Miss Price...

Chapitre 16

Bonjour à toutes et à tous ! Voici le nouveau chapitre! N'hésitez pas à voter ça me fait plaisir, et surtout à commenter et laisser vos avis c'est un plaisir d'y répondre ! Bonne lecture à vous !
Merci beaucoup pour toutes ses lectures, vous toutes et tous adorables ! Full Love !! ❤
Ps: Désolée pour cette longue absence, je n'étais plus capable d'écrire ces derniers temps et je m'en excuse. J'ai eu la visite d'une amie de longue date disons et je pensais qu'elle finirait par partir mais il semble que nous allons devoir cohabiter quelques temps alors je vais reprendre l'écriture tout doucement, je ne veux pas vous promettre de date mais je m'y remet cette fois. En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes je ne pouvais pas vous laisser sans notre majesté à tous... Prenez soin de vous, de vos proches, soyez fort, aimez vous, croyez en vous, faîtes le bien autour de vous. N'abandonnez jamais. Je vous aimes tous autant que vous êtes, qui que vous soyez, vous méritez d'être heureux. Tous sans exception. 🖤
" Croire encore en la possibilité d'une fin heureuse est une chose très puissante."
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- PDV d'Emma-
Cela faisait 10 minutes que je tentais de reprendre mon souffle encore tremblante de ce qu'il venait de se passer... Alors ma première fois avec une femme était dans une voiture, ce n'était certes pas très conforme à ce que j'imaginais mais c'était avec Regina Price, et cela dépassait toutes mes attentes... Certes ça n'a pas duré très longtemps mais qui aurait duré longtemps entre les mains expertes de Price. Je vois son téléphone s'illuminer légèrement, elle l'attrape tout en souriant puis prends soin de répondre, un large sourire sur les lèvres...
- Je peux savoir ce qui vous fait sourire à ce point ?
Elle relève brusquement la tête de l'écran... Je regrette instantanément d'avoir posé la question en voyant son regard me lancer des éclairs mais c'était plus fort que moi.
- Et bien je réponds à une collègue mais est ce que celà vous regarde je ne crois pas.
Je revois son téléphone s'illuminer de nouveau affichant 3 nouveaux messages au nom de The One.
- Oh et vous couchez aussi avec celle là ou c'est prévu pour bientôt ?
- Oui j'y compte bien, vous n'êtes pas une exception miss Volkov, vous n'avez pas l'exclusivité de la chose...
- Je suis trop naïve et vous vous êtes une garce...
J'ouvre la portière, un craquement se fait entendre, sa main se referme précipitamment sur mon poignet me tirant à l'intérieur... Un coup de feu retentit, passant à travers la vitre de la portière, mon souffle se coupe brusquement...
- Ne bougez surtout pas.
Je la vois sortir un baretta de sous son siège, et le charger... Elle ouvre sa portière, une balle passe encore une fois mais bien plus proche de l'habitacle cette fois si, elle s'apprête à sortir, je la retiens à l'intérieur...
- Il faut bien qu'une de nous deux sorte miss Volkov, sinon on va toutes les deux mourir ici... les deux agents qui doivent nous remplacer arrive dans 15 minutes, vous n'avez aucune idée de ce qu'il peut se passer en 15 minutes...
- Et bien il se trouve que j'en ai une bonne idée étant donnée que vous venez de me baiser en 15 minutes...
- Ce n'est pas le moment d'avoir cette discussion Volkov.
- Ça ne le sera jamais dans ce cas...
- Effectivement.
Je lui retire ma main, et sors de la voiture lorsque j'entends un coup de feu résonner, suivit immédiatement d'un second. Je m'attends à m'écrouler au sol dans une douleur insoutenable mais ce n'est absolument pas le cas... Je sens juste quelque chose m'effleurer, me faisant ressentir une vive douleur au passage... mais cette douleur ne me fait pas tomber comme je l'imaginais, ni même défaillir... J'entends un bruit sourd d'une chute, je me tourne précipitamment vers Regina, je ne peux retenir un soupir de soulagement en la voyant debout, son arme encore en main pointée devant elle... Il ne reste donc qu'une personne, je tourne les yeux vers la provenance des premiers coups de feu tirés, un corps gît sur le sol... Je viens poser ma mains contre mon épaule, où la balle n'a fait que m'effleurer... Je saigne malgré tout plus que je ne le pensais. Je vois Price se tourner vers moi, inquiète, voyant le sang couler un peu entre mes doigts...
- Asseyez vous dans la voiture.
Elle semble très en colère après moi, je risque une leçon de moral de plusieurs heures maintenant...
- Je ne voudrais pas tâcher vos siège...
Elle passe de l'autre côté de la voiture en quatrième vitesse, me poussant à l'intérieure me faisant siffler de douleur entre mes dents.
- Je me fiche de mes sièges Volkov.
Elle retire violemment ma veste, me faisant gémir de douleur au passage... puis revient arracher les boutons de ma chemise.
- Eh ma chemise !
Elle me lance un regard noir.
- Elle est fichu de toute manière alors cessez.
Elle la retire, je frissonne, il ne fait pas plus de 15 degrés alors se promener en sous-vetements, non merci. Ma professeure attarde son regard sur la plaie près de mon bras tandis que la patrouille sensée nous remplacer débarque au loin... Elle attrape ma chemise et vient la nouer autour de mon bras comprimant la plaie... me faisant gémir de douleur à nouveau...
- Je vais vous emmener à l'hôpital, vous avez besoin de points de suture...
Sa main glisse le long de mon bras et vient se poser sur ma hanche maintenant dénudée.
- Ça ira jusque là ?
- Je... oui... Je crois.
- Bien.
Ses yeux viennent détailler mon buste du regard, détaillant mes nombreux tatouages... Une portière claque la faisant dévier le regard, sa main se retire de ma hanche, elle me murmure qu'elle arrive avant de partir voir les agents qui découvrent le corps surpris... Je la vois échanger quelques mots que je ne parviens pas à entendre, les agents lui font signe de la tête puis elle revient, grimpant à l'intérieur de la berline, démarrant.
- Et c'est tout ?
- Comment ça ?
- Vous venez de tuer un homme, vous échangez deux mots avec les agents et ça vous suffit pour partir...?
Nous sortons di sentier menant au hangar, elle se tourne rapidement vers moi...
- Il n'est pas le premier que j'ai eu à descendre et ne sera pas le dernier miss Volkov.
Je sens une vague de colère monter en moi.
- Mais c'est une vie humaine ! Ce n'est pas un vulgaire mouchoir que l'on peut jeter lorsque l'on n'en a plus besoin !
Je la sens accélérer brusquement.
- Pour lui vous êtes un vulgaire mouchoir. Votre vie ne vaut rien, il va falloir que vous le comprenez sinon jamais vous n'arriverez à faire ce métier. Cessez de penser avec votre coeur. Pensez avec votre tête.
- Facile de ne pas penser avec son coeur lorsque l'on en a aucun.
Je me sens frissonner lorsque je croise son regard noir, rempli de colère... La suite de trajet se passe dans un silence de mort, pesant, lourd.

Une fois arrivées sur le parking de l'hôpital je vois Price retirer sa veste et me la tendre.
- Pourquoi faire ?
Elle me regarde surprise.
- Vous n'allez pas sortir comme ça, tout le monde va vous regarder comme un vulgaire morceau de viande c'est hors de question.
- Il se trouve que vous n'avez pas l'exclusivité de la chose votre majesté.
Elle me lance un regard noir.
- Pardon ?
- Je disais, vous n'avez pas l'exclusivité de la chose.
Son regard s'assombrit d'autant plus.
- Je vous ai laissé une chance de vous rattraper Volkov. Si vous voulez jouer à ça très bien, si c'est votre souhait.
J'attrape la veste sans la regarder et l'enfile difficilement.
- On peut y aller maintenant.
-... Fermez la.
Je me retourne vers elle, les yeux ronds...
- Pardon ?
Elle roule des yeux avant de me regarder l'air consterné.
- La veste Volkov bien que la manière dont vous l'aviez compris m'arrangerait aussi.
Je ne peux m'empêcher de rire tout en fermant la veste. Nous sortons de la voiture tout en nous dirigeant vers les urgences, la salle d'attente est bondée, je m'enregistre auprès de l'accueil, lorsque l'on me demande pourquoi je suis là je me retourne vers Price qui ne tarde pas à parler.
- Une balle lui a effleurer le bras, elle n'a pas perdu énormément de sang j'ai fait un point de compression.
La femme nous regarde les yeux ronds, choquée.
- Une balle ?
- Oui une balle, calibre 9.
Après de nombreuses explications nous partons vers la salle d'attente. Je vois ma professeure s'impatienter au bout d'à peine 10 minutes.
- Vous n'êtes pas obligée de rester vous savez.
- Et vous laissez seule ici avec un bras en moins ? Non.
Elle marche de long en large dans le couloir, tournant en rond, après bien plus d'une heure d'attente lorsqu'elle commence à perdre complètement patience après avoir hurler sur plusieurs membres du personnel, j'entends un infirmier appeler mon nom... Je me lève pour voir l'homme me détailler du regard.
- Suivez-moi...
Je le suis, ma professeure également, l'homme se retourne rapidement.
- Je vais vous demander de rester à l'extérieur madame.
Price n'a pas l'air de l'entendre de cette oreille, elle lui lance un regard froid, presque menaçant.
- C'est avec moi ou rien.
- Vous êtes de la famille ?
Je sens sa main passer autour de ma taille, son corps se colle au mien.
- En quelque sorte...
Il se retourne sans dire un mot et continue d'avancer jusqu'à la salle tandis que je dévisage ma professeure qui me lâche rapidement suivant l'homme devant moi sans même un regard vers moi.
Une fois arrivé dans la salle, l'infirmier me demande de retirer la veste, je m'exécute je le sens me détailler d'autant plus, un sourire sur les lèvres.
- Jolis tatouages...
Price lui lance un regard noir rempli de rage il détourne rapidement le regard.
Il retire doucement le point de compression fait par ma professeure...
- Woaw, qu'est ce qu'il s'est passé ?
Il semble surpris... il allait l'être d'autant plus
- Une balle m'a frôlée l'épaule.
Il est d'autant plus surpris mais commence à s'occuper de mon épaule malgré tout sous le regard de ma professeure.

Après 40 minutes passées sous l'aiguille, je sors de l'hôpital la veste de Price toujours sur moi, les jambes tremblantes, le bras de Price autour de mes hanches pour prévenir une éventuelle chute. Nous entrons enfin dans la voiture, elle démarre rapidement.
- Ça va aller ce soir toute seule ?
- Oui, ça va j'ai l'habitude ne vous inquiétez.
Elle pose sa main sur ma cuisse, me lançant un regard doux...
- Emma... tu peux dormir chez moi tu sais...
Je frissonne, des tas de papillons se glisse dans mon ventre... Mais je repense rapidement à notre dispute de tout à l'heure.
- Non ça ira merci.
Ma voix semble un peu plus froide que voulue. Sa main se retire de ma cuisse, elle accélère.
- Très bien.
Après 20 minutes de silence intense nous arrivons devant chez moi.
- Bonne soirée miss Volkov.
- Bonne soirée à vous aussi votre majesté.
Je lui lance un dernier regard qu'elle ne me rend pas. Je sors de la voiture la laissant partir.
Une fois arrivée dans mon appartement, je me déshabille complètement, ne gardant que la veste de ma professeure dans mes mains. Son parfum toujours dessus... Je me glisse sous la couette, la veste toujours avec moi, j'en profite pour respirer le parfum de cannelle vanillé qui reste imprégné sur le tissus. Mes yeux se ferment rapidement, Morphée m'emportant dans ses bras...