Ténèbres

Chapitre trois

Je me réveille lentement, les muscles endoloris , mon corps me fait tellement souffrir. J'ouvre les yeux péniblement et lorsque ma vision s'est acclimaté à la quasi pénombre. Je sens un frisson parcourir mon corps qui me fait comprendre que je suis totalement nue, mon corps est rempli d'ecchymoses et j'ai des aiguilles plantées partout. Je sens qu'un liquide est en train de se déverser doucement à l'intérieur de moi, je ne sais ni ce que ça va me faire ni ce que c'est. Hier, j'ai été réveillée en pleine nuit par Andréa elle paniquait encore à cause de son stupide rêve j'ai beau lui dire de laisser couler elle s'accroche encore plus et lui donnes encore plus d'intérêt. Ce rêve est certes étrange mais elle en est devenue obsédée . Ça me fatigue de lui répéter à chaque fois que ce n'est qu'un cauchemar que rien n'est réel. Mais brusquement j'ai entendu du bruit dans ma maison, le plancher à grincer et ma porte s'est ouverte tout doucement . Deux hommes très musclés sont entrés dans la chambre et se sont jetés sur moi avec une hargne hallucinante quand ils se sont rendu compte que j'étais éveillée. Ils m'ont bâillonné et m'ont menacé que si je me débattais chaque personne autour de moi souffrirais si je les ai écouté c'est parce-qu'ils m'ont montré les photos des personnes qui me sont le plus cher : ma mère et Andréa , le fait qu'ils connaissent des détails de ma vie m'a rempli d'effroi, j'ai donc obtempérer.Ils m'ont ensuite donné une feuille et m'ont dicté un mot j'étais terrorisé en notant , j'ai du le recommencer plusieurs fois tellement je tremblais, mon écriture ressemblait à celle que j'avais en maternelle.

« Maman, ne t'inquiètes pas si je ne suis pas là, je pars avec Andréa en week-end à la plage, je ne t'ai pas prévenue avant ça a été décidé sur un coup de tête. Bisous Peyton »

Je ne sais pas ce qu'ils me veulent mais après le mot ils m'ont mis un sac de jute sur la tête pour que je ne vois rien et m'ont ligoté. Nous avons faits une longue route, j'ai dû m'assoupir un peu et ils en ont profité pour me donner un sédatif. Et je suis là maintenant dans cette sorte d'entrepôt désaffecté transformé en laboratoire nue et reliée à tout un tas de tuyaux. Il n'y avait personne autour de moi, que toutes ses fioles et produits mais derrière une des portes se trouvant dans la pièce j'entendais des hurlements, plusieurs personnes criaient à la mort là-dedans . Je ne sais pas si je vais servir de sujets d'expérimentations illégales ou si je suis chez un psychopathe qui va me torturer puis me tuer mais j'espère qu'on me retrouvera vite, qu'on va se mettre à ma recherche. Un des deux hommes qui m'a kidnappé est rentré dans la salle et lorsque la porte s'est entrebâillée j'ai découvert l'horreur qui se cachait derrière. Cette pièce était énorme et une cage qui prenait la moitié de la pièce abritait des centaines de personnes, tous étaient nus et torturés. Ils étaient serrés les uns contre les autres les plaies à vif et d'autres criaient leurs douleurs. Exactement comme le rêve qu'Andréa faisait depuis tellement de temps. J'ai passé des semaines à la prendre pour une folle et ma punition c'était que j'allais vivre le cauchemar de mon amie. Même si j'avais l'impression que ça avait durer des heures, je n'ai vu cette endroit que quelques seconde et ça me traumatisera jusqu'à la fin de mes jours. Mon geôlier s'est approché de moi avec un plateau-repas et a commencé à donner à manger. J'étais trop faible et trop attaché que pour me nourrir seule. Il avait des larmes dans les yeux et n'arrêtait pas de me dire qu'il était désolé, que bientôt je serais transformé . À aucun moment il n'a prêté attention à ma nudité , il me regardait comme un animal blessé, le regard plein de compassion comme celui qu'on lance à un animal qui va bientôt mourir sur le bord de la route. Une fois le repas donné ,il repartit en regardant une dernière fois derrière lui une larme coulant sur sa joue puis me laissa seule en plein milieu de ce cauchemar.