Obito

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Et un OS sur Obito à la demande de Khaelys_ , un !

Durant la Quatrième Grande Guerre Ninja, l'Alliance avait tout fait pour ramener Obito à la raison, et le convaincre d'abandonner le projet Œil de Lune. Naruto avait, en vain, tenté de lui faire comprendre qu'il n'était pas trop tard pour qu'il se joigne à eux. Obito avait refusé. Il avait tout refusé, jusqu'à ce qu'il vit ce qu'on peut qualifier de « mirage ».
Tu venais d'arriver en haut d'une roche, avec le groupe de ninjas sous tes ordres. Tu avais à peine eu le temps de tourner la tête, que lui t'avais déjà repéré. De son point de vue, tu surplombait toute la vallée, ensevelie sous les gravats, la poussière, les blessés. Autour de lui, tout ne semblait plus que néant. Les explosions, les cris, tout s'était soudainement effacé, pour ne laisser qu'une chose : toi.

Personne ne savait trop pourquoi il avait accepté, soudainement, de retourner au village et d'abandonner ses rêves de monde nouveau. Tu l'ignorais également. N'étant pas du genre trop ambitieuse ou excessive, tu ne t'étais pas imaginé de scénario pendant les courtes minutes où vos regards avaient échangés de longs discours silencieux. En fait, si, tu t'étais fait deux trois idées sur la question, mais, allons bon, toi ? Sa salvatrice ? Tu étais trop modeste pour prendre ça au sérieux... Un ninja comme Obito, qui avait atteint la métamorphose en Juubi...
Au départ, sa « réinsertion » avait été difficile chez certains habitants, mais la plupart, dont Kakashi, étaient tellement heureux de le voir en vie, et du côté des gentils, que ça n'avait pas pris trop de temps.

Ce matin là, tu t'étais levée assez tôt. Tu étais allée faire deux trois courses, puis tu avais décider de flâner un peu, en trainant le long du cours d'eau. En passant sous la rangée de cerisiers, tu remarqua un homme, accoudé au barrière en bois usé. Il devait avoir quasiment la trentaine, peut être moins, peut être plus. Il était vêtu de la tenue de Jônin, semblable à celle de Kakashi et à la tienne. Il avait des cheveux aussi noir que le tronc des arbres se trouvant de l'autre côté de la rive, et la moitié de son visage était couverte de marques. C'était lui. C'était Obito.

Obito : Merci.

Il n'avait même pas relevé les yeux du sol, et tu étais à des mètres de lui. Après avoir vérifié que c'était à toi qu'il parlait, tu t'avança.

(t/n) : Pourquoi ?

Obito : Pour ça.

Disant cela, il releva la tête vers toi, haussa les épaules et, de ses mains, montra le village. Tu distingua son regard, aussi perçant que milles aiguilles sur ta peau.

(t/n) : Je comprends pas.

Tu te rapprocha de lui. Tu voulais comprendre.

Obito : Sans toi, je serais resté là-bas. Peut être que je serais mort. Peut être que mon projet aurait vu le jour.

Tu compris que tu avais joué un rôle dans son changement d'avis, mais qu'avait tu fait, au juste ?

(t/n) : Excuse moi, mais je ne vois pas en quoi je t'ai aidé.

Obito émit un léger rire, se retourna, et s'accouda au bois usé, faisant face à la rivière.

Obito : Je n'ai eu qu'un seul grand amour dans ma vie. Rin. Et encore, c'était à sens unique je crois. C'est à cause de sa mort que je me suis mis à penser comme je pensais il y a encore peu. Lorsque je t'ai vu, c'est comme ci mon coeur s'était remis à battre. Plus rien ne m'atteignais. J'en venais à me demander si mon projet avait vraiment un but ? Je sais que je n'ai posé les yeux sur toi que trois minutes, mais c'était déjà assez pour remettre la majeur partie de ma vie en question. Sans toi, sans ta présence, je serais resté là-bas, tourné vers le passé au lieu de penser l'avenir. Et pour cela, merci.

Tu frissonna. Tu avais l'impression qu'une joute électrique te traversait tout le corps. On ne t'avais jamais rien dit de tel.

Obito : Quand mes yeux se sont posés sur toi, j'ai d'abord vu ton corps. Tes jambes, tes hanches, ta taille, ta poitrine. Puis ton visage. Ses traits fins, ton sourire. Tu ne m'a pas tout de suite vu, mais rien que la vision divine de ton visage me suffisait. Tes yeux pétillants, désireux d'action. Ta bouche, si délicate, et énergique à la fois. Ça peut paraître idiot, ou même étrange, qu'un parfait inconnu te dise tout ça, et, moi même, je trouve ça bizarre d'avoir autant d'assurance en te disant cela, mais qu'ai-je à perdre ? Plus rien. Alors, encore une fois, merci.

(t/n) : Ce n'est pas idiot, ou étrange.

Il se retourna vers toi, étonné. Il devait sans doute penser qu'après ces compliments tu prendrais tes jambes à ton cou, à cause de son apparence, son passé, ou même son âge, mais non. Tu ne prêtais plus attention à lui. Tu avais le regard dans le vide, te caressant doucement les lèvres.
En une seconde, il était en face de toi, quasiment collé à toi. Il était légèrement plus grand que toi, et ses yeux plongeaient profondément dans les tiens. Ton cœur se mis à battre bien plus rapidement. Il s'était déplacé avec une grande vitesse, mais c'est comme si tout autour de vous avait été ralenti. Il te prit les mains, les bras détendu, le long de vos corps.

Obito : Rares sont les femmes que j'ai pu croiser dans ma vie. Cependant, permet moi de te dire que tu es la créature la plus ravissante que cette terre est jamais portée.

Il avait une odeur, si douce, et si agréable. Ta tête, ton corps, fonctionnaient anormalement. Ton sang battait puissamment dans tes veines. Il rapprocha sa tête de la tienne, sa bouche de ton oreille, et te chuchota,

Obito : Merci.

avant de plonger une seconde fois ses yeux dans les tiens, te projetant dans une spirale d'images sulfureuses, pleines de désir, où vos deux corps n'en formait tantôt qu'un, tant ils s'assemblaient à la perfection, tantôt n'étaient que deux masses bougeant de façon rythmique et coordonnée, en de longs mouvements présageants la suite des événements.

Je voulais faire une partie Lemon, mais j'ai préféré jouer sur les images et les pensées de ce qui pourrait arriver par la suite (je garde des idées pour mon autre histoire, la fic KakaSaku que j'écris en parallèle huhu). Je sais que je poste cet OS tardivement, mais c'est une réécriture de celui que j'avais préparé pour hier et finit pour aujourd'hui. Je n'aima pas du tout le résultat, j'avais pas d'inspiration, et j'ai remarqué que j'étais plus créative durant la nuit! Bonne soirée (ou bonne journée) à vous, et merci d'avoir lu cette histoire !

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