Pour la garde de Caroline [ Terminée ]

Chapitre 46

La sœur hocha de la tête pour accepter.

Elle pénétra dans sa chambre et en sortir dans un impeccable tailleur noir, de haut escarpins noir et une lunette de soleil. Une épaisse chevelure blonde descendait en cascade dans le creux de ses reins. Mathias cru voir Hannah, ou plutôt une parfaite jumelle de Hannah.

Le visage de Martha lui vint en tête, car elle aussi dans ses bons jours, elle avait un aspect tel que celui-là.

-Est-ce normale pour une sœur de s’habiller comme cela? Questionna Mathias curieusement.

Des hommes en costumes noirs et lunettes rentra dans la chambres puis se positionna debout devant eux.

-Aujourd’hui je suis simplement Kate Walton, il faut qu’on fasse le ménage et je vais terminer ce que vous avez commencer.

Lorsque Mathias et Kate arriva dans la villa, ils virent Hannah en pleine séance avec sa thérapeute Lilli. Hannah souleva la tête et lorsqu’elle vit Kate, elle ouvrit grandement la bouche.

-Sœur Kate ? dit-elle surprise.

Cette dernière retira ses lunettes et se rapprocha de Hannah dans une démarche assurée.

-Est-ce vraiment vous ? Questionna Hannah.

-Moi aussi je suis ravie de te voir Hannah, répondit-elle en souriant.

Elle s’abaissa et baisa Hannah sur le front.
Mathias demandait à la thérapeute de les laisser seules. C’est alors qu’ils commencèrent à tout avouer à Hannah. Ils faisaient abstraction du fait que Martha était sa sœur et du fait que madame Lombardie avait failli être sa mère. Les yeux de Hannah s’étaient engouffrés de larmes et elle ne faisait que sangloter tout au long du récit.

-Je suis désolée Hannah, je l’ai fait pour te protéger, lui dire sa mère.

Dans le corps de Hannah brûlait comme une flamme. Devait-elle l’en vouloir? N’avait-elle pas faire assez de chose pour elle sans même savoir qu’elle était sa fille ?

Hannah savait au fond elle que la sœur Kate était une bonne personne, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle soit sa mère. Elle était si proche d’elle songea Hannah, et si loin à la fois.

-Vous êtes si raffinée, si parfaite, regardez-moi? Je suis une fausse copie de vous, répondit Hannah en pleurant. Merci pour tout ce que vous avez fait pour Caroline et moi sœur Kate, mais…

-Hannah chérie regarde là et regarde toi, tu es la parfaite photocopie dont-elle ne pouvait rêver.

Le cœur de Kate se morcelait chaque fois que Hannah lui adressait un refus, mais son visage restait inexpressif. C’était cela être une Walton ; une arme de guerre. La sœur Kate savait que le fait quel soit venue ici sur son apparence réel, était déjà une sortir officielle. Sa famille saura bientôt que Hannah était sa vie, alors il fallait que Hannah soit forte pour survivre dans ce monde de loup.

-Je sais que tu m’aimes, ça m’ai suffisant pour l’instant Hannah, je te mettrai pas la pression.

La sœur Kate consulta sa montre et demanda à partir. Elle avait quelques dernières choses à faire pour le bonheur de sa fille songea-t-elle.

Hannah l’observait s’en aller sans pouvoir rien ajouter de plus. La vérité était qu’elle avait peur de la décevoir. La sœur Kate semblait si parfaite qu’elle avait peur de penser être la fille d’une telle femme.

Hannah ramena son attention sur Mathias qui était assis à ses côtés. Il était si beau songea-t-elle. Ce dernier ramena son regard sur elle et lui sourit faiblement.

-Tu sais Hannah, j’ai fait des choses lorsque j’étais en Italie la dernière fois.

Voudrait-il lui confier qu’il avait rencontré une autre femme ? Hannah baisa la tête pour ne plus le regarder sur les yeux, de peur de trouver la vérité, elle-même dans le vert de ses iris. Oui, dans ses yeux Hannah arrivait  à présent à lire tout ce qu’il voulait qu’elle sache.

-Tu as connu une autre femme c’est cela ? Questionna Hannah timidement.

Mathias tiqua tout d’abord sous le coup de la surprise. Il s’attendait à tout sauf à cela.

-Je suis ravi d’apprendre que tu te languissais de moi, dit Mathias en riant.

Hannah releva sa tête pour l’observer. Elle n’avait jamais entendu le sons et son rire. C’était chaud et à la fois métallique. Tout ce qui était en lui ne reflétait que sa virilité songea Hannah.

-En effet non ! J’ai simplement demandé à madame Lombardie de quitter tes terres et aussi, j’ai détruit ton cabanon, dit-il d’une voix basse.

Hannah lue dans sa voix qu’il regrettait son acte alors elle décida de ne pas en rajouté d’avantage.

-Est-ce que cela t’a rendu heureux? Questionna Hannah.

-Non, j’en ai même éprouvé du regret. J’ai compris que le problème c’était moi et non eux, alors j’ai pris une décision.

Mathias avait arrimé son regard sur le tien d’une manière qui la fit frémit. Hannah curieuse, l’interrogea du regard sur sa décision, car elle avait beau rechercher dans le vert de ses iris, mais elle n’avait rien vu.

-Je suis malade et tu le sais, je te promets de me faire soigner. J’aimerais simplement que Caroline et toi vous restez dans ma vie pour toujours. Je t’aime Hannah, et je vous veux pour toujours dans ma vie. Nous n'avons pas à nous disputer la garde de Caroline, élevons là ensemble.

Hannah cru mal entendre. Restez dans sa vie pour toujours ? Risquerait-il de passer sa vie avec elle ? Le cœur de Hannah battait à vive allure, elle crut qu’elle hallucinait. Hannah se griffa intérieurement la joue pour être certaine de ne pas rêver.

-Tu me demande…enfin tu veux que je……babilla Hannah.

-Je te demande de devenir une Owens, répéta Mathias en la regardant droit dans les yeux.

Avait-elle déjà pensé à quelques choses comme celle-là? Oui elle l’avait pensé, mais pas avec autant d’émotion.

La chaleur de sa voix, la sincérité qui émanait de ses yeux, Hannah ne pût que fondre en larme devant autant de sentiment.

Mathias l’observait avec un regard de fierté, qu’avait-il faire pour mériter une femme vertueuse ? Celle pour qui tous les diamants du monde ne suffiraient pour en exprimer la valeur.

Il pourrait faire le tour du monde en courant simplement pour elle. Mathias bénissait la période hivernale qui les avait réunis. Son cœur vibrait rien qu’en pensant à ces mots doux et ces mots tendre qu’il l’entendra lui dire. Mathias regretta ceux que se sont quittés hors que c’était le moment de se maintenir.

-Regarde-moi Hannah, lis dans mes yeux, tu comprends toutes ses choses pour lesquelles je n’ai pas encore trouvé de mots. Lis dans mes yeux, tu verras que plus rien ne compte vraiment.

Oh l’amour, songèrent-ils.