Une vie involontaire

Silence

Les doux rayons de la lune venaient me faire ouvrir les yeux... Ou plutôt c'est ce que je pensais avant que je me rende compte que c'était simplement les bruits de coups de poing sur ma porte me disant de venir manger. Je me tournais dans mon lit plusieurs fois avant de me retrouver enrouler par ma couette rouge. Je me levais avec elle en venant ouvrir la porte les yeux totalement rouge de sommeil. Ma mère était de l'autre côté énervée. Je l'avais rarement vu dans cet état, les yeux humides, les dents qui claquaient comme si elle avait froid.

-"Hum. Maman tu es sûre que tout va bien ? Tu veux vraiment que je vienne manger ou tu veux m'emmener à un enterrement ?" Je lâchais un sourire en coin avec un air supérieur.

-"La ferme et viens manger maintenant. Moi je vais dormir tu te débrouille mais ça va être froid." Sa voix était énervée et douce à la fois. Le contraste était surprenant mais en même temps spécial.

-"Ok ok pas de problème bonne nuit m'an".

Je posais ma main sur le couette avant de la balancer dans la chambre. Je descendais dans la salle à manger en sous vêtement en baillant un grand coup. Ma mère lâcha un simple soupir avant de rentrer dans sa chambre en claquant la porte mais en prenant soin de bien remettre la poignet. J'en ai ris. Je supposais que sont état était dû au fait que mon père soit parti un jour avant le jour limite. Elle devait surement rejeter la faute sur moi c'est ce qu'elle faisait de mieux de toute façon. Je m'assis sur la chaise, le plat était froid. J'étais pourtant décendue directement, à croire qu'elle m'en voulait vraiment. Un vent frais passait par les coins non isolés de la fenêtre et venait me faire frisonner rapidement. Je lâchais un soupirement long avant de venir prendre ma veste dans le salon. Je l'enfilais et l'attachais avant de me reposer sur ma chaise devant ma magnifique purée qui donnée tout sauf envie de finir dans un gosier.

Je venais mettre la cuillère à l'intérieur avant de m'en mettre une grosse plâtré dans l'assiette. "après tout ça peut pas dégueulasse c'est juste des patates" me dis-je rapidement. Après avoir mangée une fourchette, l'assiette avait finis rapidement dans la poubelle de la cuisine. Merci mais non merci je n'étais pas venue m'intoxiquer. J'allais m'asseoir sur le canapé devant une télé totalement éteinte. Je regardais juste mon reflet dans le noir refléter grâce à la lumière du salon. Je m'affalais et tournais la tête sur le côté pour apercevoir l'extérieur. Légèrement sombre je remarquais une petite bestiole qui venait griffer rapidement la vitre. Un petit chaton tout gris, il semblait apeuré et fuir quelque chose.

J'haussais les yeux au ciel avant de venir devant la vitre. Je lui tirais gentiment la langue avant de lui ouvrir la porte fenêtre donnant dans le jardin. Le petit chaton rentrait et vint se coller à moi aussi vite qu'il le pût. Un air douteux et questionnaire s'affichait sur mon visage. Je mis ma tête à l'extérieur. Rien, pas un chat ni un chien, oiseau ou autre. De quoi ce chat avait t'il peur ?? Je ne savais pas mais ce qui était sûr c'est que si mes parents le voyaient, il serait jeté dehors. Je l'ai pris contre moi et me redressa. En m'approchant du frigo le chat réagit sur les tableaux de clown positionnés dans ma maison... "Il est vraiment con lui" pensais-je.

J'ouvrais le frigo et sortais le paquet de jambon blanc que je pris avec moi pour monter dans ma chambre. Je sentais doucement le chat mouillé et des gouttes traversées un peu la veste et me faisait frissonner.

-"AAAH putain !! tu es froid espèce de chat de mort !" Pourquoi est ce que je l'avais sauvé moi aussi !! J'était conne à céder à sa petite bouille toute mignonne.

Je montais discrètement les marches de l'escalier afin d'éviter de les faire craquées. Je posais une main autour de la bouche du chat afin d'étouffer ses petits miaulements insupportables. J'ouvrais doucement la porte de ma chambre et sur la pointe des pieds je me faufilais à l'intérieur avant de la refermer. Je lâchais le chaton au sol et ouvris le jambon que je posais devant lui. Il se mit à manger rapidement comme un affamé. Ce chat était donc un chaton errant. Je ne connaissais ni son âge ni d'où il venait exactement vu qu'aucun de mes voisins n'avaient de chat. Mais bon maintenant il était à moi. Fallait pas le perde car cette petite bouille m'appartenait. Il fallait juste que j'arrive à le cacher à mes parents sinon j'allais en prendre plein la gueule.