Chapitre 3

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DEREK ET SPENCER

Ils étaient à Times Square quand ils avaient perdu la communication avec David. Ils circulaient, tous les deux, observant les gens, réfléchissant à des théories, réfléchissant à des solutions. Que pouvaient-ils observer dans un tel endroit, ils ne pouvaient rien remarquer, il ne se passait rien en réalité, il y avait trop de monde, trop d'agitations pour qu'ils puissent remarquer, un détail, chez une seule personne.

Ils tournaient essentiellement autour des bâtiments des grandes entreprises, les entreprises où le risque d'attentat était plus élevé que sur des bâtiments d'appartements ordinaires. Mais en réalité ils ne savaient pas où ils auraient dû se mettre étant donné qu'ils ne savaient pas la cible réelle.

Spencer avait commencé à paniquer quand ils avaient perdu le contact avec Rossi, lui il aimait les maths, l'économie, les chiffres, lui il participait à l'action seulement par nécessité parce que l'action était loin, très loin, des maths. Il n'avait jamais été préparé à ce genre de situations, il ne savait pas ce qui était arrivé à Rossi, il ne se passa pas beaucoup de temps, mais il essaya d'établir des théories, de faire des calculs, d'établir des plans et de comprendre ce qui c'était passé, mais aussi ce qui allait se passer, mais il ne comprit pas assez vite. Avant qu'il n'ait pu ne serait-ce que prononcer un mot, il entendit une détonation et sentit Derek le projeter à terre. Il n'avait pas vu, ni même entendu d'où l'explosion provenait.

Il était maintenant à terre, il senti de la chaleur, puis ce fut le trou noir total...

L'explosion à Times Square se fit entendre dans tous les quartiers alentours, de la fumée s'échappait au-dessus des buildings et était visible du ciel et des paysages plus lointains. Ce n'était que des buildings dans ce quartier, ils tenaient encore debout, abimés, peut-être qu'ils s'effondreraient dans quelques temps. Plus aucune voiture sur 2 pâtés de maisons n'était entière, les gens étaient à terre, plus personne n'était debout, des débris en tous genres volaient dans les airs. Les seuls bruits présents étaient les cris au loin, cris de victimes collatérales dues à l'explosions. Ces personnes avaient « seulement » été projetées au sol ou reçu un débris. Ces personnes criaient à l'aide, hurlaient en pleine rue, certains couraient dans tous les sens, sans réelle destination.

Spencer était allongé sur le ventre, sur le trottoir, à côté de Derek, inerte, lui aussi. Devant eux, deux militaires, un gémissait, l'autre ne bougeait plus. Deux militaires marchaient sur le trottoir de l'autre côté de la rue au moment de l'explosion, mais eux non plus ne donnaient plus signe de vie, en fait dans cette rue, personne ne donnait réellement signe de vie. On n'entendait même pas les sirènes au loin, aucun bruit, aucun secours, aucun signe de vie... 

Après la tempête...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant