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Death Note : L

- Votre badge s'il-vous-plaît, demanda l'agent de sécurité posté à l'entrée de l'immeuble.

(t/p), bien qu'exaspérée par ces mesures ô combien pénibles mais nécessaires, lui tendit son badge d'enquêtrice semi-permanente et se hâta de le récupérer dès que l'autre eût admis que l'objet était on ne peut plus authentique, et par conséquent, valide. Le policier lui fit un bref signe de tête, à la fois pour la remercier de sa coopération, pour s'excuser du dérangement occasionné et pour lui dire au revoir, auquel la lycéenne répondit poliment. (t/p) se rendait évidemment compte des responsabilités que devait avoir cet homme, et elle savait qu'elle avait beaucoup de chance d'être admise à l'intérieur de ce bâtiment gigantesque.

Dès qu'elle eut passé le pas de la porte coulissante, elle sentit sur elle les regards automatiques des caméras de surveillance. Il y en avait à chaque couloir, dans chaque pièce, et elle se demandait s'il n'y avait pas quelques micros dissimulés derrière les meubles. Ce lieu était une véritable forteresse, et on comprenait aisément pourquoi ! C'était dans cet immeuble, au centre même de Tokyo, qu'enquêtaient les plus brillants cerveaux du monde -à ses yeux- sur l'affaire du siècle : ils recherchaient activement le meurtrier en série Kira, l'homme qui débarrassait cette terre de ses plus éminents criminels tout en les imitant.

La jeune fille alla jusqu'au centre de la pièce principale du rez-de-chaussée où se trouvaient quelques uns de ses collègues. En effet, monsieur Yagami (le chef de la cellule d'enquête) et monsieur Matsuda (un jeune policier) observaient avec attention les innombrables écrans qui se dressaient au dessus des postes informatique qu'avait installé Watari.

- Bonjour messieurs, dit (t/p) en s'inclinant.

- Bonjour mademoiselle (t/n) ! répondit Matsuda avec sa joie habituelle.

- Bonjour, fit simplement son supérieur.

- Je viens de terminer le rapport sur les cellules de la prison Fuchû, monsieur Yagami, annonça (t/p). Il se trouve qu'elles étaient toutes dans un état correct, les portes blindées possédaient des serrures électroniques et aucune d'entre elles n'avait de fenêtre, simplement un système d'aération. Par conséquent, Kira n'a pas pu s'introduire dedans et tuer ceux qui y étaient enfermés, la surveillance était bien trop haute.

- Hm... il a peut être piraté les serrures ? avança Matsuda.

- Ce serait improbable monsieur. Elles possèdent un algorithme particulier, qui fait changer le code d'ouverture toutes les quinze minutes, ce code lui même devant être accompagné du badge d'un gardien pour ouvrir la cellule. Kira n'aurait jamais eu le temps ni les moyens pour faire cela, et aucun inconnu au pénitencier n'apparaît sur les caméras de surveillance le jour de la mort des détenus, expliqua (t/p).

- Eh bien... soupira le policier. Il y a de quoi se décourager. Comment Kira arrive à tuer tous ces criminels s'il ne s'introduit pas dans les prisons ?

- Nous finirons par trouver, et nous le coincerons, affirma Yagami. En attendant, je te remercie de ton implication (t/p). Tu nous es d'une grande aide. Mais je me navre de devoir s'exposer ainsi au danger... trop de gens ont déjà perdu la vie dans cette lutte.