partie 32

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Tout ça m'as mise mal à l'aise mais au fond je savais qu'il avait totalement raison. J'avais passée l'après-midi à parler de ça avec Fatiha, c'était rare que j'exprime autant mes sentiments, mais je savais que Fatiha comprenait bien. Le soir j'avais tout raconté à rim, elle me regardait bizarrement, vraiment chelou : 
Rim : il a raison le frère à ta shab 
Moi : bah oui je sais mais..
Rim : non inti écoute, je pense que c'est mieux que tu coupes les ponts, fais le pendant qu'il a pas trop encore d'emprise sur toi, pendant que ça te détruit pas.. 
Moi : c'est déjà trop tard rim wallah regarde moi, jamais j'aurais cru autant réfléchir, autant me prendre la tête pour quelqu'un, alors que lui il s'en balle les couilles il en a rien à foutre ! 
Rim : justement ça risque d'être pire après. 
Moi : ouais t'as raison. faut que j'oublie tout ça.. 
Rim : appelle le dit lui que tu veux lui parler et que c'est terminer
Moi : non je vais pas faire ça, si je me retrouve face à lui je risque de tout oublier..
Rim : t'as pas le choix sinon il va continuer
Moi : j'ai pas le courage
Rim : allez vas-y après tu te sentiras mieux

Le lendemain matin je lui envoyé un message, je lui est dis que j'avais truc important à lui dire, j'avais un peu peur qu'il me traite mais il m'a juste répondu "ok" donc après le travail je l'ai rejoins derrière le parking. Il était assit dans sa voiture. J'ai dis bismilleh et je suis rentrée : 
Moi : salam aleykoum
Houssam : vas-y tu voulais me dire quoi j'ai pas que sa à foutre
Moi : tiens
je lui est sorti l'enveloppe, tendu son téléphone avec le chargeur
Moi : je te rend ça, j'en est plus besoin 
Houssam : tu fais quoi là ?
Moi : je te rend ce qui est à toi houssam, et pour ce que je t'ai dis la dernière fois là, enfin voilà.. fait pas attention. 
Houssam : tu m'fais quoi là ? tu t'es cru dans un film zehma je vais te dire non reste là 
Moi : je t'ai pas demandé ça je veux juste arrêter tout ça
Houssam : arrêter quoi ? y a rien à arrêter
Moi : tant mieux alors
J'ai ouvert la portière mais il m'a poussé en arrière
Houssam : TU M'AS PRIS POUR TON KELB LA ? ZEHMA T'AS TROUVER MIEUX 
Moi : j'ai trouvé mieux ? j'ai rien trouvé du tout je veux plus de tout ça
Houssam : BARRE TOI, CASSE TOI 
Il m'a poussé en avant et m'a tête elle a tapé dans la bordure de la voiture wallah j'allais pleuré
Moi : aiie
Houssam : FERME TA GUEULE ET SORS
Moi : PF..
Houssam : NIKE TA MERE SORS SORS LA ! 
Je suis sortis en claquant la porte, je suis rentrée chez moi en chialant, j'avais jamais autant pleuré pour houssam, je pleurais comme une merde dans les bras de ma soeur, alors que jusque là je mettais interdite de pleurer.

J'avais eu du mal à me relever mais j'étais resté forte quand même, je faisais en sorte que ma mère et mon père ne voit pas ce qui se passé, je leur ramenais mon salaire et je souriais, pour leur faire oublier qu'il ne restait plus que rim et moi à la maison.
Je me facilitais en me disant que c'était mieux comme ça je me facilitais à penser que je me faisais moins de mal comme ça, et que houssam était bien plus tranquille sans moi. Je me facilitais à me dire que demain sera encore plus facile. Mais le soir quand j'avais enfin le temps et la possibilité de réfléchir de poser la situation des questions simples et pourtant si dur me ramener à la réalité... "je suis prête à m'imaginer ne plus jamais parler à houssam ? l'oublier ? vraiment ?"
Les journées passaient, il faisait vraiment chaud, d'habitude à cette époque là j'étais sois au bled avec mes cousines, sois au terrain de foot avec tout le monde à faire des tournois ou me tailler avec mes copines. Mais pas cette année, cette année j'avais grandi des choses avaient changés, j'avais perdue mes deux frères, je devais subvenir ux besoins de ma famille, et j'essayé tant bien que mal d'oublier l'homme que j'aimais. Oui car du haut de 17 ans, j'avais l'impression que houssam était l'homme de ma vie. Tout simplement. 
L'été 2006 avait été chaud dans mon quartier, et la misère nous avait conditionnés pour la plus part à ne pas déserter la France pour le bled. Nous étions de moins en moins à partir. L'ambiance du quartier nous pesées à tous sur le système. Les flics et les descentes qui n'en finissaient plus, qui redoublaient d'ampleur pendant l'été. Les grands frères qui tombaient, les rumeurs, un tel avec une telle, et tout ce qui s'en suit. Saïd travaillé en Algérie al hamdulillah, mes oncles l'avaient remit sur la bonne voie. Malheureusement nous n'avons pas pu le rejoindre, mes grâces à notre argent rim et moi on essayé de mettre un peu de côté pour envoyer nos parents quelques jours en Algérie. Mon frère moha s'était un peu calmé et sa sorti n'était plus pour dans longtemps, al hamdulillah. Ma cousine ibtissem passait du temps chez nous et ma tante aussi. On essayait tant bien que mal de retrouver cette esprit de famille soudé que l'on avait à l'époque. Moi et rim on essayait au maximum de ne plus parler de "youssef ou houssam". Rim avait cassé avec youssef, d'après elle il partait trop loin, il ne s’intéressait plus qu'au profit et au bien de l'argent. Nous nous accrochions à nos prières, notre famille. Fatiha était partie au Maroc J'avais recroisé houssam, plusieurs fois, mais il n'avait tenté aucun regard, il avait fait comme si j'étais une parfaite inconnu, et même si j'espérais autre chose dans le fond, cela facilitais les choses pour moi. 
C'est un soir il était tard, le père à farouk nous avait laissés la fermeture, à moi et au cousin à farouk, karim. Alors karim il n'était pas méchant c'était un blédard, il venait tout juste d'arriver en France et il était à mon goût très naïve. Non pas que je mette les blédards dans la catégorie social de blédard hin, mais karim était vraiment naïve et ça c'était prouvé. Ce soir là y avait des gars devant l'épicerie, comme à peu près tout les soirs, sauf que là c'était pas des gars de notre quartier, mais d'un autre quartier, ce qui était pas cohérent du tout. Mais karim et moi n'avions pas fait attention, sauf quand j'ai remarqué qu'il faisait beaucoup de bruit, il était environ 21h30 il était entrain de faire leurs échanges chelou devant la porte. Il y a des gars qui est entré avec un autre à la porte, sans comprendre comment karim était entrain de s'embrouiller avec eux. J'ai vite stressé il avait pas l'air très normal et karim était tout seul. Je me suis faufilé à l'étage en douce, personne n'avait calculé ma présence hamdoulah. J'entendais des cris montés et karim criait en arabe. J'ai pris le fix qui se trouvé dans le un petit bureau, je cherchais le numéro à Farouk partout. Je l'ai trouvé, mais il ne répondais. J'ai essayé plusieurs fois, je tremblais de peur. Plus les cris montaient plus je tremblais. Je récitais des sourates, pendant que les sonneries défilés mais je tombais toujours sur sa messagerie. Voyant qu'il ne répondait pas, je cherchais quelqu'un à appeler. Je ne pouvais pas appeler le père à farouk, il était âgé, et c'était plutôt le genre à régler ça "à sa manière". Je cherchais quelqu'un à appeler mais je ne connaissais aucun numéro.. sauf celui de... houssam. Je connaissais son numéro par coeur. Et aujourd'hui même si il n'est plus bon, je m'en souviens encore lol. Je l'ai composée, je n'ai même pas hésité. Au fond de moi j'avais l'impression qu'il était toujours là, c'était mon gardien quand j'avais besoin de lui, il n'aurait jamais refusé et je le savais. Hamdoulah au bout de 3 sonnerie j'ai entendu sa voix : 
Houssam : allo 
Moi : houssam.. ? 
Il a mit plusieurs secondes à répondre et sur un ton très sec : 
Houssam : oué c'est qui là ? 
Moi : houssam c'est intissar, haichek j'ai besoin de toi là ..
j'étais complètement paniquée
Houssam : ah t'as besoin de moi ? tu m'as pris pour un kelb toi en faite ? 
