8 ans

Prologue

1 nomvembre1997, paris

nous marchons dans les ruelles sombres de Paris avec mon père. Je regarde d'un air intrigué et pourtant inquiet les grands immeubles qui se fondent dans l'ombre de la nuit. Mon père m'amène souvent avec lui pour des rendez-vous professionnel, allez savoir pourquoi mais visiblement être accompagné d'un enfant de jeune âge est avantageux pour les affaires. Cette foi-ci nous nous rendons au bar Krekz. Il se trouve dans un des quartiers ou les Hommes règnent en maître le soir et ou femmes et enfants n'oseraient pas y mettre un pas la nuit tombée. Je baisse les yeux pour éviter de croiser le regard d'une de ces personnes véreuses et m'avance vers la porte que mon père ouvre dans un geste décidé et précis. Ici, mon père m'a appris qu'il ne faut jamais hésiter. Même pour un geste aussi anodin et simplet que celui-ci . Le moindre regard qui laisse apercevoir une nuance de doute, et vous êtes foutu. Du haut de mes 11 ans, j'ai l'impression d'avoir pénétré un monde auquel je ne devrais pas appartenir, je n'ai et n'aurais jamais ma place ici, parmi toutes ces personnes à l'auras écrasante et avide. Je m'installe sur un des fauteuils verts à côté de mon père, essayant de cacher ma peur du mieux que je pouvais. Un serveur vain vers nous pour prendre commande et repartis d'un pas nonchalant, comme si servir des alcools forts et de mauvaises qualités à des clients malveillant l'épuisé. D'un côté, je crois pouvoir le comprendre. Moi, de mes yeux d'enfants innocent, je ne vois qu'un homme forcé de fermer les yeux sur tout ce qui se trame de mal dans ce lieu pour nourrir sa famille.

Un Homme prit place face à mon père. Je ne pris pas la peine de le regarder et de discuter avec lui, et laissa mon père gérer ses affaires.

Je regarde la pluie tombée à travers la petite fenêtre et m'évade dans un autre monde. Un monde de paix et de bienveillance, de bonté. Je suis un petit garçon de 11 ans, je devrais être fait d'insouciance et pourtant..pourtant tout m'effraie. J'ai peur de me balader seul dans les rues de Paris, j'ai peur de croiser le regards durs des adultes, j'ai peur d'être ici, peur de ce serveur, peur de ces clients, peur de cet homme assis aux côtés de mon père et qui appuie son regard vers moi depuis plus d'une heure comme pour me faire une demande silencieuse.

Je veux rentrer.