Hamilton one shot

Merci Alexander

Je suis assis sur ma chaise, la plume à la main, les yeux rivés sur la fenêtre. Le soleil brillait beaucoup, pour une journée comme celle-là, et il fallait mieux profiter des rayons. Mais je reste à l'intérieur, je n'ai pas envie d'attraper une insolation et d'être encore plus malade que je ne le suis déjà, ce qui m'embête un peu. Je suis souvent malade, mais même si ce n'est pas grave, j'ai parfois l'impression de gêner les autres.
     Je sors de mes pensées et me reconcentre, pour écrire ce que j'ai à faire. Alexander Hamilton a demandé à John Jay et moi de l'aider à écrire "The Federalist paper". Je connaissais bien Hamilton, alors j'ai accepté. Nous avons un but précis à faire, et il était déterminé à l'atteindre.

      Mais en attendant je suis seul à travailler et, les deux autres ne sont toujours pas arriver, alors je continue tranquillement. Et "tranquillement" est bien le mot que je choisirai, en effet, Hamilton est tellement énergique qu'il n'arrête pas de s'agiter, en plus il écrit tellement vite que parfois je me demande comment il fait. D'après ce que j'avais entendu dire, il ne dormait pas beaucoup, pour moi c'est un monstre.
     J'entend alors qu'on frappe à la porte du bureau.

???: Il y a quelqu'un ?

Je reconnais immédiatement la voix de Hamilton

Madison: Oui, moi je suis là. Tu peux entrer.

Hamilton entre dans la salle et s'installe à son bureau en jettant une pile de papier dessus. Il a l'air énervé, car il me regarde rapidement avant de s'occuper de ses papiers.

Hamilton: Au fait, John est tombé malade, il arrête d'écrire avec nous. J'espère que tu sais ce que ça veut dire ?

Je ne sais pas comment je dois le prendre. Je ne sais pas si il me jugeait aussi, du fait que je suis un peu malade ou si il voulait me dire, que l'on devra travailler deux fois plus. Je ne répond rien, et nous continuons chacun de notre côté.

     Quelques heures plus tard, je m'arrête un peu pour laisser ma main se reposer après avoir écrit. Hamilton lui, me regarde avant de continuer. Je ressens un malaise, est-ce qu'il va me critiquer ou me juger ? C'est alors que l'envie de tousser un bon coup arrive. Non ! Je ne veux pas, sinon Hamilton va vouloir me faire des remarques.
Pourtant je n'y arrive pas et commence à tousser, une fois, puis deux, trois. Je regarde Hamilton, il a l'air de s'en moquer, ce n'est pas grave. Je continue encore de tousser, jusqu'à ce qu'il s'approche de moi.

Hamilton: Tout va bien Madison ? Tu n'as pas l'air d'aller. Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas.

  Je le regarde assez surpris, par son attitude. D'habitude, il ne s'occupe pas de moi, ni ne se préoccupe de moi.

Madison: *tousse* Je vais bien, ne t'inquiète pas. C'est souvent fréquent.

Hamilton: Si c'est fréquent, tu devrais aller voir un docteur pour qu'il te soigne. Tu sais, je n'aimerais pas que tu tombes malade, surtout en ce moment, mais ne t'inquiète pas ce n'est pas pour te mettre la pression. Donc si ça ne va pas, dit le moi.

Il retourne à son bureau, me lance un sourire d'encouragement et continue d'écrire. Je fais de même, et entame ma 7ème page. Je finis par le regarder. Finalement, Hamilton est plutôt quelqu'un de sympathique, j'espère qu'il ne fera rien de stupide qui pourrait le changer. Je ne pensais pas qu'il s'inquiéter pour les autres.

Madison: *chuchote* Merci Alexander.

*589 mots*

Voilà, c'est l'une des petites histoires qui va avoir.
N'hésitez pas à voter et à me dire ce que vous en avez pensé.

A bientôt. Nini ✒