FRONT LETTER | KYLIAN MBAPPÉ

T R E I Z E

Calypso. 

J'ai obtenu un droit de rentrer le temps de quelques temps. Je n'ai pas prévenu Kylian, c'est pour ça que je suis devant chez lui, à attendre qu'il vienne m'ouvrir. 

Lorsque la porte s'ouvre, il paraît fatigué, triste, et lorsqu'il me voit, il vient me serrer dans ses bras.

- Calypso, c'est bien toi ?
- C'est moi bébé. 

Le voir me fais tellement de bien, je n'ai pas eu le temps de me changer, je suis toujours en uniforme.

- Regarde-moi, il saisit mon visage dans ses mains.

Il m'embrasse passionnément et se dépêche de me faire entrer.  Il me retire mes vêtements pour me porter jusqu'à sa chambre. 

- Ton absence m'a détruit, il dit en déposant des baisers partout sur le visage.
- La tienne aussi. Je ne supportais plus.

Je caresse sa joue, il ferme les yeux à ce contact. 

- Je t'aime, dis-je.
- Je t'aime. 

Il m'embrasse passionnément puis nos corps n'ont fait qu'un. 

⏳

Je me réveille, Kylian n'est plus à mes côtés, je prends son t-shirt qui est sur son bureau puisqu'il a ramasser nos vêtements qui étaient dans le salon, j'enfile mon sous vêtements puis je descends afin de le retrouver.

Il est assit sur le canapé, je passe derrière lui en caressant sa nuque, lorsque je vais m'asseoir, il fait glisser sa main sur mes hanches, je m'assois à côté de lui.

- Je veux que tu arrête tout.
- Bébé, ce n'est pas possible.  J'ai un engagement. 
- Et ? Tu es en train de te détruire. 
- Kylian, je soupire, tout le monde est en train de le faire, c'est que juste que l'on doit se battre jusqu'au bout.
- Combien de temps ça va durer ? Je supporte pas d'avoir ma copine à l'autre bout du monde. Je veux pouvoir rentrer le soir et te retrouver ici, pouvoir regarder des films avec toi, pouvoir te toucher tout les jours.
- Je ne sais pas combien de temps ça va mettre.
- J'en ai marre, tu comprends pas que tu me manques ?
- Mais tu me manques aussi, ma seule façon d'être attentive là bas c'est de penser à ce qu'il pourrait t'arriver si jamais je ne rentrais pas. Moi non plus j'en peux plus de cette situation, mais avant tout je n'avais aucune raison de vivre, dis-je avec les larmes aux yeux. 
- Je veux plus qu'on soit aussi loin l'un de l'autre. 

Je baisse la tête, il saisit ma main, l'apporte à sa bouche et ne la quitte plus. 

- Je vais te séquestrée pour ne plus que tu partes.

Je laisse échapper un rire.

- Tu peux toujours tenter.

Il ricane. Je le regarde, j'imprime son visage dans ma tête.

- Je t'aime, dis-je en lui sautant dessus afin de l'embrasser à pleine bouche.
- Wow.
- Ça fait six mois que l'on ne s'est pas vu bébé. 
- Effectivement. 

Il m'embrasse à nouveau, nous déshabille afin que nos corps ne fasse qu'un.