Chapitre 8

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Bonjour à toutes et à tous ! Voici le nouveau chapitre! N'hésitez pas à voter ça me fait plaisir, et surtout à commenter et laisser vos avis c'est un plaisir d'y répondre ! Bonne lecture à vous !
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-PDV de Price-
Je me réveille très douloureusement, il est seulement 8heure, j'ai du dormir 1 ou 2 heures pas plus. Je pars me doucher, je retire mon t-shirt, les marques violacées le long de mes côtés semblent s'être étalées. Je ressens la douleur dans chaque partie de mon corps, je suis à bout, j'allume l'eau et me laisse glisser contre la parois. Je ne me suis jamais sentie si seule, si vide... Je ferme les yeux essayant d'effacer les images de cette nuit, je sais que j'y arriverais mais ça allait prendre du temps. Je devais passer un entretien avec un des tueurs que j'avais fait arrêter, j'avais complètement oubliée d'en parler à ma stagiaire...

Je sors de ma douche et pars chercher mon téléphone, m'enroulant dans une serviette au passage. J'attrape mon téléphone, surprise de voir que j'ai reçu plusieurs messages de ma stagiaire...
- de Miss Volkov: J'espère que vous allez un peu mieux, prenez tout le temps qu'il faut pour vous... Vous êtes la femme la plus forte que je connaisse.-
Je souris légèrement, je lui répondrais plus tard. Je m'habille rapidement puis me mets à travailler sur le dossier que j'étudie depuis quelques jours... Je ne trouve rien de vraiment concluant, pour une fois je sèche un peu, ce qui m'énerve profondément. Je respire un grand coup, mauvaise idée, je dois avoir des côtes brisées, je me replonge dans mon travail afin de ne pas plonger dans mes pensées...

Il est 19h40 lorsque je reçois un appelle me demandant de me rendre à la prison afin de m'entretenir avec l'homme que j'avais soupçonné. Il semble décidé à parler, préférant ne pas louper une seule occasion d'obtenir la vérité je me décide d'y aller dès maintenant. J'appelle ma stagiaire qui, comme à son habitude, ne réponds pas. Nous sommes dimanche, personne n'est au bureau, je décide donc d'aller directement frapper chez elle, je m'empresse de démarrer, continuant de l'appeler en route, cependant personne ne décroche, je commence à croire que son téléphone ne lui sert à rien.
J'arrive devant sa porte, je frappe une première fois, personne ne réponds, je recommence une deuxième fois... Je n'entends aucun mouvement à l'intérieur, je décide donc de la rappeler...

-PDV d'Emma-
J'avais passé l'après-midi avec un jeune homme de ma promo, il était plutôt sympa, plutôt beau, j'avais peut être enfin trouvé mon coup d'un soir... Nous avions était boire plusieurs verres dans diffèrents bar, il n'était que 19h20 lorsque nous arrivions chez lui. Tout c'était passé très vite, je m'étais retrouvé nue sous son corps tout aussi peu vêtu, ma frustration était enfin entrain de retomber. J'inverse nos postions, m'appretant à l'embrasser lorsque j'entends mon téléphone sonner, je décroche rapidement, ses lèvres partent sur mon corps...
*- Allô ?
- Miss Volkov, où êtes vous ? J'ai un homme à interroger et visiblement vous n'êtes pas chez vous...*
Le jeune homme sous moi émet un grognement de frustration. Je n'ai pas le temps de répondre que...
*- Dites à l'animal en dessous de vous que vous allez vous rhabiller et que je vais venir vous chercher...
- Je... d'accord...*
Je me lève, lui envoie l'adresse par message puis me rhabille rapidement, je n'ai jamais était aussi frustrée de ma vie entière je crois.
- Eh tu fais quoi là ? Et c'était qui?
- Je dois y aller, c'était ma patronne.
- Sérieusement ?
- Oui sérieusement...
- Dis lui d'aller se faire foutre, tu n'es pas à sa disposition quand bon lui semble et viens terminer ce que l'on a commencé.
- Je ne peux pas, je suis à sa disposition quand bon lui semble.
-T'es quoi ? Un genre de prostituée personnelle ? Dit lui de se joindre à nous, on s'amusera encore plus.
Je remercierai presque Price de m'avoir épargné une nuit avec lui...
- Non.
Je réunis mes affaire, j'entends un message reçu sur mon téléphone. Price me dit qu'elle est devant le bloc d'appartement. Je m'empresse de sortir...
- Je te rappelle !
Je sors, m'empresse de descendre les escaliers, loupant presque la dernière marche. A peine la porte passée je repère Price adossée à sa voiture entrain de fumer, elle est tout aussi parfaite que d'habitude malgré sa dure soirée d'hier, rien ne semble l'atteindre...
- Vous fumez ?!
- Bonsoir à vous aussi miss Volkov... Vous en voulez peut être une ?
- Avec plaisir...
Elle me tends une cigarette que je glisse entre mes lèvres et vient me l'allumer à l'aide d'une allumette, la flamme vient éclairer son visage et briller dans ses yeux presque noirs. Je tire une bouffée...
- Vous êtes old school...
Elle feint d'être choquée...
- Je pensais être parfaite ?
Je ne peux m'empêcher de sourire.
- Vous l'êtes...
Nous terminons notre cigarette dans le silence, puis montons dans la voiture, pour une fois c'est elle qui reprend la conversation tout en démarrant...
- Désolée d'avoir interrompu vos activités...
- Ce n'est rien.
Je suis frustrée au plus haut point mais ce n'est qu'un détail... Après un long silence de reflection je reprends...
- J'aurais pu être en dessous.
Bien Volkov, tu ne pouvais pas mieux faire pour reprendre une conversation...
- Pardon ?
- Vous aviez dit au téléphone qu'il était en dessous, ça aurait très bien pu être moi...
Un sourire se glisse au coin de ses lèvres...
- Sous un homme ? Vous me décevez miss Volkov, vous valez mieux que ça... Ceci dit j'ai eu raison.
Sa main vient se poser sur ma cuisse, elle semble plutôt fière d'elle.
- J'espère que votre petit ami ne m'en voudra pas trop...
- Ce n'est pas mon petit ami et je m'en fiche... C'était juste histoire d'un soir...
- Tant mieux, vous verrez, vous n'aurez plus de temps à consacrée à qui que ce soit avec ce travail, même pas à vous.
- Vous arrivez pourtant à en consacrer à votre compagne...
- Je n'ai personne dans ma vie Emma, je n'ai pas le temps.
Je sens mon coeur se serrer... Sa main se retire de ma cuisse...
- Trouvez vous quelqu'un qui accepte une relation purement sexuelle et qui s'adapte à vos horaires... Vous survivrez.
Je réfléchit avant de poser ma question mais finit par la poser malgré tout...
- ...La professeure de droit pénale ?
- Oui.
Elle se gare et sort sans me lancer un regard, j'ai visiblement parler de choses dont il ne fallait pas.
Je descends de la voiture et la suis à l'intérieur, je ne m'attendais pas à ce que l'on doivent rentrer dans une prison. L'immense grille s'ouvre puis nous passons plusieurs énormes portes avant de se glisser dans le sas, je vois ma professeur se faire fouiller par une femme, un homme s'approche de moi pour faire de même, elle lance un regard noir.
- C'est hors de question...
- Je fais juste mon travail.
- Non. Vous ne la fouillerez pas, votre collègue s'en chargera.
Il renonce rapidement, attendant sur le côté...
- C'est toujours un plaisir de vous croiser miss Price...
- J'aimerais pouvoir en dire autant malheureusement je suis trop honnête. Elle lui lance un sourire sarcastique puis nous passons le portique de sécurité jusqu'à arriver dans l'enceinte même de la prison. Je suis tendue, jamais je n'étais entrée dans une prison auparavant. Elle se retourne vers moi...
- Vous allez bien ?
-... C'est impressionnant. J'ai l'impression d'être complètement isolée du monde...
- Vous l'êtes, mais il ne peut rien vous arriver tant que vous restez avec moi...
Elle m'attrape ma main lentement puis la presse dans la sienne avant de la relâcher...
