(Allison)
Pour fêter mon nouveau poste, les gars ont organisé rapidement une petite fête. Je suis hyper touchée de l'attention même si j'essaye de ne pas trop le montrer pour pas paraître égocentrique.
Je mets alors une jolie robe rose pâle à manches longues qui m'arrive au genou et me dirige avec Paul et Benji vers le gymnase ou se déroule la soirée. D'après ce que j'ai compris c'est le gymnase qui est utilisé quand il y a un événement qui requiert une salle spéciale, à part pour les conférences et ce genre de choses.
Nous arrivons à la soirée et Paul se dirige vers le bar après m'avoir dit de pas me bourrer la gueule. Personnellement je ne bois plus car j'ai peur de faire des conneries si je suis bourrée donc la question ne se pose pas mais j'avoue que la vue des joueurs qui disent n'importe quoi me fait sourire. Paul revient et on danse ensemble. On arrête un peu et on parle tous les trois avec Benji.
Tout se passait bien jusqu'à ce que madame silicone arrive.
Kimberley : Salut les garçons et la larve.
Moi : Ta gueule toi en fait !
Paul : Et c'est qui la larve espèce de moustique ?
Kimberley : La pute qui te sert de copine !
Moi : La différence entre Kimberley et un moustique c'est qu'un moustique ça pique et elle, elle a piqué personne !
Paul : Je suis célibataire imbécile !
Kimberley : Ah donc elle colle tout le temps et c'est pas ta copine ? Bah c'est pas comme ça que tu vas trouver une femme !
Paul : Tu as un mec toi ? Je crois pas donc me les brise pas merci !
Kimberley : Mon mec c'est Benjamin hein chéri !
Elle se tourne vers Benji qui était toujours avec nous mais en train de rire.
Benji : Bah bien sûr ! Tu es mon ex c'est tout et je regrette mon histoire avec toi.
Le moustique comme dirait Paul commence à pleurer et son regard me lance des éclairs.
Kimberley : Tu es sérieux de dire ça après tout ce qu'on à vécu ! C'est à cause de ta pétasse de dépressive michto que tu penses ça de moi ?
Benji : Pas que, princesse Ali est certes une femme génial mais tu es aussi une poubelle !
Kimberley : Tu sais quoi oublie moi, je me casse !
Benji : T'oublier ? Déjà fait.
Et elle se barre en courant. Bon débarras !
Le reste de la fête se passe bien et nous allons nous coucher vers 0h.
Le lendemain je le réveille à cause de l'enceinte de Presnel, autant vous dire que le Naza à 7h heures le matin ça m'a mis dans un mood de destruction massive !
Je me change rapidement avec un jogging du VLF Wolsburg et un t shirt noir et je vais crier sur Presnel.
Moi : Kimpembe tu es sérieux en fait ? Il est que 7 heures !
Presnel : Déjà bonjour à toi et ensuite bah ouais on a entraînement dans 30 minutes.
Moi : Je viens vous voir alors et sinon baisse le son là tu me tues les oreilles !
Presnel : Attends ton jogging c'est l'ancienne équipe de babe ça !
Moi : Ouais et pas que de lui on avait De Bruyne aussi mais bref baisse le son là !
Presnel : Je te boude ! Naaaaaaaan mais attends ça te dirait d'être ma partenaire de conneries ?
Moi : Ouais si tu veux mais on décide ensemble de ce qu'on fait !
Presnel : Bah ouais c'est le concept...
Moi : Alors ok Maestro pélican !
Presnel : Yeessss ma petite crevette !
On se tape dans la main et on descend manger.
Je vais dire bonjour à Hugo, Paul, Benji, Rapha, Antoine et Lucas et les parisiens et je tape dans la main des autres. Je mange des pancakes faits pas les soins de Benji et grand frère. Je trouve important de préciser qu'ils ont saccagé la cuisine !
Soudain je me souviens que c'est aujourd'hui que je rencontre Marine !
Je me change dans une tenue plus présentable (jean chemise) et je descends voir Hugo qui m'attends déjà devant le château, tout excité.
