4. SOS d'un terrien en détresse.

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La fin du vol servit à faire « connaissance » avec les autres. Et surtout à me faire signer un tas de paperasses. Tas de paperasses ayant un point commun : me faire comprendre sans mal que je ne devais jamais divulguer ce que j'apprendrais pendant cette « mission ».

Oh je n'étais pas le seul à être lié par cela. Ils l'étaient tous. Depuis leurs premières missions. Premières missions où certains ont rencontrés cette femme pour la première fois. Ils ont effectués deux missions avec. Cela donnant à peu près une année à la fréquenter chaque seconde. Ils avaient tous cet avantage. J'étais le seul ne la connaissant pas, ne l'ayant jamais vue.



J'avais vraiment la sensation d'être dans une dimension parallèle, et cela devait l'être. Je devais dormir et rêver, encore, d'une de mes séries favorites.



Ouais, j'allais me réveiller.



Dans la joyeuse bande, j'avais cru comprendre que celui la connaissant depuis longtemps était Oliver. Il l'avait rencontré dans son ancienne vie, et c'est le père de la demoiselle qui l'avait coffré. Nale était un ancien amant, il n'avait pas besoin de le dire, cela se lisait sans mal. Aaron... C'était sans conteste un mec lui étant fidèle. J'avais ainsi eu le droit à l'explication de son tatouage énorme sur son torse et son bras gauche...

« C'est la marque de la Patronne » qu'il m'avait dit.

Je comprenais mieux pourquoi il ne répondait pas à cette question dans la presse, ça ferait étrange. Alke et Brown étaient deux chasseurs de têtes, sans vraiment de lien avec cette femme. Et Mike... Je sais pas ce qu'il avait vu d'elle, mais je crois que c'est celui qui en avait le plus peur.



Une question me tournait en tête, en vérité, sans arrêt. Même alors que j'étais en train de traduire mon travail sur mon ordinateur. Même en travaillant, en essayant d'oublier toute cette merde, je n'arrivais pas à ne pas me la poser.



« Quel point commun j'avais avec cette femme là ? »



Mon stylo finit par m'échapper des mains, volant quelques mètres plus loin. Je détournais le regard de mon ordinateur, enlevant mes lunettes en rougissant. Pourquoi ils me fixaient comme ça eux ?




- Vous parlez combien de langues déjà ? Me questionna Nale en jouant avec mon stylo dans sa main.

- Dans le cadre de mon travail je peux en faire dix différentes. Il est assez rare d'avoir à utiliser plus. Je n'y inclus pas le détails, ce serait trop long. Je peux néanmoins traduire en la quasi totalité des langues dans le monde. C'est une gymnastique plus amusante qu'il n'y paraît. Renseignais-je en reportant mon attention sur mon ordinateur.




Je renfilais mes lunettes, reprenant mon travail.

Les Ombres de Pandora_ Livre IIIWhere stories live. Discover now