Nous avançons lentement à travers les salles, jusqu'à arriver dans la salle de rencontre entre prisonnier et avocat. Nous sommes dans la salle adjacente, caméra et micro sont relié aux écrans de cette salle, nous voyons l'homme entrer. Je vois Price se préparer mentalement, elle respire un grand coup...
- Attendez moi ici d'accord ? Observez chaque geste, chaque chose qu'il fait d'accord ?
- pas de problème.
Elle entre dans la salle, l'homme se lève, hurlant.
- Pas elle ! Je ne parlerais pas à cette garce !
- C'est moi ou personne.
- Raccompagnez moi dans ma cellule.
Un des officiers me demande d'aller chercher Price à l'intérieur de la pièce, j'entre et attrape le bras de Price. L'homme se remet à parler.
- Je veux parler à la blonde.
Price lui lance un regard noir plaçant son bras devant mon corps.
- C'est hors de question.
- C'est elle ou rien.
Nous sortons de la pièce, je sentais que la foudre allée s'abattre sur moi...
- Qui vous a demandé d'entrer dans cette pièce ?! Vous êtes folle ?!
- On m'a demandé d'aller vous chercher...
Elle lance un regard foudroyant à l'homme dans un coin de la pièce.
- Ça va ! Elle avait juste à aller vous chercher !
-Voyez où ça nous mène !? Elle ne devait pas être vu par ce genre de personne, c'est un meurtrier! Vous êtes un idiot !
J'attrape sa main, Elle se tourne vers moi précipitamment...
- Je peux l'interroger... si vous me dites ce que je dois faire, vous entendrez toutes ses réponses et pourrais analyser son comportement...
- C'est non.
- Elle ne risque rien.
Elle se retourne vers l'officier.
- Vous taisez-vous je ne vous ai rien demandé.
Après plusieurs longue minutes de débat, elle finit par céder n'ayant d'autre choix, je m'apprête à rentrer lorsqu'elle attrape mon poignet.
- S'il vous arrivait quelque chose c'est moi qui vous tuerai, compris ?
- Compris.
J'entre dans la pièce, je sens son regard me détailler, ça me répugne au plus au point, je m'assois face à lui, un sourire carnassier règne sur ses lèvres mais je ne faiblis pas.
- Vous êtes jolie... Je ne peux pas attendre de poser mes mains autour de cette nuque en temps normal, vous êtes chanceuse j'ai des menottes, les autres s'en chargeront bientôt...
- Les autres ?
- Vous savez ce que je vous aurais fait ? Je vous aurez attrapé, puis attachée, d'abord vos poignets, puis je vous aurez bâillonné. Je ne peux pas imaginer la douceur des bruits étouffés qui sortiraient de cette bouche quand je vous baiserais... Peut être suppliant ou rempli de douleur je ne sais pas...
Sa main attrape mon poignet le serrant fortement puis vient parler contre mon oreille me regardant sous les yeux...
- Je vous étranglerais de mes mains...
Je le sens serrer mon poignet d'autant plus en parlant.
-... Je serrais jusqu'à entendre craquer vos os, jusqu'à vous voir devenir bleu...
Je sens mon souffle se couper et une larme devaler ma joue...J'entends la porte claquer derrière moi...
- Taisez-vous ! Ça suffit ! Ne la touchez pas !
Price le repousse en arrière, il en profite pour attraper sa veste voulant se lever mais retenu par les menottes... Il la tire contre lui, ses yeux sont plongés dans ceux de ma professeurs qui sont noirs de haine, son regard est glacial.
- Tuez-moi. Allez-y. Oh attendez vous ne pouvez pas vous êtes attaché...
Il vient lui murmurer quelque chose à l'oreille, elle le repousse sur le siège violemment, il l'a lâche, elle sort de la pièce, puis elle passe devant l'officier...
- Je vous hais. Vous êtes irresponsable, vous n'imaginez pas une seconde les conséquences de vos actes. J'espère que vous n'aurez jamais d'enfant, il grandirait dans le danger avec un père comme vous.
Elle sort de la pièce, je la suis précipitamment à travers le pénitencier.
- Miss Price...
Elle passe le portique, et se retrouve bloquée dans le sas, je la rattrape, lui attrapant le bras la forçant à se retourner vers moi. Elle détourne son visage mais je vois une larme rouler le long de sa joue...
- Regardez-moi s'il vous plaît... Miss Price...
Elle me lance un regard noir.
- Vous êtes irresponsable d'avoir insisté pour y aller ! Vous n'avez aucune idée des conséquences que ça peut avoir pour vous ! Vous êtes stupide Volkov !
La porte du sas s'ouvre, elle sort, je la suis...
- Il ne va rien m'arriver. Je suis désolée...
- Vous n'en avez aucune idée. Vous ne savez rien...
Son regard est rempli d'inquiétude, de peur...
- Qu'est-ce qu'il vous a dit pour que vous soyez dans cette état ? Dites-moi...
- Peu importe Emma... Je me dois de vous protéger de tout ça, et je vous ai laissez vous mettre en danger, ça n'arrivera plus... Je suis désolée...
- Eh ce n'est pas de votre faute, c'est moi qui l'ai voulu, pas vous...
J'aimerais juste la serrer dans mes bras comme hier mais je ne sais pas comment m'y prendre puis elle était en état de choc, je ne pense pas qu'elle aurait fait quoi que ce soit si ce n'était pas le cas... Je la suis sans parler jusqu'à la voiture, une fois à l'intérieur je lance un regard vers mon poignet qui me fait un mal de chien.
- Montrez moi ça...
- Non ça va.
- Ça me répugne que cet homme ait pu vous toucher, quand à moi je lui aurais cassé le nez à la minute où il a commencé à parler de vous comme d'une victime alors montrez moi... s'il vous plaît...
Je lui tends mon poignet, elle remonte lentement ma manche, dévoilant certain de mes tatouages... Elle les observe bien plus attentivement que mon poignet, tandis que je me permet de la détailler du regard. Elle, ses yeux bruns, presque noirs, ses long cils, ses lèvres rouges aguichantes et pulpeuses, sa légère cicatrice remontant sur le dessus de sa lèvre... Ses mèches brunes retombaient sur son visage, ses mains parcourant mon poignet me donne des tas de frissons me faisant oublier la douleur...
- Vous devriez mettre de la glace dessus...
Mes yeux descendent le long de son cou, puis dans son décolleté...
- Miss Volkov ?
- Oh euh pardon... Vous disiez ?
Elle passe sa main contre ma joue qui doit avoir pris une teinte bien plus rouge...
- Je disais il faut mettre de la glace sur votre poignet...
- Oh... euh oui...
- On va repasser par chez moi pour vous soigner...
- Non pas la peine, ça va aller...
Elle pose sa main contre ma cuisse bien plus haut que d'habitude...
- Ne faite pas l'enfant miss Volkov... Je ne vais pas vous manger...
Je me sens rougir d'autant plus... Je ne suis plus capable de parler jusqu'à ce qu'elle se gare dans un parking sous-terrain, elle sort de la voiture et m'entraine à sa suite...
Nous passons la porte d'entrée d'un immeuble qui doit faire environ 30 étages, l'immeuble est juste sublime, elle sourit face à mon visage ébahie... Nous montons dans l'ascenseur, je la vois fermer les yeux je lui attrape la main. Elle sourit tout en gardant les yeux fermés et vient me serrer la main d'autant plus fort.
Nous descendons au dernier étage de l'immeuble, elle s'arrête devant la porte 708 et la déverrouille, je la suis à l'intérieur... Je ne peux m'empêcher de m'ébahir devant l'immense bais vitrée qui donne sur toute la ville, c'est juste magnifique... Je parcours tout l'appartement du regard rapidement, aucune photo, juste des peintures accrochées sur les murs, un immense salon ainsi qu'une immense cuisine dans le coin de la pièce...
- Woaw...
- Vous voulez quelques choses à boire ?
Je sursaute ne m'attendant pas à la trouver juste derrière moi...
- Non merci...
- Comme vous voudrez...
Elle attrape un verre dans l'armoire puis une bouteille de verre dans le congélateur ainsi que des glaçons et une poche de glace. Elle s'approche de moi et attrape moi poignet entre ses mains plaquant la poche de glace contre ce dernier...
- Aoutch...
- Asseyez vous dans le canapé, ça risque de durer pas mal de temps avant de dégonfler...
Je pars m'asseoir au bord du canapé...
- Miss Volkov ce canapé n'est pas en or, ce n'est même pas du vrai cuir alors installez vous.
Je m'installe plus confortablement, retirant ma veste, elle revient avec un verre contenant quelques glaçons ainsi qu'un liquide transparent...
- Vodka ?
- Gin.
- Eh ne buvez pas trop vous devez me ramener après...
Son regard se perd sur moi avant de replonger dans son verre...
- Vous voyez souvent votre famille ?
Je ne sais pas comment lui dire pour ne pas la faire paniquer ou se sentir mal à l'aise...
- Je n'en ai pas...
-Comment ça ?
- Mes parents ont été assassinés quand j'avais 8 ans... ensuite j'ai été transporté de foyers en foyers jusqu'à atterrir dans une famille russe membre du gouvernement, ils sont arrivés ici en tant qu'espion, je suis donc arrivée ici... 2 ans plus tard ils ont disparus sans laisser de trace, j'ai été de nouveau en foyer jusqu'à mes 16 ans, je suis partie pour aller à l'université, je me suis trouvée tout ce dont j'avais besoin grâce aux petits boulots cumulés...
Je ne vois aucune pitié dans ses yeux contrairement aux autres, je sens sa main se glisser sur la mienne...
- Vous êtes épatante miss Volkov... Vraiment...
- Et vous ? Je ne veux pas être la seule à raconter ma vie...
Elle plonge ses yeux dans les miens...
- J'ai renié mes parents lorsque j'avais 18 ans, lorsqu'ils ont compris que j'aimais les femmes, ma mère était une homophobe pure et dure, elle voulait que je devienne juge comme elle... Mon père ne s'est jamais interposé à ses remontrances, je les ai renié lorsque ma mère a commencé à me menacer. Je suis partie du jours au lendemain sans laisser un mot, puis je suis devenue la plus jeune diplômé de mon université à 21 ans, 10 mois plus tard je travaillais avec les fédéraux, puis 2 mois après je leurs donnais quelques cours...
-Et à l'heure d'aujourd'hui vous êtes la plus douée dans ce que vous faites...
- Vous me flattez miss Volkov...
- C'est la pure vérité...
Elle rougit, je vois que l'alcool commence à faire son effet, je ne veux pas qu'elle fasse ou dise quoi que ce soit qu'elle regretterait demain... J'attrape le verre entre ses mains et le pose sur la table.
- Je vais y aller, mon poignet est dégonflé !
Je lui montre mon poignet qui porte maintenant une marque bleutée. Elle l'attrape et le lève devant ses yeux... Elle vient poser ses lèvres sur la marque avec la légèreté et la douceur d'une plume. Je frissonne longuement à la sensation de ses lèvres contre ma peau, son souffle doux et chaud, elle retire ses lèvres, laissant une marque de rouge à lèvres...Mon coeur fond complètement, je lui souris.
Elle se lève et pars vers le meuble d'entrée puis me tend une paire de clefs...
- C'est ma première voiture, je vous la prête, si vous me la griffez ou quoi que ce soit gare à vous. Mais avant je veux voir votre permis.
Je soupire et sors mon porte-feuille lui montrant mon permis, elle sourit et me glisse les clefs dans la main.
- C'est la cadillac noir près de ma voiture. Miss Volkov, si vous la griffez, je...
- Vous arrache les yeux c'est compris Miss Price...
- Non... Je serai juste de très mauvaise humeur... Bonne soirée Emma...
- Bonne soirée Miss Price.
Elle m'ouvre la porte et m'observe un moment avant de lâcher...
- Au fait, vous avez de jolis tatouages miss Volkov...
J'en profite pour lui répondre de manière plus équivoque...
- Et vous n'avez rien vu encore, à demain Miss Price...
Je pars dans le couloir sans lui lancer un dernier regard et m'empresse de rejoindre la voiture de ma professeure.

Miss Price...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant