Chapitre premier:

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12mars 1998, Paris.

Aujourd'hui, je me suis encore disputé avec ma mère. Je l'aime de tout mon cœur, mais parfois j'ai du mal à la comprendre. Elle ne cesse de me dire qu'un homme doit se montrer fort, vaillant et ne doit avoir peur de rien. Que si on s'effraie de tout, on cesse de vivre tout simplement. Mais je ne me considère pas comme étant un Homme. J'ai 12 ans, je vais à l'école et discute principalement de nouvelles émissions de télé avec mes copains. Qu'ai-je d'un Homme? Je suis petit, fétiche, et j'ai peur de me battre. Ma mère m'a annoncé aujourd'hui que je devrais me rendre seul en cours, que c'était ridicule d'avoir peur à mon âge. Mais cela m'effraie. Me retrouver seul dans les rues de Paris, ces même rues que je parcours avec mon père le soir, remplis de gens puant l'alcool; ces mêmes rues ou des débauches interdites ont lieux.

Peut être que c'est uniquement la nuit que tout cela se passe? J'ai sûrement dû m'encré cette peur, ce doute, à force de faire les tournée de bars avec mon père. Après tout, tout le monde prend ce chemin un jour ou l'autre. Demain, ce sera à moi.

13 mars 1998, Paris.

Je dis au revoir à ma mère et salut mon père. Mon sac sur le dos, je sors de ma demeure et prend la direction de l'école. Tout ce passe bien pour le moment, de plus, c'est une belle journée et j'ai grand hâte de revoir mes amis. Pourtant...en voyant cette ruelle sombre au coin de la rue, un doute me prend aux tripes. Il y là un homme tapis dans l'ombre des immeubles, seul adosser contre le mur de pierre qui se tient près d'une fourgonnette blanche. Et si il m'arrivait quelque chose? Personne sera la. Personne ne me verra. J'ai peur, j'ai envie de rentrer. Ne connaissez vous pas ce sentiments? Cette instincts qui vous dit de fuir, peu importe ce que vous êtes entrain de faire? Il vous tord l'estomac et ordonne à vos jambes de courir. Mais je dois me montrer fort comme le dit ma mère alors, ça se trouve je me fais juste des idées. Tout le monde à le droit et à des raisons pour se trouver dans la rue seul à cette heure matinal. Je m'avance dans cette ruelle en accélèrent le pas, je baisse les yeux et mon coeur bat à toute allure. Je passe devant lui, il ne me jette même pas un regard. Prenant un peu plus confiance, je me permet donc de relever la tête et d'élaborer une démarche plus décontractée. Alors que je croyais que finalement, tout c'était bien passé, alors même que je sentais les battements de mon coeur ralentir, une forte secousse me prit et en peu de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouve à l'arrière de cette camionnette blanche, seul perdue, inerte...que faire?

Lorsque je reprend mes esprit, j'entend deux Hommes parler entre eux. Peur, j'ai si peur, que va t-il faire? Me violer pour me tuer par la suite? il y a eu tant d'histoire comme ça qui sont passées dans le journal...ce genre d'histoire qui n'arrive qu'aux autres.. et pourtant.

Je crois que cette question à échappée ma pensée car l'homme qui conduit prend parole.

H «bien-sure que non, tu es beaucoup trop jeune pour que je ne te fasse quoi que ce soit. Je ne touche pas aux enfants moi.»

surpris de sa réponse, je décide d'engager la conversation pour en apprendre plus sur ses attentions..j'ai tellement de questions qui me traversent l'esprit à ce moment même.

«pourquoi m'a tu enlevé alors? Pourquoi moi, pour quoi faire? Que me veux tu?»

H «te déposer. Je vais juste de déposer à un groupe d'Homme et ensuite, je n'aurais plus rien à faire dans cette histoire. T'as compris ça!!? plus rien! Alors oublie moi! Oublie moi et mon visage tu entends?»

étrangement, l'homme semble bien plus nerveux que moi... Et bien que je compris qu'il comptait certainement me donner à pédophiles, je ne dis plus rien et me contenta d'essayé d'ouvrir la portière en vain. Sécurité enfant, bien évidemment. Quelle ironie.

Au bout d'une heure de route, la voiture se stoppe. L'Homme descend du fourgon et j'attend quelques longues minutes avant qu'il ne revienne tout en râlant.

H «personne! Il n'y a personne! Il ne sont pas venus!!»

il semble tellement énervé et en colère. Je préfère donc me taire cachant la minime joie qui m'anime à ce moment même. Je crois que ce que je vis là maintenant, c'est de l'espoir! et pourtant, la question qui surgit de la bouche de mon ravisseur à la seconde d'après, me fit fondre en larme

H «que vais-je faire de toi maintenant?!»

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⏰ Last updated: Dec 07, 2018 ⏰

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8 ansWhere stories live. Discover now