Hugo : Ouiiii je vais revoir ma femme !
Moi : Je serai contente de la rencontrer ça a l'air d'être quelque de très bien !
Hugo : Tu verras c'est la meilleure ma femme et mon futur enfant sera le plus beau !
Je lui souris et nous montons dans la voiture. Durant le trajet nous parlons de tout de rien, surtout de l'échographie à suivre et de ma rencontre avec Marine. Personnellement je suis intimement convaincue que ce sera une petite fille. Hugo, lui, penche plutôt pour un garçon.
Nous arrivons dans Paris, devant un grand hôpital. Nous entrons apaisement avant de se faire reconnaître et Hugo demande à la dame d'accueil où se situe la salle d'attente numéro 3.
Moi : Pourquoi tu demandes ça ?
Hugo : Pour pas qu'on nous fasse chier j'ai demandé à Marine de nous attendre dans l'hôpital.
Moi : Ah d'accord.
Hugo : Tu stresses non ?
Moi : Oui, imagine elle me déteste...
Hugo : Tu as fais un truc détestable ? Elle a une raison pour te détester ?
Moi : Bah là comme ça je vois pas mais si elle me reproche d'être trop proche de toi ça va être compliqué.
Hugo : T'inquiètes elle est pas comme ça. La seule fois où elle m'a vraiment tapé une crise de jalousie c'était en boîte ma meuf me collait depuis le début de la soirée et j'avais pas osé la brusquer pour qu'elle parte.
Je hoche la tête et après ce petit instant story time on arrive enfin dans la salle d'attente. On entre et tout le monde se retourne sur le passage d'Hugo. Je me sens très mal à l'aise jusqu'à ce que Marine vienne vers nous avec un grand sourire bienveillant. Je lui souris en retour et on se fait la bise.
Marine : Allison c'est ça ?
Moi : C'est ça et du coup je suppose que tu es Marine ?
Marine : Exact ! Alors toi aussi tu es impatiente de savoir le sexe ?
Moi : Oui ! Je suis sûre que ce sera une fille !
Marine : Pareil ! Il y a que Hugo qui pense que ce sera un garçon !
Docteur : Famille Lloris venez !
Je reste sur place, quand Marine m'attrape le bras.
Marine : Tu vas pas rester ici à attendre quand même ?
Moi : J'étais partie pour à vrai dire...
Marine : Mais non viens !
Docteur : Seule ma famille est autorisée.
Je m'apprête à répliquer mais Hugo le fait avant moi.
Hugo : C'est ma nièce !
Docteur : Ah d'accord ! Bah entrez tous les trois alors !
Je chuchote à Hugo un «bien joué» et on entre dans la petite salle. Marine s'assoit sur la table et on lui applique le gel sur le ventre.
Docteur : Alors voulez vous savoir le sexe ou préférez vous attendre la naissance ?
Marine : On est préférerait le connaître aujourd'hui.
Docteur : Alors ce sera... une petite fille ! Félicitations à vous !
Marine : Tu vois Hugo, les femmes ont toujours raison !
Hugo : Je t'aime Marine...
Marine : Moi aussi chéri.
Ils s'embrassent et franchement à cet instant ils sont trop mignons !
Hugo pleurait comme une madeleine, ce qui me fis sourire. Je ne verrai plus jamais Hugo pareil !
Docteur : Je vous laisse vous remettre de vos émotions et à une prochaine fois dans 1 mois !
Hugo : Au revoir !
Marine : À dans 1 mois !
Pour ma part je hoche simplement la tête et nous partons vers un café parisien. Nous demandons une table un peu à l'écart et nous commençons à discuter de banalités. Marine est quelqu'un de très simple, Hugo a de la chance d'avoir rencontrer une femme comme elle ! Pendant 30 minutes nous échangeons sur tout et n'importe quoi. J'apprends qu'elle supporte l' ASSE (nda : C'est sûrement totalement faux c'est juste pour l'exemple) et qu'elle rêve depuis toujours d'avoir une fille pour pouvoir tout lui apprendre. Je commence vraiment à l'apprécier quand elle le pose la question...
Marine : Et du coup pourquoi tu as fugué ?
Hugo : Ma chérie ! C'est pas une question posable ça !
Moi : Je vais essayer de te répondre. En résumé je n'en pouvait plus du manque de liberté que mes parents m'imposaient alors j'ai décidé de voler de mes propres ailes.
Marine : Ah oui effectivement c'est résumé mais si tu ne veux pas en parler de respecte ton choix.
Je lui souris et nous reprenons la conversation pendant une petite heure avant que Hugo et moi doivent rentrer pour l'entraînement des gars.
Nous avançons tête baissée vers la voiture pour éviter les journalistes, en laissant Marine rentrer par taxi. Une fois bien installés sur nos sièges, il me demande :
Hugo : Alors tu la trouve sympa Marine ?
Moi : Euh oui elle a l'air d'être une femme brillante et très gentille. Et vous allez très bien ensemble !
Hugo : Merci, tu sais que l'aime plus que tout, sauf que mon futur enfant, là elles sont à égalité. Ce sont les femmes de ma vie !
Moi : Tu as raison, on ne connaît pas encore ta fille mais sa mère est quelqu'un de bien.
Hugo : Bon sinon tu as hâte de retrouver Paul ?
Moi : Oui bien sûr ! Et Benji aussi !
Hugo : En parlant de Benjamin, vous êtes très fusionnels, est ce que tu ressens quelque chose pour lui ?
Je sens direct mes joues chauffer, en réalité je me pose la question... Il a tout pour me plaire mais je ne le connais que depuis 3 jours je ne peux pas être amoureuse si vite !
Moi : Je ne sais pas, il est trop tôt pour le dire mais il me plait. Pourquoi tu le demandes ça ?
Hugo : Je pense que tu lui plaît et ce serait bête de laisser passer ta chance...
Moi : Je t'arrête tout de suite : je ne peux pas lui plaire. Il a sûrement plein de filles magnifiques à ses pieds, il ne va pas s'intéresser à moi. À côté de toutes les mannequins qui pourraient être avec lui, je suis minable.
Hugo : Tu sais tu es très belle Ali, ton devrais arrêter de te rabaisser tout le temps alors que ton corps comme ta façon de penser sont très beaux.
Moi : Merci beaucoup mais je ne pense pas. Et pas la peine de partir en débat je ne changerai pas d'avis.
Hugo : Bah demande aux gens tu verras ils te répondront pareil que moi.
Moi : Bah bien sûr ! Je vais demander à des gens que je connais depuis même pas une semaine de dire si mon corps est beau ! C'est hors de question.
Hugo : Dis comme ça, enfin bref tu es belle et c'est tout. Sinon ce midi on a le droit de sortir pour manger !
Moi : Yeeeeeessss KFC avec Paul !
Hugo : Bah écoute fais comme tu veux en tout cas moi je vais voir mes parents. Ils sont montés sur Paris aujourd'hui.
On vient d'arriver dans la cour de Clairefontaine.
Moi : Bon bah à toute à l'heure du coup !
Hugo : Ouais bisous princesse !
On se fait une accolade et je le dirige vers l'entrée du château. Je pousse la porte et je me dirige vers la salle commune. Dès que j'entre tous les regards se braquent vers moi. La gêne...
Moi : Euh, vous êtes au courant pour ce midi ?
Florian : Bah non...
Moi : Ah bah on a le droit de sortir pour déjeuner.
Les gars : Ouaiiiiiiiiiiis !
Ils me sautent dessus et ça part en tas humain, j'étouffe sous leur poids.
Paul : Bon maintenant tout le monde dégage de ma princesse on va au KFC nous.
Moi : Oui c'est ce que j'avais pensé.
Benjamin, Raphaël, Lucas et Antoine : On peut venir avec vous ?
Paul : Princesse ?
Moi : Ouais venez !
Paul : Allez les enfants c'est parti au pays du poulet !
On fait alors une chenille pour aller dans la voiture et direction KFC !
...