J'ai entendue un énorme boom en bas, et je crois que même à travers le combiné houssam l'a tendu 
Houssam : ho c'est quoi ça ? tu fou quoi ? 
Moi : houssam je suis à l'épicerie y a des gars chelous qui ont débarqués ste plait je sais pas quoi faire
Houssam : bouge pas 
Dans la seconde d'après il avait raccroché. J'étais rassurée, je savais qu'une fois qu'il serait là je ne risquais plus rien, je savais que je pouvais compter sur lui. Je savais tout ça, ce qui rendait mon amour pour lui encore plus puissant. Quelques minutes plus tard j'ai entendu plusieurs voix d'hommes, il y avait pleins de voix, j'osais pas descendre, je me sentais conne d'avoir laissée karim seul en bas, mais j'étais terrifiée. Ensuite j'ai entendue quelqu'un monter les escaliers et je faisais des doua'a pour que ce sois houssam. Hamdoulah, c'est bien sa voix que j'ai entendue. 
Houssam : intissar ?!
J'ai ouvert la porte en soufflant un grand coup.. hamdulillah
Houssam : putain t'es conne ou quoi ?! pourquoi t'as pas appelé les hnouchs ?!!
Moi : j. j'y est pas pensé 
Houssam : t'y as pas pensé ! et pourquoi c'est toi qui reste aussi tard le soir, espèce de clocharde je t'ai dis combien de fois c'est dangereux ici y a pas que les grands de chez nous ! 
Moi : mais.. c'est pas de ma faute putain !
Houssam : ferme là, ok ferme ta bouche wallah tait toi !
Moi : il est où karim ? 
Houssam : PUTAIN FERME LA ! ET C'EST QUI CA ?
Moi : le gars qui travaille avec moi ! karim !
Houssam : ah parce qu'en plus tu taf avec un gars ?! bsahtek ! j'aurais du te laisser dans ta khra !
Moi : c'est le cousin à farouk, arrête houssam de voir le mal partout. Mais il est où sah ? 
Houssam : il s'est barré ton karim 
Moi : il a rien ?
Houssam : "il a rien" (imitant une sale voix lol), putain une vrai..
Moi : UNE VRAI QUOI ? 
Houssam : vas-y rien, prends tes affaires je te ramène chez toi 
Moi : je dois fermer
Houssam : MAGNE TOI 
J'ai pris mes affaires en vitesse, j'ai fermé. Devant l'épicerie y avait pleins de grands, houssam était avec farouk il fumait une cigarette, encore une fois cette image me marque..
Farouk : eh intissar smehli wallah de pas avoir répondu j'étais occupée, t'inquiète c'est réglé demain j'en parlerais avec mon père, wallah smeh ça arrivera plus des trucs comme ça 
Moi : non c'est pas grave t'inquiète.
Houssam m'a regardé de travers à jeté sa clope par terre et a dit : 
-non ça arrivera pu, parce que t'es virée
Moi : hin ? 
Houssam : t'arrête je veux pu te voir ici , même pour les courses de ta daronne
Farouk : oh frère c'est pour ses darons qu'elle fait ça 
Houssam : tu crois que mohamed ou saïd l'aurait laissé taffer ici ? 
Farouk : tranquille ça arrivera pu t'inquiète on va faire attention
Houssam : non c'est mort
Moi : non mais houssam je vais faire comment moi 
Houssam : je te donne l'argent moi, pas besoin de travailler
Moi : tu parle de ton vieille argent plein de hram là ? tu fais des séjours en enfer si tu veux mais sans moi merci !!
Houssam : COMMENCE PAS TON ZGAH ! J'AI DIS T'ARRÊTE C'EST TOUT ! C'EST MOI QUI DECIDE ! 
Il a crié tellement fort que tout le monde s'est retournés vers nous.. et là j'ai vraiment paniqué. Tous connaissaient mes frères, et les connaissant demain ils étaient tout les deux au courant de cette scène. Farouk nous a regardés choquer et à tiré houssam. 
Farouk : arrête ça houssam, va te calmer roule un sdeh, fait un truc.. je l'a ramène chez elle.
J'ai levé la tête choquée vers houssam "roule un sdéh", maintenant monsieur fume du chite. J'ai sentie son côté genée au début, mais c'est comme ci pour m'énerver il en avait joué. Il m'a regardé et à dit : -ouais t'as raison. 
Je suis donc montée avec farouk dans sa voiture il m'a conduit jusque ma tour silencieux. C'est devant qu'il m'a dit : 
Farouk : écoute je vais dire à mon daron que t'es zehma en état de choc, ça va te laisser quelques jours, le temps que houssam se calme, sinon il va pas te lâcher, et je sais que toi tu vas pas lâcher l'affaire. prend soin de ta mif. Et je sais pas ce qui se passe là entre toi et houssam.. je t'avoue intissar, houssam je l'ai jamais vu parlé de meuf, jamais vu se zehef pour une meuf pour quoi que ce sois en rapport avec les meufs. Et t'es la première, je sais que y a un truc... fait attention aux gens, et fait attention au sheitan. t'es comme ma petite soeur donc fait handek vas-y salam 
Moi : merci farouk wallah ! 
Farouk : c'est normal, c'est la mif ! 
Moi : hamdoulah aleikoum salam ! 
Je suis rentrée chez moi un peu chamboulée... tout ça à la fois. 
J'ai fais mes prières, mangés, en parlant rapidement avec ma mère et je suis directement allés m'allonger dans mon lit, sans parlé à rim de ma soirée mouvementée. 
Le lendemain le père à farouk m'avait appelé en s'excusant milles fois mashallah un homme tellement hnine, il m'avait laissé quelques jours de repos. J'avais profitais de cette journée là pour aller nettoyer un peu l'appartement à fatiha. Ça m'avait prit une bonne partie de la journée. Je suis rentrée vers 18h. En faite pour aller de sa tour qui était plutôt situé derrière la mienne, même si on disait côté à côté, géographiquement elle était plutôt derrière, hessoul, il y avait un petit chemin étroit entre les poubelles, les tours. C'est généralement là où les épaves du quartier, défoncé à l'héroïne allait s'étaler le soir. C'est là aussi où tout le quartier devait pissé vu l'odeur. J'aimais pas trop passé par là, mais c'était le chemin le plus rapide. Et en journée généralement il n'y avait personne. Malheureusement ce jour là y avait un gars avec une casquette la tête baissé, même de loin je l'ai reconnue. J'ai tenté d'avancer vite en baissant la tête mais arrivée à sa hauteur il a levé la tête et m'a dit : 
Houssam : OH 
Je me suis retournée : 
Moi : quoi ? 
Houssam : c'est quoi ton QUOI insolent là ? 
Moi : j'ai pas envie de te parler houssam salam
Houssam : depuis quand je prends compte ton avis et tes envies ? 
Moi : nan c'est vrai tu prends en compte que TON ENVIE
Houssam : commence pas à jouer sur ce terrain là 
Moi : quel terrain ? 
Houssam : celui de la meuf qui a du répondant là
Moi : j'en est marre de me casser la tête à t'esquiver houssam 
Houssam : ah tu fais tout pour m'esquiver ? 
Moi : bah je sais pas si t'as remarquée je t'ai rendu ton téléphone c'est pas pour rien 
Il s'est avancé devant moi et m'a regardé chelou
Houssam : t'as peur de devenir une femme de tolard ou quoi ? 
J'ai levée la tête.. j'ai regardé son visage, ombragée par sa casquette, son regard noir son visage que je commence à connaître par coeur, encore une fois j'ai constaté qu'il avait un énorme cocard autour de l'oeil et une cicatrice sur le front. Mon corps entier tremblée, mon coeur aller se décrocher. J'ai mis du temps à comprendre le sens de sa phrase... et je crois que lui aussi. J'en pouvais pu, tout ce que j'avais essayé d'enfouir remonter d'un coup. Et le pire c'est que je crois bien qu'il avait raison...
Il a tourné le regard comme si il était gêné.. 
Houssam : vas-y va au parking j'arrive ont va parler
Moi : hum
Je me suis dirigée vers le parking, je l'ai rejoins, il était dans sa voiture.. A cette époque il avait une clio blanche. ( 
je l'aime trop cette clio lol) 
Je suis montée à côté de lui, c'était un vrai bordel ! Il a commencé à roulé, on était en plein jour, et on devait sortir de la cité, il m'a regardé gêné : 
-Euh intissar ? 
Moi : quoi ? 
Lui : mais t'as tête sous la portière ste plait 
J'ai rigolé et j'ai baissé ma tête de manière à ce qu'on me voit pas, il est sortit en furi du quartier et m'a dit :
Lui : c'est bon tu peu te relever 
Moi : ah. on va où là ? 
Lui : j'ai une course à faire vite fait
On a roulé en silence jusqu'à un quartier voisin, il s'est arrêter devant une épicerie. Il est sortit en prenant un sac de sport sur la banquette arrière, il a serrer la main à des gars devant, il est en suite rentré avec un gars dans l'épicerie. J'étais gênée il y avait des gars devant qui me regardé chelou. Il est ressortit quelques minutes après les mains dans les poches, sans le sac. Il est rentré dans la voiture... je l'ai regardé longuement.. il est passé où le petit houssam le shab à saïd ? 
Moi : t'es sah houssam là à m'emmener dans des trucs comme ça ? 
Houssam : quoi ? y a rien là ? 
Moi : y avait quoi dans le sac ?
Houssam : sache juste que c'était pas des pates c'est tout
Il a redémarré sans me calculer... je suis amoureuse d'un dealeur. 
Il s'est arrêté sur un parking de mcdo, il a été nous chercher des glaces. 
Moi : ah merci.. bismilleh
Il m'a regardé en souriant 
Moi : quoi ? 
Houssam : je suis sur ton plus beau moment à ton mariage c'est quand tu vas taper dans le gateau ! 
Moi : mdr t'abuse houssam ! 
Houssam : fait pas zehma, tu vas lacher un gros bismilleh et t'entamer seule
Moi : c'est qui qui mange 5 kebab par jour en direction de la mecque ? 
Houssam : starf'allah ! ptdr ferme la et mange ! 
Moi : fait moi passer pour une grosse
Houssam : MANGE
Moi : .. tu voulais qu'on parle houssam ?
Houssam : ouais.. pour tout ça là 
Moi : je t'écoute ?
Houssam : oué.. tu t'souviens de ce que je t'ai dis quand je t'ai donnée la tune ? 
Moi : oué mais tu..
Houssam : LAISSE Moi finir ! 
Houssam : je te pose une question intissar, juste une dis wallah tu vas répondre sincèrement ? 
Moi : euh.. wallah
Houssam : même si je fais les pires des trucs, même si je fais des trucs que t'imagine pas, zehma de voyou et tout, est ce que t'aura toujours... enfin t'sais.. tu penseras toujours ses trucs là pour moi ? 
Moi : bah.. oui 
Houssam : t'es sur ? 
Moi : bah oui
Houssam : y aura rien qui changera ? 
Moi : je sais pas si ça changera pas.. mais tu seras toujours houssam. ah putain ça fait bizarre de parler de ça wallah
Houssam : mdr zehma t'es rouge
Moi : enfin t'as compris houssam..
Houssam : et toi t'as compris ? 
Moi : compris quoi ? 
Houssam : t'as pas compris ce que ma question elle voulait dire ? 
Moi : hin ? 
Houssam : t'es prête à assumer tout ça ? 
Moi : tu me demande quoi là ? 
Houssam : je te demande si t'es prête de me supporter intissar, wallah j'ai essayé de faire zehma j'oublie tout.. mais je sais une chose de toi intissar c'est que depuis le début t'es pas comme les autres ! 
Moi : .. 
Houssam : t'es prête à assumer mes conneries ?
J'aurais voulu hésiter, avoir une petite voix de la sagesse, qui me tient à ma bonne résolution. Mais j'étais subjuguer, je parlais avec houssam enfin de ce que je ressentais, je sentais enfin que c'était réciproque. J'étais amoureuse, et tellement plein d'espoir face à lui.. je pense que lui aussi était plein d'espoir, il avait l'espoir qu'on y arrive à deux. Et j'ai même pas su faire semblant d'hésiter... j'ai souri et j'ai baissé la tête.. Il a rigolé 
Houssam : vas-y mange
On se répondait par des sourires, des regards, des rires... mais ça suffisait à ce que je sois amoureuse

Chronique d'Intissar: Mon Thug LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant