me lâchera pas une fois de plus. Comment puis-je lui faire confiance à nouveau alors que j'éprouve de la rancune envers cette personne qui m'est chère.

Je coupe le jet d'eau net et sors. J'ai encore oublié mes vêtements dans ma chambre. J'enroule une serviette autour de ma taille et sors. Lorsque j'entre dans ma chambre, je ne m'attend pas à ce qu'une tête familière sois assise sur mon lit.