〰️Chapitre 19〰️

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C'est un véritable festin qu'il y a sur la table quand je rentre. Une lumière tamisé, un bon repas et l'homme parfait, je pense qu'on ne peux pas faire mieux.

-Je suis rentrée.
-Coucou mamour !
-Je ne sais pas ce que tu as fait mais ca sent pas très bon.
-Ah bon ?

Une légère grimace sur le visage, j'essaye de me montrer convainquante.

Romain renifle l'air sérieusement.

-Je...je comprend pas, je sens rien.

Je rigole et m'approche de lui.

-Je te taquine Rominounet.

Je prend une cuillère et goûte la sauce après avoir souffler dessus.

-Hum...un délice.

Je pose un bisou sur sa joue et file sous la douche.
Une fois habillée de façon à être plus détendu, je rejoins tranquillement la cuisine.

Je suis étonnée de le voir se servir, mon assiette semblant manquante. Une moue boudeuse scottchait au visage, le voir comme ça me fait sourire.

-J'ai pas d'assiette ?
-Je vois pas pourquoi t'en aurais puisque ça sent pas bon.
-Ah tu le prend comme ça ? Très bien.

Je prend une assiette, me sert et part manger dans le canaper.

Au bout de cinq minutes, l'effet voulut apparait.

-Mamou....
-Il me semble entendre quelque chose.
-Reviens s'il te plait.
-Si tu insistes.

Je le rejoins, un sourire aux lèvres cherchant à le narguer.

-Serais-je devenu indispensable ?
-Oui.

Je relève la tête alertée par son ton autoritaire.

-Très sérieusement oui. Si tu venais à partir, là, maintenant, je serais...complètement perdu.
-Mais on se connait depuis....peu.
-Je sais. Et c'est un sentiment qui me dépasse à moi aussi. Mais je...

Il se lève et vient se placer face à moi, si près que j'en ai la chair de poule.

-Je ne peux, je n'arrive pas à réfréner ce que je ressens.

Je pose une main tremblante sur sa joue, les mots me manquant.

De toute manière il ne me laisse pas de temps pour lui répondre que sa bouche fond sur la mienne. Comme une danse endiablé. L'atmosphère se change en électricité et je sens mon coprs devenir plus chaud.

Les baisers que m'offre Romain ne m'aide en rien. En même temps je ne pense que ce soit le but.

Sa bouche se décolle de la mienne et se ballade sur mon visage, se dirigeant vers mon coup. Ses mains remontent le long de mes jambes tandis que je penche malgré moi la tête en arrière. Ma respiration se fait haletante. J'ai vraiment chaud à ce moment. Ses mains se dirigent vers mes fesses tandis que les miennes sont dans ses cheveux. Je sens les palpitations de mon ventre se faire plus présentes lorsque sa bouche atteint le haut de ma poitrine.

Il remonte sa tête et la pause sur mon épaule avant de me mordre. Je me rend compte seulement par la suite qu'il se peux qu'un suçon apparaisse.

La respiration courte, Romain me sert contre lui.

-Je me suis un peu emballé.

Je lui carresse lentement le coup et l'embrasse une dernière fois avant de finir de manger.

Depuis, un peu plus de trois semaines c'est écoulées. J'allais et venais chez Romain, ayant construit une routine qui avait l'air de perdurée. J'étais tranquille, apaisée, bien que je ne le sois pas totalement lorsque je rentre chez moi.

En ce moment, j'étais dans une période de stresse intense. Les DS s'enchainent sans répit. J'en peux plus de me bourrer le crâne. Je mélange tout. Je profite d'une heure de battement pour relire plusieurs fois les cours, histoire de les avoir bien en tête.

Je fais un signe de tête à Corentin et vais vers le fond de la perm pour être tranquille. En vain puisque, déjà que j'ai du mal à me concentrer, les secondes s'amusent à beugler dans toute la salle. C'était peut être pas l'idée du siècle la perm. Je sens le mal de crâne arrivait.

-Gab !

Je sursaute, sortant de ma léthargie.

-Je t'appel depuis un moment et tu répondais pas.
-Je ne t'avais pas entendu, excuse moi.
-Est-ce que tu vas bien ? Tu me sembles à bout.
-Ça va aller t'inquiète.
-Tu sais qu'on ai là pour toi ?
-Oui bien sûr. Je peux plutôt aller au CDI ?
-Oui bien sûr. Vous êtes nombreux et je t'avoue que je gère pas trop.

Je remballe mes affaires et me dirige vers la bibliothèque.

Plus tard, quand je rentre chez moi, c'est complètement bourré que je retrouve mon père.

-C'est à c'theure si que tu rentres ?
-J'étais en cours papa.
-Combien de fois je vais devoir te répéter de ne pas m'appeler comme ça ? Espèce d'incapable ! Je me demande bien pourquoi tu es encore là. Tu ne sers à rien !

Je perd l'équilibre face à la force de sa baffe, qui me fait tomber par terre.

-Tu n'aurais jamais dû vivre ! Regarde toi tu es misérable ! J'arriverai jamais à me débarrasser de toi mais quelle plaie !

A chaque insulte déjà bien blessantes, il m'administrait un nouveau coup de pied dans les côtes. Des gémissements presque inaudibles s'echappaient de ma bouche. Plusieurs craquements s'echappaient de mon corps et une douleure intense me fit presque tomber dans les pommes.

Il s'acharne pendant plus de vingt ou trente minutes, me rendant compte qu'il est plus tard que prévu.

Sur le coup, j'étais étendue comme une loque, une vrai larve agonisante. Honteuse, et complètement perdue, je rampe jusque mon canapé. J'essaye de me reprendre après avoir patienter plus d'une heure mais rien que respirer me fais atrocement souffrir.
Je soulève mon tee-shirt, et remarque une énorme tâche violette de chaque côtés de ma cage thoracique.

Je retourne à mon état de larve pour atteindre mon téléphone dans mon manteau. Avec encore une fois une honte, une culpabilisation que je ne comprend pas.

-" Allô ? "

11 ans de plusTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang